Burkinabè, Maliens, Nigériens… Ils sont des centaines à être enlevés chaque année par le JNIM ou par d’autres groupes jihadistes. Dans l’indifférence quasi générale.
Obligé de composer avec les juntes au pouvoir en Guinée, au Burkina Faso et au Mali, le président ivoirien Alassane Ouattara tente de trouver la bonne formule.
Chaque libération est l’aboutissement d’un lent et discret processus de médiation, mené par des intermédiaires aux profils variés. Parmi eux, une poignée de négociateurs aguerris.
Ces dernières années, le nombre d’enlèvements au Mali, au Burkina Faso et au Niger a explosé. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), devenu expert en la matière, en a fait un pilier de sa stratégie d’expansion dans la région.
Les militaires au pouvoir ont procédé samedi à un remaniement ministériel partiel, au lendemain de l’annonce du retrait de la Minusma et huit jours après le résultat favorable d’un référendum au projet de nouvelle Constitution.
Juste après l’annonce du retrait de la mission de l’ONU au Mali, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a renouvelé son « soutien indéfectible » au pays lors d’un entretien téléphonique avec son homologue à Bamako, selon un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères.
Après avoir été priés de plier bagage « sans délai » par Bamako, les Casques bleus onusiens devront quitter le Mali d’ici au 31 décembre 2023, selon une résolution votée par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Souvent tenue pour responsable des violences, la religion a mauvaise presse dans les régions en proie à des conflits. Mais elle rassemble aussi, selon Habibou Bako et Rachel Forster, de l’ONG Search for Common Ground.
Ce vendredi 30 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies étudiera une résolution de la France donnant aux Casques bleus jusqu’au 31 décembre pour quitter le Mali. Un départ que Bamako souhaite le plus rapide possible.
Selon les informations de JA, l’ancien ministre malien des Mines Lamine Seydou Traoré, beau-frère de Sadio Camara, le ministre de la Défense, a attiré l’attention des douaniers à son arrivée à l’aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle.
La brève rébellion d’Evgueni Prigojine contre le Kremlin pourrait avoir des conséquences en Afrique. Si la tension est un peu retombée sur le front ukrainien et à Moscou, les questions demeurent à Bamako et à Bangui.
Les Maliens ont approuvé avec 97% des voix le projet de nouvelle Constitution soumis à référendum par la junte dirigée par Assimi Goïta, selon des résultats officiels provisoires délivrés par l’autorité électorale.
Convaincus que les Casques bleus devaient quitter le Mali, les responsables onusiens souhaitaient négocier ce sujet avec les autorités… Avant qu’elles ne prennent tout le monde de court, à la surprise générale.
La tête fang de la collection de la marchande Hélène Leloup, estimée entre 4 et 6 millions d’euros, ne s’est pas vendue, ainsi qu’une dizaine d’autres pièces. L’intervention du Collectif Gabon Occitanie pourrait avoir dissuadé des acheteurs potentiels.
L’influent leader religieux est farouchement opposé au projet de nouvelle loi fondamentale soumis à référendum le 18 juin dernier. Désormais, il ne retient plus ses coups contre les colonels au pouvoir.
Le gouvernement malien a officiellement demandé à la mission onusienne, présente dans le pays depuis dix ans, de plier bagage. Un retrait qui prendra du temps, et qui doit encore être voté par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Selon le président ivoirien Alassane Ouattara, le prochain sommet de l’organisation régionale se repenchera sur la tenue des scrutins devant marquer la fin des transitions en Afrique de l’Ouest.
Selon une mission civile d’observation du référendum sur le projet de nouvelle Constitution, qui s’est tenu le 18 juin, la participation a été de 28% dans les bureaux où elle a été déployée. Plusieurs sources indiquent aussi que la consultation n’a pas eu lieu dans la région de Kidal, ce que démentent les autorités.
Depuis son arrivée à Bamako, fin 2021, le groupe d’Evgueni Prigojine lorgne les importantes ressources en or du pays. Récupération de permis miniers, création de sociétés locales, orpaillage artisanal, trafic via Dubaï… Toutes les pistes sont exploitées pour tirer profit des mines maliennes.
Dans un communiqué publié le 18 juin, le gouvernement burkinabè a applaudi la demande de retrait de la mission onusienne formulée deux jours plus tôt par les autorités de transition maliennes devant le Conseil de sécurité, à New-York.
Les Maliens étaient appelés aux urnes pour se prononcer sur la nouvelle Loi fondamentale proposée par Assimi Goïta, mais le scrutin ne s’est pas tenu dans de nombreuses parties du territoire.
Ce dimanche 18 juin, les Maliens sont appelés à se prononcer sur le projet de nouvelle Constitution, premier scrutin organisé par le régime de transition d’Assimi Goïta.
Entravée dans ses opérations depuis plusieurs mois et contestée par l’opinion publique malienne, la Mission onusienne a été priée de plier bagage, ce vendredi, par les autorités de transition au pouvoir à Bamako.
Réseaux vieillissant, régions privées d’électricité, scandales à répétition dans les entreprises publiques… L’électrification du continent, objet de tant de promesses, est à la peine. Pour pallier ce déficit, les Africains s’équipent eux même. Décryptage en infographies.
Juste avant la grande exposition « Dakar-Djibouti, contre-enquêtes », prévue en 2025 au musée du Quai-Branly – Jacques Chirac, en France, Sotheby’s met en vente, ce 21 juin, une partie du fonds de la marchande d’art Hélène Leloup. Une collection constituée entre la fin de l’ère coloniale et le début de l’indépendance du Mali qui a permis à cette spécialiste des arts dogons d’engranger de confortables profits.
Alors que le Musée du quai Branly organisera en 2025 une grande exposition sur la mission Dakar-Djibouti, Sotheby’s met en vente, le 21 juin, la collection de la marchande d’art africain Hélène Leloup, une habituée des plus-values à sept chiffres. Premier volet de notre enquête sur une spoliation qui ne dit pas son nom.
Peut-on être en même temps marchand d’art et commissaire d’exposition ? C’est le cas d’Hélène Leloup, « pionnière » de l’art africain selon ses hagiographes, dont le fonds sera mis aux enchères lors d’une vente organisée par sa fille, Marie-Victoire Leloup, chez Sotheby’s-Paris, le 21 juin .
À l’heure où la question des restitutions est plus que jamais d’actualité, certains marchands qui ont profité de l’absence de lois patrimoniales au début des indépendances tentent de rendre les Africains responsables des méfaits de quelques trafiquants. Et se posent en « white saviors » des œuvres animistes.