L’état d’urgence qui était en vigueur au Mali depuis le 12 janvier, a été levé samedi à la veille du lancement de la campagne pour le premier tour de l’élection présidentielle du 28 juillet, a appris l’AFP auprès du ministère de la Sécurité.
L’armée malienne est entrée vendredi pour la première fois depuis plus d’un an dans Kidal, ville du nord du Mali occupée par des jihadistes puis des rebelles touareg, devant ainsi permettre que le premier tour de la présidentielle du 28 juillet s’y tienne comme dans le reste du pays.
Le 1er juillet au Mali, la Minusma a succèdé à la Misma. En pratique, les 6 000 hommes de la seconde seront versés dans la première. Simple… mais seulement en apparence.
Gilbert Diendéré, chef d’état-major particulier du président Compaoré, mémoire du régime, homme de l’ombre depuis plus d’un quart de siècle, n’était plus réapparu, depuis le printemps 2012 et la libération des otages occidentaux dans le désert nord-malien. Jusqu’au 23 juin dernier, où il était à Kidal.
Afin de rendre hommage aux différents protagonistes de l’intervention militaire au Mali, la célèbre avenue parisienne des Champs-Élysées verra défiler des militaires africains le 14 juillet.
À la recherche d’un sélectionneur depuis le départ de Patrice Carteron au TP Mazembe (RDC) fin mai et l’intérim d’Amadou Pathé Diallo, le Mali a retenu trois noms : ceux des Français Manuel Amoros, Claude Le Roy et Didier Six. Qui ne sont pas encore candidats…
Malgré la signature de l’accord de Ouagadougou, le 18 juin, entre Bamako et le MNLA, l’armée malienne n’est toujours pas entrée à Kidal. En cause : des divergences d’interprétation qu’une commission mixte a été chargée d’aplanir. Au bout de plusieurs jours de dialogue à Bamako, l’optimisme est de mise.
Ses rapports avec la France, ses liens avec le capitaine Sanogo et avec l’armée, la question du Mouvement national de libération de l’Azawad… Le chef du Rassemblement pour le Mali, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), s’est confié à Jeune Afrique.
En baisse marquée en 2012, le chiffre d’affaires en Afrique de l’Ouest du géant industriel anglo-néerlandais Unilever souffre notamment des effets de la crise malienne.
La nouvelle mission de stabilisation de l’ONU au Mali, la Minusma, a été officiellement mise en place, lundi 1er juillet, lors d’une cérémonie à Bamako. D’ici fin décembre, elle sera constituée de quelque 12 600 Casques bleus chargés de sécuriser la partie nord du pays.
L’heure est venue, ce 1er juillet, pour le déploiement de la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Et pour les retrouvailles de deux « vieux amis »…
Quelque 6 000 soldats africains présents au Mali vont intégrer à partir de lundi la nouvelle force de paix de l’ONU qui aura la difficile mission d’assurer la sécurité et la stabilité de ce pays qui a traversé en 2012 la plus grave crise de son histoire.
Depuis le lancement de l’opération Serval au Mali, le 11 janvier dernier, l’armée française lutte contre les djihadistes avec le soutien de l’armée malienne ainsi que des soldats tchadiens. En hommage à leur engagement, ces forces ainsi que des Casques bleus de la mission onusienne Minusma ont été invitées à défiler le jour de la fête nationale française.
À un mois du scrutin présidentiel au Mali, les candidats déclarés se déploient petit à petit sur les réseaux sociaux. Si Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est le plus suivi sur Twitter, c’est son adversaire Soumaïla Cissé qui l’emporte largement sur Facebook. Mais la bataille électorale 2.0 ne fait que commencer…
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) du Mali a émis jeudi 27 juin d’importants doutes sur la possibilité de tenir le premier tour de l’élection présidentielle le 28 juillet. D’après lui, la production et la distribution des cartes d’électeurs ont pris beaucoup de retard.
Le capitaine Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012 qui a précipité le Mali dans la crise, a demandé « pardon » au peuple malien mercredi, a appris l’AFP de source militaire.
Les Casques bleus de l’ONU se déploieront sur le territoire malien à partir du 1er juillet. Pour les autorités françaises, ce passage de relais à la force onusienne met fin à six mois d’intervention tricolore réussie.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé, mardi 26 juin, le déploiement, dès lundi prochain, de plusieurs milliers de Casques bleus au Mali afin de stabiliser le pays. De son côté, l’Union européenne a annoncé le versement de 90 millions d’euros pour consolider l’État malien.
L’ancien Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, a annoncé mardi 25 juin sa candidature à l’élection présidentielle malienne, dont le premier tour est prévu le 28 juillet.
Députée de Bourem, à 80 km au nord de Gao, Haïdara Aïchata Cissé, dite « Chato », est pour l’instant la seule femme candidate déclarée à la présidentielle malienne prévue le 28 juillet. Une position qu’elle considère comme un « atout », même si beaucoup pensent le contraire.
Calendrier serré, fichier électoral à actualiser, populations déplacées : il sera difficile de garantir l’exemplarité du scrutin présidentiel qui va se tenir en juillet au Mali. Source de futures contestations ?
Dans un communiqué officiel, le Mujao a proposé de relâcher un des diplomates algériens qu’il retient en otage contre la libération de trois de ses combattants détenus en Algérie.
Des proches des Français détenus par Al-Qaïda ont exigé un retour rapide des otages du Sahel, refusant de se contenter de déclarations du président François Hollande dimanche selon lesquelles ils sont toujours « vivants », d’autres appelant à une reprise rapide des négociations.
Le père et le frère de Pierre Legrand, l’un des quatre otages français retenus prisonniers au Sahel par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) depuis le 16 septembre 2010, ont décidé de porter plainte, vendredi 21 juin, pour enlèvement et séquestration, mais également mise en danger de la vie d’autrui. La plainte dénonce notamment de possibles manquements à la sécurité d’Areva et d’une filiale du groupe Vinci, Sogea-Satom, pour laquelle travaillait l’otage français.
Le gouvernement malien et les rebelles touaregs ont signé le 18 juin un accord préliminaire en vue de l’organisation de l’élection présidentielle à Kidal. Pour certains Maliens, cet accord sert davantage les intérêts des rebelles que ceux du pays. Tiébilé Dramé, émissaire de Bamako lors des négociations et probable futur candidat au fauteuil présidentiel, revient pour « Jeune Afrique » sur la signature de cet accord.
Les chefs des partis politiques qui seront présents à la présidentielle malienne du 28 juillet sont conviés à des entretiens, depuis le 20 juin, par le chef de l’État par intérim, Dioncounda Traoré. Younoussi Traoré, président de l’Union pour la République et la démocratie (URD) a été l’un des premiers responsables reçus.