Selon une mission civile d’observation du référendum sur le projet de nouvelle Constitution, qui s’est tenu le 18 juin, la participation a été de 28% dans les bureaux où elle a été déployée. Plusieurs sources indiquent aussi que la consultation n’a pas eu lieu dans la région de Kidal, ce que démentent les autorités.
Depuis son arrivée à Bamako, fin 2021, le groupe d’Evgueni Prigojine lorgne les importantes ressources en or du pays. Récupération de permis miniers, création de sociétés locales, orpaillage artisanal, trafic via Dubaï… Toutes les pistes sont exploitées pour tirer profit des mines maliennes.
Dans un communiqué publié le 18 juin, le gouvernement burkinabè a applaudi la demande de retrait de la mission onusienne formulée deux jours plus tôt par les autorités de transition maliennes devant le Conseil de sécurité, à New-York.
Les Maliens étaient appelés aux urnes pour se prononcer sur la nouvelle Loi fondamentale proposée par Assimi Goïta, mais le scrutin ne s’est pas tenu dans de nombreuses parties du territoire.
Ce dimanche 18 juin, les Maliens sont appelés à se prononcer sur le projet de nouvelle Constitution, premier scrutin organisé par le régime de transition d’Assimi Goïta.
Entravée dans ses opérations depuis plusieurs mois et contestée par l’opinion publique malienne, la Mission onusienne a été priée de plier bagage, ce vendredi, par les autorités de transition au pouvoir à Bamako.
Réseaux vieillissant, régions privées d’électricité, scandales à répétition dans les entreprises publiques… L’électrification du continent, objet de tant de promesses, est à la peine. Pour pallier ce déficit, les Africains s’équipent eux même. Décryptage en infographies.
Juste avant la grande exposition « Dakar-Djibouti, contre-enquêtes », prévue en 2025 au musée du Quai-Branly – Jacques Chirac, en France, Sotheby’s met en vente, ce 21 juin, une partie du fonds de la marchande d’art Hélène Leloup. Une collection constituée entre la fin de l’ère coloniale et le début de l’indépendance du Mali qui a permis à cette spécialiste des arts dogons d’engranger de confortables profits.
Alors que le Musée du quai Branly organisera en 2025 une grande exposition sur la mission Dakar-Djibouti, Sotheby’s met en vente, le 21 juin, la collection de la marchande d’art africain Hélène Leloup, une habituée des plus-values à sept chiffres. Premier volet de notre enquête sur une spoliation qui ne dit pas son nom.
Peut-on être en même temps marchand d’art et commissaire d’exposition ? C’est le cas d’Hélène Leloup, « pionnière » de l’art africain selon ses hagiographes, dont le fonds sera mis aux enchères lors d’une vente organisée par sa fille, Marie-Victoire Leloup, chez Sotheby’s-Paris, le 21 juin .
À l’heure où la question des restitutions est plus que jamais d’actualité, certains marchands qui ont profité de l’absence de lois patrimoniales au début des indépendances tentent de rendre les Africains responsables des méfaits de quelques trafiquants. Et se posent en « white saviors » des œuvres animistes.
Le président russe et le chef de la junte malienne se sont entretenus par téléphone pour évoquer leur relation bilatérale. D’après Moscou, le colonel Goïta a « remercié » son interlocuteur pour son aide humanitaire et sécuritaire.
Mohamed Youssouf Bathily dit « Ras Bath », militant, polémiste et animateur, est jugé à Bamako pour avoir déclaré que l’ancien Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, mort en détention, avait été « assassiné ».
Le chef de la junte au pouvoir à Bamako a demandé à ses compatriotes de se rendre aux urnes pour approuver le projet de Loi fondamentale, qui sera soumis à référendum le 18 juin.
Au Mali, à l’orée de la semaine du référendum constitutionnel du 18 juin, les anciens rebelles du Nord continuent de s’opposer à la tenue du scrutin. Ils estiment que la nouvelle loi fondamentale, défendue notamment par le Premier ministre, ne prend pas en compte les dispositions de l’accord d’Alger.
Recherché par la justice de son pays, ce militant de la gauche malienne a choisi l’exil afin d’échapper à ce qu’il qualifie d’« assassinat politique prémédité ». Pour Jeune Afrique, il évoque le régime de transition d’Assimi Goïta, ses ambitions politiques et ses aspirations révolutionnaires nullement entravées.
Lamine Seydou Traoré a démissionné le 31 mai. Depuis plusieurs mois, les populations dénonçaient les lourdes perturbations du réseau électrique du nord au sud du pays.
Dans une plainte formulée depuis sa cellule, le militant Youssouf Bathily accuse Idrissa Touré d’avoir profité de ses fonctions pour l’arrêter illégalement en mars.
Au Mali, les lois votées ou en passe de l’être – notamment le projet de future Constitution – alimentent les doutes sur les ambitions du colonel putschiste. Certains estiment qu’il peut se présenter, d’autres non. Le principal intéressé, lui, reste silencieux.
Yelema, la formation de l’ancien Premier ministre, a déposé plainte contre le député Amadou Albert Maïga pour dénonciation calomnieuse. Celui-ci avait accusé le parti d’avoir fait tuer des gens à Kidal.
Ivan Maslov, le chef opérationnel du groupe paramilitaire russe au Mali, a été sanctionné par le Trésor américain. Relais de Evgueni Prigojine à Bamako, il a débarqué dans le pays en 2021 pour y superviser l’arrivée de ses mercenaires.
Victime d’un accident vasculaire cérébral qui l’a mis sur la touche pendant près de quatre mois, le Premier ministre malien a repris son poste en décembre dernier mais peine à retrouver son envergure passée au sein du régime de transition.
Connu dans le monde entier, l’artiste malien multiplie les prises de position polémiques en concert et sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, c’est la France qu’il étrille et tous ceux qui, à ses yeux, combattent les intérêts de son pays.
Dix ans après sa création, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali est à la croisée des chemins. Ses relations avec la junte au pouvoir sont au plus bas et ses possibilités d’accès au terrain sont désormais très limitées.
Selon une enquête conjointe de plusieurs médias français, des militaires auraient tenté de se servir du journaliste comme appât pour localiser un chef jihadiste malien. L’armée aurait renoncé in extremis, sans toutefois essayer d’empêcher le rapt du reporter.
Dans un communiqué publié le 13 mai, les autorités de transition maliennes ont annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour « atteinte à la sûreté extérieure de l’État […] et complot militaire ».
Il y a huit ans jour pour jour, le 15 mai 2015, le gouvernement malien signait l’accord de paix d’Alger qui mettait fin aux hostilités avec les rebelles indépendantistes du Nord. Depuis, son application semble au point mort et les relations entre les parties signataires sont au plus bas.
Les résultats de l’enquête des Nations unies ont été rendus publics ce 12 mai. Attendus depuis des mois, ils confirment les exactions commises par l’armée malienne et les mercenaires de Wagner.