Le président français, François Hollande, a annoncé, le 25 mai à Addis-Abeba, qu’il convierait les dirigeants africains à Paris « à la fin de l’année » pour un sommet consacré « à la paix et à la sécurité » sur le continent africain.
Règlement de la question touarègue, préparation de l’élection présidentielle, reconstruction du pays, composition de la future Minusma… Tous ces sujets ont été abordés lors de la réunion des donateurs, qui s’est tenue à Bruxelles, le 15 mai.
Les chefs des armées de Mauritanie et du Sénégal souhaitent renforcer les patrouilles et le contrôle des points de passage à leurs frontières. Objectif ? Mieux lutter contre la menace terroriste accrue dans la sous-région.
Deux attentats-suicides contre une caserne de l’armée nigérienne à Agadez et un site d’Areva à Arlit ont fait jeudi 23 mai une vingtaine de morts. D’après plusieurs communiqués jihadistes, ces attaques sanglantes, d’abord revendiquées par le Mujao, ont été « supervisées » par le jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar. Le célèbre chef jihadiste menace même de mener d’autres opérations contre la France et ses alliés.
Du Mali à l’Afrique du Sud, en passant par la Côte d’Ivoire et la RDC, les droits de l’homme ont souffert sur le continent africain en 2012. Mais au-delà de dégradations liées essentiellement à des crises politiques, l’Afrique a suscité quelques bonnes surprises, comme la tenue d’élections pacifiques au Sénégal ou au Kenya. C’est donc le portrait d’une Afrique très contrastée que l’ONG Amnesty International dresse dans son rapport annuel sur les droits humains, publié le 23 mai.
Un attentat-suicide à la voiture piégée a visé, jeudi 23 mai au petit matin, une caserne militaire à Agadez, dans le nord du Niger. Revendiqué par le Mujao, l’attaque a fait, selon un premier bilan officiel, au moins 23 morts – 18 militaires, un civil et quatre kamikazes – et plusieurs blessés. Un cinquième assaillant est retranché dans un local de la caserne. Les sources sont contradictoires sur le fait qu’il retienne – ou pas – des élèves officiers en otages.
Selon un premier bilan officiel, 23 personnes – 18 militaires, quatre kamikazes et un civil – ont été tuées dans une attaque à la voiture piégée contre une caserne militaire à Agadez, jeudi 23 mai au petit matin. Un cinquième assaillant retient en otages de jeunes élèves officiers dans un local.
Patrice Carteron, le sélectionneur des Aigles du Mali, s’est engagé mercredi 22 mai pour deux ans avec le TP Mazembe (RDC). La Fédération malienne a décidé de saisir la Fifa pour rupture abusive de contrat.
Alors que la traque des islamistes au Mali se poursuit, la Chine propose d’envoyer 500 soldats au Mali. De nouvelles troupes qui pourraient être intégrées à la Minusma qui comptera 12 600 casques bleus.
Drôle de statut pour Tiébilé Dramé. En tant que conseiller spécial de Dioncounda Traoré, il est désormais chargé d’engager des contacts avec les groupes armés du nord du Mali. Mais il souhaite en même temps rester candidat de son parti pour la présidentielle prévue en juillet.
Mercredi 22 mai, le Français Patrice Carteron (42 ans) a été officiellement nommé entraîneur du TP Mazembe. Une volonté de retrouver les terrains au quotidien, mais qui fait grincer des dents au Mali, dont il est le sélectionneur depuis juillet dernier.
Avant Abdelaziz Bouteflika, de nombreux présidents africains sont allés se faire soigner au mystérieux hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris. De Mathieu Kérékou à Dioncounda Traoré en passant par Blaise Compaoré, Jeune Afrique vous propose de découvrir en images les célèbres patients africains du « Val ».
Fini le mythe du nomade irrédentiste ? Alors que leurs voisins maliens sont dans la tourmente, les Touaregs du Niger semblent apaisés et intégrés. Reportage…
Exclusif. Moïse Katumbi tient son entraîneur. Le président du TP Mazembe (RDC) s’est mis d’accord avec Patrice Carteron, le sélectionneur du Mali, qui va s’engager pour deux ans.
Tiébilé Dramé, l’émissaire malien pour le Nord, a rencontré lundi 20 mai à Ouagadougou le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional dans la crise malienne. La médiation burkinabè compte engager dans les « prochains jours » des discussions avec les groupes armés qui occupent la ville de Kidal (Nord-Est).
D’eux, on sait peu de chose. La discrétion fait partie du contrat… Question de sécurité. Leur rôle, pourtant, est essentiel. Rencontre avec ces cuisiniers hors pair qui s’activent derrière les fourneaux présidentiels.
Cinquante ans de l’Union africaine, quel bilan en matière du respect des droits de l’homme sur le continent ? Sidiki Kaba, président d’honneur de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) livre à Jeune Afrique son analyse.
Business, sécurité, diplomatie… Un demi-siècle après la création de l’OUA – et un peu moins de trente ans après s’en être retiré -, le Maroc n’a jamais été aussi présent au sud du Sahara.
Patrice Carteron, le sélectionneur du Mali, est depuis quelques jours à Lubumbashi. Pas forcément un hasard, quand on sait que Moïse Katumbi, le président du TP Mazembe, est à la recherche d’un entraîneur.
Soumeylou Boubéye Maïga, ex-ministre malien de la Défense, a annoncé lundi 20 mai la création d’une nouvelle formation politique. Son « objectif immédiat » est de participer à la prochaine présidentielle, qui doit se tenir en juillet.
L’armée française est intervenue dans la nuit de vendredi à samedi contre un groupe armé qui avait pris le contrôle d’une localité malienne jusque-là contrôlée par les rebelles touareg du MNLA, a appris samedi l’AFP de sources militaires.
À l’issue d’un entretien avec François Hollande à Paris, le président malien de transition Dioncounda Traoré s’est dit « sûr » que le MNLA était « prêt » à un « dialogue sincère ». Plus de quatre mois après le début de l’intervention militaire franco-africaine au Mali, le mouvement armé touareg occupe toujours la ville de Kidal, dans le nord du pays.
Affrontements en République Démocratique du Congo, visite de Valérie Trierweiler au Mali, immolation par le feu de jeunes tunisiens… Revivez en image avec « Jeune Afrique » les moments forts de la semaine.
Dans une interview à Euronews, jeudi 16 mai, le président malien de transition, Dioncounda Traoré, s’est montré hostile à toute indépendance du nord du pays au profit des rebelles touaregs. Mais il affirme que « si la décentralisation est mise en œuvre correctement, tout le monde y trouvera son compte ».
La conférence des pays donateurs pour le Mali a mobilisé mercredi 15 mai environ 3,25 milliards d’euros pour la reconstruction du pays. Les principaux contributeurs sont l’Union européenne, la Banque mondiale, le FMI, la Banque islamique d’Investissement (BID), ainsi que des dizaines de pays.
Au Mali, les acteurs de la crise souhaitent participer pleinement au dialogue qui s’amorce. Pendant que la délégation de l’Union européenne à Bamako rencontrait la Commission dialogue et réconciliation pour un partage d’expérience, les cadres du MNLA se formaient en Italie aux techniques de la négociation.
Une dizaine de chefs d’État et les grandes institutions internationales se rassemblent, mercredi 15 mai, à Bruxelles pour une conférence intitulée « Ensemble pour le renouveau du Mali ». Objectif : trouver deux milliards d’euros pour financer le plan de reconstruction du pays.