La rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a refusé samedi de désarmer avant toute négociation avec les autorités maliennes, comme le lui demande l’Afrique de l’Ouest, et a réclamé l’envoi d’une mission de paix de l’ONU dans le pays.
Après avoir passé la journée de jeudi dans le nord du Mali avec les soldats français, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est entretenu vendredi 8 mars à Bamako avec le Premier ministre malien de transition, Diango Cissoko, et le président par intérim Dioncounda Traoré.
« Nous avons fait un prisonnier français » au nord du Mali, a déclaré le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, vendredi 8 mars sur la radio Europe 1. Existence d’une filière jihadiste en France, menaces contre les ressortissants français en Afrique : les services de sécurité de l’Hexagone sont en alerte maximum.
L’armée tchadienne est celle qui a connu les plus lourdes pertes au nord du Mali face aux jihadistes. Le 22 février, 26 de ses soldats sont morts dans le massif de l’Adrar des Ifoghas. Explications.
Le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, a tenu à saluer, depuis Gao, « les qualités professionnelles, le courage, le sang-froid, le don de soi » des troupes françaises engagées au Mali.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé jeudi 7 mars dans le nord-est du Mali pour faire une visite surprise aux troupes françaises qui y combattent les groupes islamistes armés. Il doit ensuite se rendre à Gao et Bamako.
D’après le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, des tests ADN sont actuellement pratiqués sur des corps d’islamistes tués au Mali. Objectif : déterminer si les deux chefs de guerre Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar, entre autres, font bien partie des victimes.
Au Mali, et alors que les combats se poursuivent dans le nord du pays, une Commission dialogue et réconciliation (CDR) va être officiellement créée. L’annonce a été faite, mercredi 6 mars, par décret du Conseil de ministres.
« À partir du mois d’avril, il y aura une diminution du nombre de soldats français au Mali », a affirmé le président français, François Hollande, mercredi 6 mars à Varsovie. « Les forces africaines (…) appuyées par des Européens, prendront alors le relais », a-t-il précisé.
Un quatrième soldat français a été tué, mercredi 6 mars, au Mali. Il participait à une opération dans l’est du pays, à 100 km de Gao. Son décès a été annoncé par l’Élysée dans un communiqué.
La confusion règne toujours sur le sort d’Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar, deux chefs jihadistes que l’armée tchadienne affirme avoir tués lors des récents combats dans le massif de l’Adrar des Ifoghas, à l’extrême nord du Mali. Mardi, RFI et Paris Match publient la même photo d’un homme mort. Pour le premier média, il s’agit du corps de Belmokhtar. Pour le second, c’est celui d’Abou Zeid.
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, a réaffirmé, lundi 4 mars, que les deux chefs islamistes Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar avaient été tués « lors des affrontements qui ont eu lieu le 22 février et 2 mars » dans le nord du Mali. Alger, Paris et Bamako refusent, quant à eux, de confirmer ou d’infirmer leur mort.
L’armée française, actuellement déployée dans l’Adrar des Ifoghas, dans le nord du Mali, a diffusé des vidéos des combats au sol contre les groupes islamistes armés.
Hormis au Tchad, aucune source officielle n’a confirmé la mort d’Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar, les deux principaux chefs du jihadisme sahélien. Une situation confuse sur laquelle les principaux bélligérants observent la plus grande discrétion.
S’il fallait un visage à cette guerre, ce pourrait être le sien. Adversaire farouche des insurgés touaregs et des islamistes armés, El Hadj Ag Gamou est le nouveau maître de la ville de Gao, dans la partie nord du Mali. Bien décidé à se venger de ceux qui l’ont humilié.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a appelé « à la prudence » après les annonces par N’Djamena de la mort des chefs jihadistes Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar. De son côté, le chef d’état-major des armées, l’amiral, Edouard Guillaud, a estimé, lundi 4 mars, que la mort de Abou Zeid était « probable ». Samedi, deux soldats, un français et un tchadien, sont morts lors d’affrontements dans le massif des Ifoghas.
Des dizaines de combattants islamistes et un soldat français ont été tués au cours de violents combats dans le nord-est du Mali, dans les régions de Gao et du massif des Ifoghas, où seraient détenus des otages français, suscitant de nouvelles inquiétudes sur leur sort.
Le président tchadien Idriss Déby a reçu samedi les familles des 26 soldats tchadiens morts dans des affrontements avec les forces jihadistes dans le nord du Mali le 22 février et assuré que l’Etat allait les prendre en charge.
L’armée tchadienne a annoncé dans un communiqué, samedi 2 mars au soir, que le chef jihadiste et trafiquant Mokhtar Belmokhtar avait été tué au nord du Mali. Si elle est confirmée, sa mort et celle de Abou Zeid, un autre chef d’Aqmi, constitueraient un gros revers pour la mouvance radicale armée.
La mort présumée d’un des principaux chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, Abdelhamid Abou Zeid, restait à confirmer samedi mais son annonce par le président du Tchad a relancé les inquiétudes sur le sort des otages français détenus dans la région.
Des officiers des services de sécurité algériens ont identifié l’arme mais pas le corps présenté comme celui d’Abdelhamid Abou Zeid, le plus radical des chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, donné pour mort dans des combats au Mali, a rapporté samedi le journal algérien El-Khabar.
Le président tchadien Idriss Déby Itno a affirmé, vendredi 1er mars, que des soldats tchadiens ont tué l’émir d’Al Qaïda au Maghreb islamique, Abou Zeid. Les autorités françaises et algériennes n’ont pour le moment pas confirmé l’information mais des tests ADN seraient en cours afin de vérifier l’identité d’un corps qui pourrait être celui du chef jihadiste.
Le gouvernement malien a déclaré jeudi 28 février que la production d’or avait augmenté de 15% en 2012, passant de 43 à 50 tonnes, ce malgré la guerre et la gravité de la crise politique.
Les autorités françaises ont refusé, vendredi 1er mars, de confirmer la mort dans le nord du Mali d’Abdelhamid Abou Zeid, l’un des principaux chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). De leur côté, des médias algériens assurent que des tests ADN sont en cours pour tenter de identifier le corps de l’émir d’Aqmi.
Une cinquantaine de jihadistes ont été arrêtés sur une île du fleuve Niger près de Gao, dans le nord du Mali. Dirigées par le colonel malien touareg El Hadj Ag Gamou, les opérations militaires étaient toujours en cours dans cette zone, vendredi 1er mars à la mi-journée.