L’Union africaine (UA), réunie dimanche en sommet à Addis-Abeba, a déploré, par la voix de son président sortant, la lenteur africaine à agir pour défendre le Mali et « salué » l’intervention militaire française.
Une colonne de soldats français et maliens se dirigeait dimanche vers la cité mythique de Tombouctou, au lendemain de la reconquête lors d’une offensive éclair de Gao, la plus grande ville du nord du Mali, où des soldats de la force africaine se sont déployés.
Avec seulement deux points en deux rencontres, le Maroc pourrait quitter la CAN 2013 en cas de défaite ou même de match nul face à l’Afrique du Sud dimanche à Durban, alors que le Cap Vert et l’Angola, toujours en course pour la qualification, s’affronteront à Port Elizabeth.
L’aviation française a bombardé des positions islamistes dans leur fief de Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, tout en poursuivant dimanche la prise de contrôle de Gao, la plus importante ville du nord du Mali, reconquise lors d’une offensive éclair.
La ville de Gao (nord-est du Mali) a été reprise samedi par les armées française et malienne et des « contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivent sur zone pour prendre le relais des forces » françaises, a annoncé le ministère de la Défense.
Soldats français et maliens ont pris samedi le contrôle de l’aéroport de Gao, un des principaux bations des islamistes dans le Nord du Mali dont un groupe a annoncé au même moment vouloir « négocier la libération » d’un otage français.
Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a annoncé samedi à l’AFP être prêt à négocier la libération de l’otage français qu’il détient depuis deux mois après son enlèvement au Mali.
La Force internationale d’intervention au Mali doit être composée de 3 300 hommes. Mais la mission demande à être précisée, et l’arrivée des soldats reste lente.
Couper la retraite aux jihadistes et les empêcher d’atteindre les montagnes du nord du Mali, où les combats risquent d’êtres compliqués. Tel est l’objectif assigné aux forces tchadiennes et nigériennes qui entrent au Mali par le nord-est.
Pour tenter de freiner la force africaine en cours de déploiement au Nord-Mali, des jihadistes on dynamité le pont de Tassiga, à la frontière nigérienne, dans la nuit de jeudi à vendredi 25 janvier. Ils pourraient tenter de s’en prendre à d’autres infrastructures de même nature, alors que la force franco-malienne progresse vers Gao et Tombouctou.
Les filles Obama, la prise d’otages à In Amenas, la Coupe d’Afrique des Nations, le soldat français au foulard à tête de mort, les législatives en Israël… Revivez la semaine en images avec Jeune Afrique.
Des positions des groupes islamistes armés au sud de Gao (Nord-Est) ont été visées, jeudi 24 janvier, par des frappes aériennes françaises. Et de nouvelles accusations d’exactions de la part de l’armée malienne ont été rapportées.
Pour l’islamisme radical, qui est en plein développement au Sahel, la langue de Molière pourrait prendre de l’importance. Sur la Toile, le jihad s’explique aussi en français, afin de ne pas épargner l’Afrique francophone et sa diaspora.
Le Ghana a dominé le Mali (1-0) sur la pelouse du stade Nelson Mandela Bay à Port Elizabeth. Les Black Stars s’emparent ainsi provisoirement de la première place du groupe B.
Depuis le début de l’intervention militaire franco-africaine au Mali, les groupes islamistes armés ont subi des pertes humaines et matérielles. Mais restent dotés de moyens importants.
Dirigés par Alghabass Ag Intalla, des membres du mouvement islamiste et touareg Ansar Eddine ont annoncé, mercredi 23 janvier, dans un communiqué, avoir fait dissidence. Ils créent leur propre faction, baptisée Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), affirment vouloir participer au dialogue politique et demandent « l’arrêt des hostilités ».
Lors de l’ouverture du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), devant les ministres des Affaires étrangères des pays du continent, la présidente de la Commission de l’UA a reconnu le rôle important de la communauté internationale, et de la France, en particulier, dans le rétablissement de l’intégrité territoriale du Mali.
Jeudi 24 janvier, l’horizon pourrait s’éclaircir dans le groupe B, à l’issue des rencontres RDC-Niger et Mali-Ghana. Une journée où les Black Stars vont jouer gros, après leur match nul inaugural face aux Léopards de Claude Le Roy.
Deux organisations de défense des droits de l’homme demandent l’ouverture d’une enquête sur des exactions que des soldats de l’armée malienne auraient commises dans le centre du pays, notamment à Sévaré, Mopti et Niono. Une affaire prise très au sérieux par Paris et Bamako, alors que des troupes africaines commencent à se déployer dans le pays.
Bien accueilli par la critique et le public, le dernier album d’Oxmo Puccino, natif de Bamako, vient d’être nominé, en France, aux Victoires de la musique.
En France, les critiques vont bon train contre le Qatar, soupçonné de soutenir les jihadistes au Nord-Mali. Qu’en est-il réellement ? Le point sur ce que l’on sait.
Les islamistes armés qui occupent le nord du Mali se sont préparés à l’intervention militaire actuelle depuis de longs mois. Ils devraient rapidement adopter une stratégie de guérilla sur laquelle les forces françaises et africaines pourraient bien se casser les dents.
Selon des sources concordantes, des frappes aériennes françaises ont pris pour cible un « centre de commandement » d’Aqmi à Tombouctou. Les États-Unis ont par ailleurs annoncé le transport d’équipement et de personnel français vers le Mali pour soutenir l’opération de reconquête du nord.
Déjà accordée en 2012, la troisième licence de téléphonie globale au Mali a finalement été réattribuée au consortium Planor – Monaco Télécom International. Le Malien Cesse Komé, précédemment associé au groupement, en est désormais exclu.