L’entraînement a commencé au camp militaire de Koulikoro où se déroule la première session de formation dispensée par la mission européenne de reconstruction de l’armée malienne (EUTM Mali). Fin juin, les hommes de la nouvelle armée malienne prendront la route pour le nord du pays. Reportage.
Baba Ould Cheikh, le maire de la petite ville de Tarkint, dans le nord du Mali, a été arrêté mercredi 10 avril. Il est accusé de trafic international de drogue.
Dramane Dembélé a été désigné, jeudi 11 avril, candidat de l’Adema, le principal parti politique malien, pour l’élection présidentielle prévue en juillet.
Le Premier ministre malien par intérim, Diango Cissoko, est arrivé dans la matinée du jeudi 11 avril à Gao. Il s’agit de la première visite d’un chef du gouvernement malien dans cette ville depuis le début de la crise malienne, il y a plus d’un an.
Michael Sheehan, haut responsable américain, a jugé « totalement incapable » le contingent des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) envoyé au Mali. Grincements de dents…
Trois mois après le début de l’intervention militaire franco-africaine au Mali, l’essentiel semble acquis mais les doutes demeurent. Les groupes islamistes armés, qui contrôlaient la moitié nord du pays, ont battu en retraite et quitté les grandes villes qu’ils occupaient. Mais la menace jihadiste est encore loin d’être neutralisée. 11 janvier – 11 avril : retour sur trois mois de guerre au Mali.
Les préparatifs pour de futures négociations entre le gouvernement central de Bamako et le MNLA sont en cours. Le Premier ministre malien par intérim, Diango Cissoko, doit bientôt se rendre à Kidal.
Les contingents des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) envoyés au Mali constituent une « force totalement incapable » qui « n’a pas été à la hauteur », a affirmé le 9 avril un haut responsable du Pentagone, Michael Sheehan. Une déclaration qui coïncide avec le début du retrait officiel de l’armée française engagée sur le terrain.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé, lundi 8 avril, à une résolution « urgente » de la crise au Sahara occidental, craignant les retombées du conflit malien dans la région sahélienne.
D’après le ministre de l’Économie et des Finances français Pierre Moscovici, une conférence doit avoir lieu à la mi-mai en Europe pour réunir des fonds destinés à aider le Mali à se relever de la crise.
Son deuxième mandat, qu’il achèvera en 2015, devrait être le dernier, selon la Constitution. Pourtant, le chef de l’État burundais, Pierre Nkurunziza, n’exclut pas de se lancer à nouveau dans la course.
Les Français ne veulent pas s’éterniser dans le Nord et, à New York et à Paris, on pense déjà à l’avenir. Qui prendra le relais pour sécuriser le territoire ? L’armée malienne en est incapable, et les Casques bleus, seuls, ne suffiront pas.
Les forces françaises ont lancé, dimanche 7 avril à l’aube, l’une des opérations les plus importantes en termes d’effectifs engagés depuis le début du conflit au Mali.
Ayman Al-Zawahiri, le chef d’Al-Qaïda, a menacé la France, en raison de son intervention militaire au Mali, dans un message audio diffusé le dimanche 7 avril.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Deuxième volet d’une série sur l’histoire militaire récente du Mali : l’état des lieux des services de renseignement en 2012, année de la chute d’ATT.
Des exercices militaires franco-ivoiriens se sont déroulés samedi à Lomo, à 200 km au nord d’Abidjan, pour la préparation et la participation de 235 soldats de Côte d’Ivoire, un bataillon logistique à la force africaine déployée au Mali (Misma).
Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, s’est rendu à Gao, au Mali, le samedi 6 avril. C’est le premier chef d’État à avoir visité la grande ville du Nord-Mali depuis sa libération.
Un soldat malien a été tué par balle et un policier blessé samedi à Bamako lors d’une opération de désarmement de policiers réputés proches des auteurs du coup d’Etat de mars 2012, a-t-on appris samedi de source militaire.
Les responsables maliens ont réitéré vendredi leur volonté d’organiser des élections au mois de juillet, en recevant le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, venu prendre le pouls politique à Bamako, annonçant le maintien d’un millier de soldats sur le sol malien.
Une mission d’information sur l’opération Serval, comprenant quatorze députés français, doit se rendre dans la plupart des pays ayant participé à la guerre au Mali.
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, est en visite à Bamako, vendredi 5 avril. Objectif : insister sur la nécessité d’une réconciliation et sur l’organisation d’élections en juillet, malgré une situation encore instable dans le nord comme dans le sud.
Triste spectacle à Bamako, où une nouvelle fusillade entre policiers rivaux a éclaté, dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 avril. Quelques heures plus tôt, le gouvernement se montrait pourtant confiant sur l’organisation d’élections en juillet.
Pour les personnalités politiques, Twitter est devenu un véritable enjeu de pouvoir et de communication. Mais sur le continent, les équipes qui se disputent la domination de la twittosphère sont des célébrités du rap. Tour d’horizon, en tweets et en musique, des « leaders d’opinion » de l’Afrique subsaharienne.
Le président français a achevé jeudi 4 avril au soir sa visite officielle au Maroc, perturbée par le retentissant scandale de l’affaire Cahuzac. Mais du côté des relations franco-marocaines, rien de bien nouveau sous le soleil. D’ailleurs… il pleuvait !
Choquant. C’est ce que pensent de nombreux responsables politiques maliens et observateurs africains d’une phrase prononcée par François Hollande, lors de son interview télévisée du 27 mars dernier.
Le président français François Hollande a débuté, dans l’après-midi du mercredi 3 avril, une visite d’État au Maroc destinée à conforter les bonnes relations entre les deux pays. Un voyage diplomatique largement eclipsé, cependant, par la mise en examen de l’ex-ministre français du Budget Jérôme Cahuzac.
« Coupable » d’avoir publié dans son journal une lettre ouverte mettant en cause les avantages accordés au capitaine putschiste Sanogo, le directeur de publication du « Républicain », Boukary Daou, a été arrêté par la Sécurité d’État et détenu pendant 27 jours. Une sérieuse violation de la liberté de la presse et de l’État de droit au Mali, sur laquelle revient son avocat, Me Lamissa Coulibaly.