Les dirigeants africains présents à Bamako assisteront ce jeudi à l’investiture du nouveau président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (dit IBK). Selon la télévision publique malienne, le roi du Maroc Mohammed VI et cinq présidents africains sont arrivés dès mercredi dans la capitale.
Les Français enragent. Malgré leur engagement militaire et financier au Mali, le marché très convoité du soutien logistique de la Minusma est en train de leur passer sous le nez.
La capitale malienne se fait belle pour l’investiture grandiose qu’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) organise le 19 septembre pour remercier la communauté internationale de son soutien au pays pendant la crise. Mais la capitale malienne manque d’hôtels pour accueillir les invités de marque du nouveau président.
Du putsch de mars 2012 à l’élection d’IBK, que de péripéties ! Un chef d’État a frôlé la mort, le pays est passé à deux doigts de la dictature militaire… Retour sur dix-sept mois de chaos, à la veille de l’investiture du nouveau président.
Lors d’une réunion avec les responsables de partis politiques maliens, le Premier ministre, Oumar Tatam Ly, a avancé les dates des 24 novembre et 15 décembre pour l’organisation des élections législatives. Une échéance jugée prématurée par certains et qui doit encore être confirmée en Conseil des ministres.
Élu le 11 août, Ibrahim Boubacar Keïta a prêté serment le 4 septembre avant d’être investi en grande pompe le 19. Il doit maintenant passer à l’action. Dossiers prioritaires : sécurité, corruption, élections.
Pour l’ex-ministre des Affaires étrangères Tiébilé Dramé, le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) n’a d’autre choix que la concertation s’il veut ramener la paix dans le Nord du Mali et en finir avec les maux qui ont poussé le Mali au bord du gouffre.
Les jihadistes ont été chassés du Nord-Mali, mais les causes de la crise sont loin d’être résolues. Absence de services publics, dissensions entre les communautés nomades, défiance des populations… Le retour à l’unité s’annonce difficile.
Le site mauritanien ANI affirme avoir reçu une vidéo d’Aqmi dans laquelle apparaissent les sept otages européens – dont quatre Français – détenus par l’organisation terroriste. À Paris, le ministère des Affaires étrangères a jugé que cette preuve de vie était « crédible ».
Après le massif des Ifoghas dans la région de Kidal, l’opération Serval au Mali s’attaque à ce qui reste du Mujao dans le désert du Tilemsi, au nord de Gao. Mais la chasse aux islamistes s’y avère plus délicate que dans les montagnes.
À peine réuni pour son premier conseil des ministres, le nouveau gouvernement du Mali veut réviser les contrats miniers et pétroliers signés par l’État et n’exclut pas de « renégocier » ceux qui seraient jugés contraires aux intérêts du pays.
Un accrochage entre l’armée malienne et des touaregs armés a eu lieu, mercredi, près de la frontière avec la Mauritanie. Si ses circonstances sont encore floues – l’armée parle de « bandits » et le MNLA affirme qu’il a été attaqué – cet incident illustre la tension palpable qui règne encore au Nord-Mali, une semaine avant l’investiture du président Ibrahim Boubacar Keïta.
La démission forcée de Cheick Modibo Diarra de son poste de Premier ministre, sous la pression de la junte menée par Amadou Haya Sanogo, est encore dans toutes les mémoires au Mali. Retour sur cet épisode peu glorieux de l’histoire de la transition malienne.
Des affrontements ont eu lieu entre des soldats maliens et des éléments du MNLA dans la zone de Foïta, près de la frontière avec la Mauritanie. Des tensions qui surviennent alors que le gouvernement annonce que des Assises du Nord se tiendront dans deux mois.
On le croyait débonnaire, et on l’attendait plutôt en politique intérieure. Surprise : du Mali à la Syrie, le président français, François Hollande, s’est coulé dans les habits du chef de guerre. Histoire d’une métamorphose.
Robert Fowler a été enlevé par Aqmi, au Niger, en 2008. Libéré après quatre mois de captivité au fin fond du Sahara, l’ancien diplomate canadien a écrit un livre, « Ma saison en enfer », pour raconter sa terrible expérience. Interview.
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a annoncé, le 9 septembre, la tenue « dans les jours à venir » des « assises nationales du Nord » pour tenter de régler définitivement la question des rébellions récurrentes dans cette partie du pays. Une démarche qui vise la réconciliation des Maliens, priorité du nouveau chef de l’État.
Le premier gouvernement de l’ère IBK a été formé, dimanche, par le Premier ministre, Oumar Tatam Ly, seulement trois jours après sa nomination. Affirmation des impératifs de réconciliation nationale et de justice, savant mélange de politiciens et de technocrates, c’est un exécutif équilibré et taillé pour durer, même s’il devrait être remanié après les législatives.
Sans doute les jihadistes du nord du Mali n’attendent-ils qu’une seule chose pour revenir : le départ des troupes françaises, contre lesquelles ils ne peuvent rien. Ils sont désorganisés, éparpillés, mais la menace n’a pas été éradiquée.
Le nouveau Premier ministre du Mali, Oumar Tatam Ly, a formé son gouvernement, comprenant des ministres de la Transition et marqué par la création d’un ministère chargé de la Réconciliation et du développement du Nord, selon un décret publié dimanche.
Les États-Unis ont annoncé la reprise de leur aide au Mali, à l’exception de leur assistance militaire, deux jours après la prise de fonction du nouveau président, selon le département d’État vendredi.
En nommant Oumar Tatam Ly, conseiller spécial du gouverneur de la BCEAO, comme Premier ministre, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) entend marquer sa volonté de rupture avec la gouvernance de ses prédécesseurs, Alpha Oumar Konaré (AOK) et Amadou Toumani Touré (ATT).
À 49 ans, Oumar Tatam Ly accède à la primature. Ce banquier a été nommé jeudi Premier ministre par le président Ibrahim Boubacar Keïta entré en fonction la veille.
Fortement dégradé lors du putsch qui a chassé Amadou Toumani Touré (ATT) du pouvoir dans la nuit du 21 au 22 mars 2012, le palais de Koulouba n’est plus en état d’accueillir le nouveau chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Seule solution provisoire : l’ancien domicile officiel des présidents Moussa Traoré et ATT, également en travaux…
Le nouveau président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a prêté serment mercredi en présence de l’ancien président Moussa Traoré et des principaux candidats du premier tour. Une heure plus tôt, au Palais de Koulouba, s’était déroulée la cérémonie de passation de pouvoirs entre le président de transition, Dioncounda Traoré, et son successeur.
La première étape de l’investiture du nouveau président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a eu lieu, mercredi, à Bamako. Une autre cérémonie aura lieu le 19 septembre.
Militaires, religieux, politiques français et voisins, ils l’ont soutenu pendant sa campagne. Qu’il le veuille ou non, IBK, le nouveau président malien, va devoir composer avec eux.
Il a été long le chemin qui a mené Ibrahim Boubacar Keïta au sommet de l’État. Rencontre avec celui qui va prêter serment ce 4 septembre, un homme complexe, aussi à l’aise sur les bancs de la Sorbonne que sur les dunes de Gao, et qui manie les expressions latines et le bambara avec une égale habileté.