L’état d’urgence, instauré le 12 janvier, deux jours après l’offensive surprise lancée par des groupes islamistes armés, a été prolongé de trois mois. La décision a été prise, lundi 21 janvier, lors d’un conseil des ministres extraordinaire.
Le Liberia enverra « bientôt » des troupes au Nord-Mali. Le pays devient ainsi le onzième à contribuer à la Mission internationale de soutien au Mali (Misma).
Alors que l’intervention franco-malienne contre les jihadistes s’accélère au Nord-Mali, avec la reprise des villes de Diabali et de Douentza, les Bamakois retrouvent le moral. Mais la crainte des attentats est présente dans les esprits.
Peter Bouckaert est directeur de la section Urgences de Human Rights Watch. Il confie à Jeune Afrique son analyse de la situation au Mali, où l’armée française intervient depuis le 11 janvier au côté de Bamako pour défaire les islamistes qui occupent le Nord.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a confirmé lundi 21 janvier la reprise des villes de Diabali et Douentza, dans le centre du Mali, par les forces maliennes et françaises.
Pour l’heure, l’unité de façade derrière l’intervention militaire tient. Mais la présence prolongée des Français, les risques de bavures et les premières exactions imputées aux soldats maliens sont de lourdes menaces.
La guerre au Mali se joue sur le terrain. Mais pas seulement. Les islamistes radicaux ont en effet compris tout l’intérêt qu’il pouvait avoir à prolonger la lutte sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, Ansar Eddine commence à répondre à la communication de l’armée française et de la présidence malienne. Son modèle : les islamistes Shebab en Somalie, qui font figure de précurseurs en la matière.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a affirmé, dimanche 20 janvier, que « l’objectif » de Paris était « la reconquête totale » du Mali. Sur le terrain, les forces françaises et maliennes poursuivent leur déploiement et sont entrées, lundi, dans la localité de Diabali sans rencontrer de résistance.
Le Ghana, un des grands favoris de la CAN-2013, est tombé de haut en étant rejoint par une rafraîchissante équipe de la RDC (2-2), dans le groupe B où le Mali a peiné pour vaincre le Niger, sur un but de Seydou Keita (1-0), dimanche à Port Elizabeth.
Le 13 janvier, Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, annonce que des avions Rafale français ont survolé l’Algérie pour bombarder les sites jihadistes autour de Gao. Précipitant ainsi Alger dans le conflit malien. Aujourd’hui, Jeune Afrique apprend que les avions de chasse sont en réalité passés au-dessus du Maroc.
Deux colonnes de soldats français progressaient dimanche vers le nord du Mali, occupé par des combattants islamistes, alors que plusieurs pays ont répondu à l’appel lancé la veille par Paris et les dirigeants ouest-africains à une aide internationale accrue.
Au Nord-Mali, les populations touareg et arabes qui attendent d’être libérés des islamistes radicaux craignent en même temps le retour des soldats de l’armée malienne. Une psychose qui en fait déjà fuir certains.
Les dirigeants ouest-africains réunis samedi à Abidjan ont appelé l’ONU à fournir « immédiatement » son appui logistique et financier à l’envoi « sans plus tarder » de la force militaire régionale au Mali, la France leur demandant en même temps de se déployer « le plus vite possible ».
Les dirigeants ouest-africains réunis samedi à Abidjan ont appelé à une mobilisation internationale « plus large » dans les opérations militaires au Mali, où soldats français et maliens combattent des groupes islamistes armés, dans l’attente du déploiement d’une force africaine.
Une importante réunion devait se dérouler samedi à Abidjan sur le déploiement de la force ouest-africaine au Mali, où l’armée, appuyée par les troupes françaises, a poursuivi sa progression vers le nord, reprenant la ville de Konna (centre) aux islamistes.
Le maire de Diabali, Oumar Diakité, a annoncé le vendredi 18 janvier la reprise de la ville stratégique de Diabali, conquise quatre jours plus tôt par les islamistes radicaux. Mais la situation ne serait pas encore si claire.
Le Mali est en guerre depuis le vendredi 11 janvier 2013. Sur le terrain, les combats opposent les groupes islamistes armés (Aqmi, Ansar Eddine et Mujao) aux forces françaises, maliennes et africaines. Suivez au jour le jour l’évolution de la situation avec la carte interactive de Jeune Afrique.
Les militaires maliens affirment avoir repris, jeudi 17 janvier, le contrôle total de la petite ville de Konna, dans le centre du pays. Par ailleurs, près de cent soldats nigérians et togolais, premiers éléments de la force ouest-africaine déployée au Mali, sont arrivés dans la journée à Bamako.
La France apparaît pour le moment bien isolée sur le terrain dans l’intervention contre les islamistes radicaux au Mali. En attendant le déploiement des forces de la Cedeao et des pays africains tels que le Tchad et le Burundi, les soutiens n’arrivent qu’au compte-goutte, notamment en provenance de l’Europe. Passage en revue de l’aide, hors-africaine, apportée à la France.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé jeudi 17 janvier que 1 400 militaires français étaient désormais engagés dans les opérations contre les islamistes armés au Mali. De leur côté, les premiers renforts tchadiens ont quitté N’Djamena mercredi soir.
Que se passe-t-il lorsqu’un journaliste croise par hasard, dans le nord du Mali, la route de Mokhtar Belmokhtar, l’un des djihadistes les plus recherchés au monde ? Récit d’une rencontre avec un émir d’Aqmi.
Plusieurs otages et ravisseurs islamistes ont été tués jeudi par l’armée algérienne sur un site gazier du centre-est de l’Algérie, a affirmé un porte-parole islamiste cité par l’agence mauritanienne en ligne Nouakchott information (ANI).
Une attaque terroriste menée par des jihadistes a visé, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 janvier, la base du site gazier d’In Amenas, dans le sud-est de l’Algérie. Les ravisseurs détiennent 41 otages étrangers à l’intérieur de la base. Ils sont encerclés par l’armée algérienne.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert une enquête mercredi sur les crimes de guerre présumés commis depuis janvier 2012 sur le territoire du Mali, où quelque 800 soldats français sont déployés, a annoncé le bureau du procureur.
La major italienne ENI, premier producteur d’hydrocarbures du continent, a annoncé qu’elle se retirait du Mali. Le minier Randgold Resources assure quant à lui qu’il peut continuer à opérer normalement malgré l’escalade militaire des derniers jours.
Des combats « au corps à corps » opposaient mercredi soldats français des forces spéciales et combattants islamistes à Diabali, à 400 km au nord de Bamako, ont indiqué deux sources de sécurité.
Après cinq jours de raids aériens contre les positions des islamistes radicaux, la France a pour la première fois engagé, mardi 15 janvier, des troupes au sol au Mali. Cette intervention sur le terrain vise notamment à reprendre la petite ville de Diabali (ouest) tombée la veille aux mains des jihadistes.
Les groupes islamistes armés, ciblés depuis cinq jours par les raids aériens français, ont quitté les grandes villes du Nord-Mali. Pour certains experts, ce qui ressemble à une retraite précipitée serait en réalité un replis stratégique bien calculé.