Comment va l’ancien Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra, assigné à résidence par la junte malienne de Amadou Haya Sanogo ? Pas très bien si l’on en croit ses proches.
L’intervention française au Mali contre les jihadistes était certainement inévitable. Pour autant, les risques de voir apparaître un nouvel Afghanistan aux confins du Sahel ne sont pas à exclure. Une guerre juste ? Sans doute. Mais jusqu’à quand ?
Mercredi 23 janvier, les hommes d’Abou Zeid, encore présents à Tombouctou, mettent le feu aux manuscrits de l’un des centres Ahmed Baba, en représailles au soutien de la population à l’offensive franco-malienne. Une semaine plus tard, les informations parcellaires qui arrivent de Tombouctou font état de destructions moins importantes que redouté.
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, doit envoyer au Mali plus de 2 000 soldats réputés aguerris et très bien entraînés. Habitués au combat dans les dunes, ces méharistes peuvent faire la différence.
Le Premier ministre britannique David Cameron a entamé mercredi 30 janvier une visite historique en Algérie. Il y a notamment scellé un partenariat de sécurité entre les deux pays, deux semaines après l’attaque meurtrière sur le site gazier d’In Amenas par un commando jihadiste.
Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, déclare que les dissidents d’Ansar Eddine sont « disqualifiés » pour dialoguer avec Bamako. Mais que le MNLA pourrait faire partie d’une solution politique négociée à la crise – comme le suggère Paris. Une pilule qui sera dure à avaler pour l’opinion publique malienne.
Depuis qu’un juge d’instruction avait signé leur ordonnance de mise en liberté provisoire, le 18 janvier, ils attendaient dans un camp de la gendarmerie malienne. La libération des 29 personnes concernées, dont de nombreux Bérets rouges, a eu lieu ce 30 janvier. Parmi ces derniers, Malamine Konaré, un fils de l’ex-chef de l’État malien et ancien président de la Commission de l’Union africaine, Alpha Oumar Konaré.
On pourrait s’y perdre. Allié des islamistes radicaux l’année dernière, puis évincé par Ansar Eddine et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) se propose aujourd’hui d’aider l’armée française dans la reconquête du Nord-Mali. Revendiquant quelque 10 000 combattants, ce qui paraît peu vraisemblable, le mouvement touareg semble prêt à beaucoup pour revenir dans le jeu. Sans vraiment se soucier de sa crédibilité.
Les accusations d’exactions commises par l’armée malienne se multiplient. Jeudi 24 janvier, deux habitants de Niono auraient ainsi, selon un témoignage, été abattus par des militaires. Deux Maliens « à la peau claire », précise le témoin. Retour sur les précédents historiques qui font craindre le pire.
Depuis l’entrée en guerre de la France au Mali et l’attaque du site gazier d’In Amenas, dans le sud-est de l’Algérie, les États-Unis ont décidé de déployer des drones armés en Afrique du Nord et en Afrique de l’Ouest, notamment à partir du Niger et du Burkina Faso.
Les troupes françaises sécurisaient, mercredi 30 janvier au matin, l’aéroport de Kidal. Paris souhaite désormais que les troupes africaines prennent le relais de son action au Nord-Mali.
Les autorités maliennes espèrent pouvoir organiser des élections crédibles d’ici à la fin de l’année. Mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres, dans un pays traumatisé par la guerre contre les jihadistes.
Mardi 29 janvier, au siège de l’Union africaine (UA), à Addis-Abeba, les donateurs internationaux ont promis 455,53 millions de dollars pour le Mali. De nombreux pays d’Afrique, mais aussi l’Europe, le Japon, les États-Unis, ou encore les Nations unies étaient présents.
L’occupation du Nord du Mali par les rebelles islamistes n’a pas porté préjudice au secteur. Mais une période d’incertitudes s’ouvre avec le coup d’envoi de l’intervention militaire française.
Pour faire face à la menace terroriste sur son sol, alors que ses soldats se déploient au Mali contre les jihadistes, le Sénégal renforce son dispositif sécuritaire à ses frontières. Les populations et les communautés religieuses sont invitées à la vigilance.
Au lendemain de la reprise de Tombouctou par les armées française et malienne, le président ivoirien s’est exprimé mardi 29 janvier à la tribune de la conférence des donateurs internationaux – au siège de l’Union africaine (UA) – destinée à financer le déploiement de la Misma et la restructuration de l’armée malienne.Selon Alassane Ouattara, 8 000 soldats doivent être déployés, et 950 millions de dollars sont nécessaires à la reconstruction du Mali.
Le groupe B de la CAN 2013 a rendu son verdict. Le Ghana est sorti en tête grâce à sa large victoire face au Niger (3-0) qui termine à la dernière place. Les Black Stars seront accompagnés par les Aigles du Mali, qui profitent de leur match nul face à la RDC. ( …).
Si l’opération Serval profite d’un consensus national, les pouvoirs politique et militaire maliens sont loin d’avancer dans la même direction. Les différends entre le président par intérim Dioncounda Traoré et le capitaine putschiste Amadou Haya Sanogo sont en particulier loin d’être réglés.
Les armées française et malienne ont pris le contrôle total de Tombouctou, lundi 28 janvier. La veille au soir, elles avaient déclenché une opération terrestre et aérienne, maîtrisant rapidement l’aéroport et les différents accès menant à la mythique « Cité aux 333 saints ».
Comment les lecteurs de Jeune Afrique perçoivent-ils la guerre au Mali ? Voici quatre témoignages représentatifs des nombreuses lettres reçues par la rédaction de votre hebdomadaire.
Le groupe B rendra son verdict à l’issue des rencontres Mali-RDC (à Durban) et Niger-Ghana (à Port Elizabeth). Les Aigles et les Blacks Stars sont en ballotage favorable, mais les Congolais ont largement les moyens de contrarier les plans du troisième de la dernière CAN.
Depuis le début du conflit malien, la ville de Markala, située à 280 km au nord-est de Bamako, est devenue un véritable refuge pour les soldats. Après les contingents maliens et français, la ville a accueilli avec bienveillance les 160 premiers soldats burkinabè. Reportage.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, 70 ans cette année, poursuit dans la discrétion son travail d’honnête courtier dans le conflit des Grands Lacs.
Dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 janvier, les armées française et malienne ont lancé une offensive sur Tombouctou. Lundi matin, elles ont pris le contrôle total de la « Cité aux 333 saints » sans combattre, selon Reuters. Le maire de la ville, Hallé Ousmane, se réjouit de cette reconquête, tout en déplorant vivement l’incendie, provoqué par des islamistes en fuite, du centre Ahmed Baba qui abrite les célèbres manuscrits anciens de sa commune.
Face à l’avancée jihadiste vers Bamako, la France s’est lancée dans une intervention à hauts risques. Les premiers succès de l’opération Serval n’y change rien : personne ne sait comment évoluera un conflit sans précédent. Retour sur les premiers pas de l’engagement militaire français au Mali et le nouveau costume de « chef de guerre » endossé par François Hollande.
Lundi 28 janvier au matin, des soldats français et maliens contrôlaient les accès à Tombouctou et l’aéroport à l’issue d’une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 janvier.
L’Iran n’est pas membre de l’Union africaine (UA), mais ce dimanche 27 janvier, une délégation iranienne s’est invitée au centre des conférences d’Addis-Abeba pour condamner la guerre au Mali.