Ils étaient candidats au scrutin qui devait se tenir en 2012. Le coup d’État a interrompu le processus. Aujourd’hui, ils se repositionnent dans la course à la présidentielle malienne, enfin lancée après la signature de l’accord de Ouagadougou avec les rebelles touaregs, le 18 juin.
L’armée voulait la reconquérir par la force, le gouvernement a négocié pour pouvoir y tenir les élections. Mais Kidal, la grande ville du Nord, peu peuplée, n’aura pas de réel impact sur la présidentielle malienne.
Dans la capitale malienne, Bamako, les réactions étaient (presque) unanimes mardi 18 juin, après la signature à Ouagadougou d’un accord entre le pouvoir malien et rebelles touaregs occupant Kidal (nord-est du Mali).
Bamako et les rebelles touaregs ont signé, mardi 18 juin à Ouagadougou un accord intérimaire permettant d’organiser l’élection présidentielle à Kidal, dans le nord du Mali.
L’accord entre le pouvoir malien et les rebelles touaregs qui contrôlent Kidal, dans le nord du Mali, devrait être signé à Ouagadougou à l’occasion d’une cérémonie au palais présidentiel prévue à partir de 15H30 (heure locale et GMT), en présence du chef de l’État burkinabé, Blaise Compaoré.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Troisième volet d’une série sur l’histoire militaire récente du Mali : l’inventaire des forces armées, en hommes et en matériels, juste avant la défaite face aux jihadistes, au début de 2012.
Selon une mission d’enquête de l’Unesco au Mali, Tombouctou a davantage souffert de l’occupation jihadiste qu’on ne l’avait redouté. Jeune Afrique vous propose de voyager à travers la « Ville aux 333 saints » grâce à un webdocumentaire.
À Ouagadougou, depuis le 8 juin, autorités maliennes et rebelles touaregs tentent de trouver un accord sur le sort de Kidal. Un émissaire affirme que Bamako est prêt à signer un accord si leurs amendements sont acceptés.
Dimanche 16 juin, le pouvoir malien et les rebelles touaregs occupant Kidal, dans le nord du Mali, n’avaient toujours pas trouvé d’accord sur le nouveau projet mis au point en vue de la présidentielle de juillet. La médiation burkinabè attend désormais la réaction des deux camps.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a confirmé pour la première fois qu’un de ses chefs, l’Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, a été tué lors de combats dans le nord du Mali, sans préciser de date, dans un communiqué diffusé, le 15 juin, par l’agence privée mauritanienne en ligne ANI.
Depuis le 8 juin, le gouvernement malien discute à Ouagadougou avec les rebelles touaregs qui contrôlent la ville de Kidal. Objectif : parvenir à un accord pour permettre la tenue de la présidentielle prévue le 28 juillet sur l’ensemble du pays. Mais, les deux parties peinent toujours à trouver un compromis.
Dans un rapport visant une « stratégie intégrée », l’ONU invite les pays du Sahel à renforcer leurs systèmes d’alerte, échanger des informations et coordonner leur surveillance des frontières pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé.
Les questions de la justice, du cantonnement des rebelles, du retour de l’armée à Kidal et de l’organisation institutionnelle et administrative font partie des principales difficultés rencontrées dans les négociations entre Bamako et le MNLA à Ouagadougou.
Dans un rapport sur les enfants et les guerres, l’ONU accuse les groupes islamistes, les rebelles touaregs mais également des milices gouvernementales dans le nord du Mali d’avoir recruté des centaines d’enfants dans leurs rangs.
Alors que les tractations à Ouagadougou sur le statut de Kidal traînent en longueur entre Bamako et le MNLA, l’administration malienne travaille d’arrache-pied aux préparatifs de la présidentielle dont le premier tour est prévu le 28 juillet. S’il n’est pas sûr que les délais seront tenus, les autorités se veulent rassurantes.
Lors de la remise du prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix à François Hollande, le 5 juin à l’Unesco, pas un convive n’a adressé le moindre remerciement au Tchad pour son engagement dans la libération du Mali. Idriss Déby Itno l’a très mal pris.
Mustapha Yatabaré a terminé meilleur buteur de la Ligue 2 française avec Guingamp (23 buts), promu en Ligue 1. Mais avec le Mali, accroché dimanche 9 juin par le Rwanda (1-1) à Bamako, l’espoir d’une qualification pour la Coupe du monde 2014 passe par un succès face au Bénin le 16 juin.
À Bamako, d’intenses tractations ont échoué, le 12 juin, à convaincre le pouvoir malien de signer le compromis accepté par les rebelles touaregs occupant Kidal, en vue de la présidentielle de juillet. La signature d’un accord devrait prendre encore plusieurs jours.
Dans la nuit du 11 au 12 juin, un grand camp de la gendarmerie, situé dans la partie nord de Niamey, la capitale nigérienne, a été attaqué par un commando non identifié.
Le premier des quatre bataillons de l’armée malienne qui doivent bénéficier de la Mission de formation de l’Union européenne au Mali (EUTM) a terminé sa préparation, le 8 juin à Koulikoro. Mais ses soldats ont boycotté la cérémonie de clôture, par défiance envers leur hiérarchie.
Pendant qu’on tente de gérer la situation de Kidal à Ouagadougou, les Nations unies avancent avec inquiétude sur la constitution de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
Fort de son expérience dans le maintien de la paix, le général rwandais Jean-Bosco Kazura a été désigné, le 10 juin, commandant de la Minusma, la mission onusienne qui devrait être déployée au Mali à partir du 1er juillet. Un poste qui était pourtant convoité par le Tchad…
À Ouagadougou, selon la médiation burkinabè, on s’achemine progressivement vers la conclusion d’un accord entre le pouvoir malien et les rebelles touaregs occupant Kidal, dans le nord-est du Mali. Malgré la « méfiance » qui persiste.
Les islamistes liés à al-Qaïda présents au Mali restent une menace pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, estime le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon dans un rapport obtenu par l’AFP dimanche.
Les négociations entre le pouvoir malien et les rebelles touaregs occupant Kidal, dans le nord-est du Mali, ont commencé samedi. La médiation burkinabè a appelé à une cessation des hostilités en vue de la présidentielle en juillet.
La médiation burkinabè a appelé samedi à la cessation des hostilités entre l’armée malienne et les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord-est du Mali, à l’ouverture de négociations à Ouagadougou.
Les négociations entre les autorités maliennes et les groupes armés touareg occupant la ville de Kidal (nord-est), qui devaient s’ouvrir vendredi à Ouagadougou, ont été reportées à samedi en raison d’une exigence de dernière minute de Bamako.
Alors que l’armée malienne resserre son étau autour de Kidal, le gouvernement et les groupes armés touaregs se retrouvent vendredi 7 juin à Ouagadougou pour des négociations en vue de l’élection présidentielle de juillet. Les tractations pourraient durer tout le week-end.