Le calme était revenu samedi matin après des violences entre Noirs et Touareg qui ont fait quatre morts à Kidal, ville du nord-est du Mali patrouillée par les soldats de l’ONU et de l’armée malienne, a appris l’AFP de source militaire et auprès d’habitants.
Les autorités judiciaires new-yorkaises ont annoncé vendredi l’inculpation du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar pour l’attaque du complexe gazier d’In Amenas, en Algérie, en janvier dernier, durant laquelle au moins 38 otages de dix pays avaient été tués, dont trois Américains.
Quatre personnes ont été tuées, de nombreuses autres blessées et le marché central a été incendié dans des violences entre Touareg et Noirs dans la ville de Kidal, dans le nord-est du Mali, provoquant un regain de tension un peu plus d’une semaine avant l’élection présidentielle.
Dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 juillet, au moins une personne a été tuée lors de violences entre des Touaregs et des populations noires. À seulement neuf jours du premier tour de l’élection présidentielle, la situation est extrêmement tendue à Kidal.
Le Nigeria va retirer une partie de ses 1 000 soldats stationnés au Mali au sein de la Minusma. Officiellement, Abuja a besoin d’une partie de ses troupes à cause de la situation intérieure. Officieusement, les militaires nigérians s’estiment « pauvrement traités » depuis que l’ONU à pris les opérations en mains.
Selon le parquet de Paris, l’otage français Philippe Verdon a été « assassiné d’une balle dans la tête ». Sa dépouille avait été retrouvée au début du mois de juillet dans le nord du Mali.
Près de 175 000 Maliens sont actuellement réfugiés au Burkina, au Niger et en Mauritanie. Grâce à un dispositif spécial, eux aussi devraient réussir à glisser leur bulletin dans l’urne le 28 juillet, comme les quelque 350 000 déplacés à l’intérieur du territoire malien.
Lors de son arrivée au ministère de la Défense il y a un peu plus de un an, Jean-Yves Le Drian connaissait mal le continent africain. Avec le déclenchement de la crise malienne, il a très vite été lancé dans le grand bain. Il dresse pour « Jeune Afrique » un premier bilan de son action.
Le candidat du Parena à la présidentielle malienne, qui a demandé un report du scrutin, a finalement décidé de ne pas solliciter le suffrage de ses concitoyens le 28 juillet prochain. Il dénonce des violations de la loi électorale.
Ibrahim Boubacar Keïta (dit « IBK »), l’un des principaux candidats à la présidentielle malienne, s’est rendu lundi 15 juillet à Kidal pour une visite de quelques heures.
Dans un communiqué publié le 15 juillet au soir, le président français, François Hollande, a confirmé la mort de Philippe Verdon. Et apporté son soutien aux familles des sept autres otages toujours détenu au Sahel, dont cinq français.
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision France 24, le président malien de transition, Dioncounda Traoré, a assuré que la date de l’élection présidentielle – dont le 1er tour se tiendra le 28 juillet – n’a pas été imposée par la France. Selon lui, ces élections ne seront pas « parfaites » mais « transparentes et justes ».
Les autorités françaises ont indiqué, dimanche 14 juillet, que des « vérifications » sont en cours pour déterminer si le corps retrouvé au début de juillet dans le nord du Mali est celui de l’otage Philippe Verdon. Selon Paris, il y a une « très forte probabilité » pour que ce soit le cas.
Lors d’un entretien télévisé, le président François Hollande a affirmé, dimanche 14 juillet, que « c’est une victoire qui a été remportée » par les forces françaises et africaines au Mali.
Les ministres français des Affaires étrangères et de la Défense, ainsi que des officiers de l’armée française, ont été décorés samedi de l’Ordre national du Mali, au cours d’une cérémonie à Paris, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly, a dénoncé samedi ceux qui s’opposent au retour de l’armée et de l’administration à Kidal, fief des rebelles touareg, appelant à mettre fin aux « provocations », à quinze jours de l’élection présidentielle.
Ce Saint-Cyrien de 41 ans est considéré comme l’éminence grise de la junte qui a renversé, le 22 mars 2012, le président Amadou Toumani Touré (ATT). Ministre de l’Administration territoriale dans le gouvernement de transition et, à ce titre, en charge de l’organisation de l’élection présidentielle, prévue le 28 juillet, Moussa Sinko Coulibaly défend le calendrier controversé du scrutin.
Ancien chef de la diplomatie malienne, négociateur pour le compte du gouvernement malien de l’accord de Ouagadougou, Tiébilé Dramé, 58 ans, est candidat à l’élection présidentielle dont il conteste le calendrier, exigeant son report. Il s’en explique.
Les troupes africaines de la Minusma et les unités françaises de l’opération Serval sont à l’honneur lors du défilé militaire du 14 juillet à Paris présidé par François Hollande.
Cette année, le défilé militaire du 14 juillet aura pour thème l’intervention militaire au Mali. Ce n’est pas la première fois que la France accueille d’autres pays le jour de sa fête nationale.
Le gouverneur de Kidal a effectué jeudi 11 juillet un retour avorté de quelques heures dans la ville à cause des tensions provoquées par la présence de l’armée malienne. Ce retour était censé marquer le retour de l’administration malienne dans le fief des Touaregs.
Orange lance « Orange Money Transfert International », un service de transfert d’argent international par téléphone mobile, désormais disponible entre le Mali, le Sénégal et la Côte d’Ivoire.
Après plus d’une année d’absence, le colonel Adama Kamissoko, le gouverneur de Kidal, est rentré, le 11 juillet, dans cette ville du nord-est du Mali, berceau des Touaregs, où les tensions demeurent vives avec l’armée malienne. Son objectif : préparer le premier tour de la présidentielle du 28 juillet.
À 18 jours de l’élection présidentielle malienne, des candidats réclament officiellement un report du scrutin. Mais le compte à rebours a déjà commencé. La campagne électorale se déroule…
Les incidents se multiplient à Kidal, à moins de trois semaines du premier tour de la présidentielle. Mais le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, l’a réaffirmé, mardi 9 juillet devant les 28 candidats : un report du scrutin ne « résoudrait pas » les problèmes rencontrés sur le terrain.
À quelque 20 jours de la tenue de l’élection au Mali, Tiébilé Dramé, candidat à la présidentielle et artisan d’un accord de paix entre le gouvernement malien et la rébellion touarègue, a officiellement demandé, le 8 juillet, à la Cour constitutionnelle le report du scrutin.
La campagne pour l’élection présidentielle malienne a officiellement débuté dimanche 7 juillet. Mode d’emploi de ce scrutin crucial pour l’avenir du pays, dont le premier tour se tiendra dans moins de trois semaines, le dimanche 28 juillet.
Le premier tour de la présidentielle malienne est prévu le 28 juillet. Une date que d’aucuns jugent précoce pour un scrutin censé remettre le pays sur le chemin de la démocratie. Les 28 candidats annoncés s’affrontent depuis le 7 juillet dans une campagne où les poids lourds côtoient les nouveaux venus. A vos bulletins !
La campagne du premier tour de la présidentielle du 28 juillet débute dimanche au Mali, pays qui a connu, en un an et demi, un coup d’Etat, l’occupation des deux-tiers de son territoire par des jihadistes et une intervention armée étrangère.