Le chef des putschistes maliens Amadou Haya Sanogo avait été nommé à ce poste par décret présidentiel en août 2012. Il vient d’être officiellement investi, le 13 février, à la tête du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité.
L’armée française a désamorcé, mercredi 13 février au matin, une bombe artisanale composée de 600 kilos d’explosifs dans le centre de Gao. De son côté, l’Organisation des nations unies (ONU) redoute une spirale de « violence catastrophique » au Mali.
Le roi du Maroc, Mohammed VI, approuve sans réserve l’intervention française au Mali. Et rappelle que la menace terroriste pèse sur l’ensemble de la région.
L’approche de la Mauritanie pour combattre Aqmi a permis de « démanteler un grand nombre de cellules terroristes dormantes » et « a réussi à mettre en échec des opérations terroristes qui visaient la déstabilisation du pays », selon le ministre de la Défense, Ahmed Ould Ideye. Il l’a déclaré, mardi 12 février, à Nouakchott.
Ousmane Madani Haïdara, le prédicateur le plus célèbre du Mali, le vice-président du Haut Conseil islamique (HCI), et Mahmoud Dicko, l’influent président du HCI, s’opposent aux jihadistes.
Alors que l’intervention des armées française et africaines est entrée depuis ce week-end dans une deuxième phase, la branche d’Al-Qaida dans la Péninsule arabique (Aqpa) a appelé au jihad contre ce contre cette « croisade contre l’islam ».
Mali, RDC, Rwanda, Sahara occidental, Madagascar… Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, répond aux questions – et critiques – avec son habituelle mesure de diplomate aguerri.
Par peur d’un attentat, les forces de sécurité maliennes ont évacué, lundi 11 février, le plus grand marché de Gao, au Nord-Mali. Au cours des trois derniers jours, la ville a été la cible de plusieurs attaques et attentats-suicides commis par des jihadistes.
Une fosse commune contenant les corps de deux civils arabes a été découverte près de la ville de Tombouctou. Selon des témoins, les deux victimes avaient été arrêtées le 28 janvier par l’armée malienne, le jour même de la reprise de la ville aux jihadistes.
Unanimes, les chefs d’État du continent ont salué, lors du sommet de l’UA (27 et 28 janvier), l’intervention militaire française au Mali. Mais celle-ci démontre aussi leur incapacité à régler leurs problèmes seuls. Et relance la question d’une force d’interposition africaine.
Reprise il y a plus de deux semaines par les armées malienne et française, Gao est la cible d’attentats et d’attaques perpétrés par les groupes islamistes armés depuis plusieurs jours. Dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 février, un hélicoptère de l’armée française a bombardé le commissariat central de la ville dans lequel se trouvaient des islamistes armés.
Une subvention de 58 millions d’euros a été allouée le 9 février au gouvernement malien, relançant une coopération interrompue à la suite d’allégations de détournement des crédits versés.
Que faire maintenant que les grandes villes du Nord-Mali ont été libérées ? Comment éliminer les islamistes armés ? Un mois après le début de l’intervention française, il y a toujours beaucoup de questions… Et peu de réponses.
Des combats opposant soldats maliens et islamistes ont éclaté dimanche après-midi dans le centre de Gao, la plus grande ville du Nord-Mali, récemment reprise par les militaires français et maliens aux groupes islamistes armés, frappée par deux attentats suicides en deux jours.
L’explosion qui a secoué dans la nuit de samedi à dimanche la ville de Gao, dans le nord du Mali, a été provoquée par un nouvel attentat suicide, le second en deux jours, a-t-on appris dimanche de source militaire.
Les quatre hommes interpellés mardi en région parisienne dans le cadre d’une enquête sur une filière de jihadistes vers le Mali ont été mis en examen samedi soir à Paris, et deux d’entre eux placés en détention provisoire.
Le Mali, comme lors de l’édition 2012, a pris la troisième place de la Coupe d’Afrique des Nations 2013 en dominant le Ghana 3 à 1 samedi à Port-Elizabeth.
Les soldats maliens renforçaient samedi la sécurité dans la région de Gao, dans le nord du Mali, après l’arrestation de deux jeunes portant des ceintures d’explosifs et au lendemain du premier attentat suicide recensé dans le pays.
Le duo malien Amadou et Mariam a remporté la Victoire de l’album de musiques du monde pour « Folila », vendredi lors de la cérémonie au Zénith de Paris.
L’attentat-suicide qui s’est produit à Gao, le 8 février, fait redouter aux habitants de la ville d’autres actions du même type. En brousse aussi, l’insécurité règne : les jihadistes mènent une guerre de mouvement pour échapper aux forces alliées – essentiellement maliennes, françaises et tchadiennes – qui les traquent.
La France, comme les autres pays occidentaux, paye des rançons pour la libération de ses ressortissants détenus en otages au Sahel. C’est ce qu’a affirmé Vicky Huddleston, l’ancienne ambassadrice des Etats-Unis au Mali. Quelques 17 millions de dollars auraient ainsi été versés aux salafistes pour la libération de quatre Français enlevés en 2010 au nord du Niger.
Selon l’état-major des armées françaises, les troupes de l’opération Serval ont pris le contrôle de Tessalit, à 90 km de la frontière algérienne. En appui : de nombreuses frappes aériennes et des soldats tchadiens.
Des affrontements ont eu lieu, vendredi 8 février, dans le camp du Régiment des commandos parachutistes (RCP) de Djicoroni, à Bamako. Le quartier général des « Bérets rouges », fidèles à l’ex-président Amadou Toumani Touré, a été assiégé par différents corps des forces de sécurité. On compte au moins deux morts, des adolescents.
Un kamikaze s’est fait exploser vendredi à Gao (nord-est du Mali) et est mort sur le coup près de soldats maliens dont l’un a été légèrement blessé, a indiqué à l’AFP un adjudant de l’armée malienne. Le Mujao revendique l’attaque.