Le chef de l’État mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, a affirmé la disponibilité de son pays à venir en aide à l’armée malienne, lors d’une rencontre avec son homologue français, François Hollande, le mardi 15 janvier à Abou Dhabi. Contrairement à ce qu’il avait répété jusqu’à maintenant.
Intervention française contre les islamistes au Mali, opération commando en Somalie, islamisme au Maghreb, leçons du Printemps arabe… Mathieu Guidère, professeur d’islamologie à l’Université de Toulouse-II et ancien professeur à l’école militaire de Saint-Cyr, éclaire les positions des différents groupes islamistes extrêmistes en Afrique, du Sahel au Maghreb.
Au quatrième jour de l’opération Serval, les combattants jihadistes ont quitté leurs fiefs de Gao et Tombouctou mais se sont repliés vers l’ouest du Mali, s’emparant de la ville de Diabali. En visite à Abou Dhabi, François Hollande a annoncé mardi 15 janvier un renforcement du dispositif militaire français en attendant l’arrivée de forces africaines, d’ici « une bonne semaine ».
Le président français François Hollande a annoncé mardi à Abou Dhabi que le nombre de militaires français engagés dans l’opération au Mali, où de nouvelles frappes dans la nuit ont atteint leur objectif, était de 750 et que leur nombre allait augmenter.
Les rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) ont proposé, lundi 14 janvier, de soutenir au sol l’offensive française contre les groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali. Sur le terrain, les avions français ont de nouveau bombardé des positions jihadistes dans la ville de Douentza, à 800 km au nord de Bamako.
Le chef de la diplomatie burkinabè et représentant du médiateur dans la crise malienne estime que la logique de guerre à l’œuvre au Mali ne remet pas en cause la question du dialogue.
Le mercredi 9 janvier, les jihadistes du Nord-Mali se sont emparés de la ville de Konna, à 70 km de Mopti. Deux jours plus tard, ils la perdaient à l’issue de violents combats contre l’armée malienne, appuyée par les forces françaises. Pourquoi, les jihadistes ont-ils décidé de se lancer dans une telle opération ? Éléments de réponse.
Des combattants jihadistes menés par Abou Zeid, l’un des chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), se sont emparés lundi 14 janvier de la ville de Diabali, à environ 400 km au nord de Bamako. Un peu plus tôt dans la journée, un responsable du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a annoncé que les islamistes radicaux allaient « frapper le coeur de la France ».
Dimanche 13 janvier, l’armée française a pour la première fois bombardé des positions islamistes dans le nord du pays, à Gao et Kidal, au coeur des territoires jihadistes. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée au Mali doit se réunir lundi 14 janvier à la demande de la France.
Les frappes aériennes se poursuivent au centre du Mali, le long de la frrontière avec la Mauritanie notamment contre les troupes d’Al Qaïda au maghreb islamique (Aqmi). Kidal et Gao ont également été bombardées, dimanche 13 janvier, et les islamistes délogés de leurs bases dans cette dernière. A Tombouctou, les islamistes auraient commencé à fuir, selon Sahara Médias. Le MNLA a réagi à l’intervention de la France et de l’armée malienne, se déclarant prêt à s’impliquer dans « la lutte contre le terrorisme ».
Des raids aériens de l’armée française sont en cours au Mali pour « liquider » les groupes armés islamistes, a indiqué dimanche matin le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à la télévision. Un lieutenant d’Iyad Ag Ghaly, chef d’Ansar Eddine, a été tué.
La France, intervenant en soutien à l’armée malienne, a stoppé samedi l’avancée des islamistes dans le centre du Mali, où les pays d’Afrique de l’Ouest accélèrent leurs préparatifs pour déployer leurs troupes. Un sommet extraordinaire de la sous-région doit avoir lieu, samedi 19 janvier, à Abidjan.
La France a affiché sa détermination à poursuivre son opération militaire aux côtés de l’armée malienne pour stopper l’avancée des jihadistes et permettre la mise en oeuvre des résolutions de l’ONU, malgré la mort, dès le premier jour, d’un militaire français. François Hollande a estimé, dans une allocution, samedi 12 janvier, que « la mission de la France [n’était] pas achevée ».
L’armée malienne, appuyée par des forces françaises, a pris le contrôle complet de la ville de Konna (centre) samedi après de violents affrontements qui ont fait « une centaine de morts » dans les rangs des combattants islamistes venus du Nord, a indiqué l’état-major malien.
Le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, a confirmé, samedi 12 janvier au matin, qu’un hélicoptère français appartenant aux forces spéciales participant aux combats contre les miliciens islamistes d’Ansar Eddine a été abattu hier, vendredi, au Mali. Un lieutenant de l’armée est décédé. Un autre soldat français est porté disparu.
Le président du comité de soutien à deux des huit otages français retenus au Sahel a demandé vendredi que François Hollande fasse intervenir les forces spéciales françaises pour libérer les otages dans les camps où ils sont détenus.
La crise malienne est entrée dans une nouvelle phase, vendredi 11 janvier. Le président français, François Hollande, a indiqué que les forces armées françaises s’étaient engagées dans les combats au Mali, en soutien de l’armée malienne, afin de repousser l’offensive des islamistes, qui avait repris il y a quelques jours. « L’opération durera le temps qu’il faudra », a estimé François Hollande alors que le Mali a été placé par son gouvernement en état d’urgence.
L’armée malienne, mise en déroute jeudi 10 janvier par les islamistes radicaux à Konna (centre), a lancé vendredi une contre-offensive, appuyée par des éléments européens. À Paris, le président français François Hollande a annoncé que la France était prête, dans le cadre de la résolution de l’ONU, à « arrêter l’offensive des terroristes » aux côtés de ses partenaires africains.
L’offensive des islamistes radicaux vers le sud du pays a brusquement fait évoluer la position française sur le dossier malien. Lors de ses voeux aux diplomates, vendredi 11 janvier à l’Élysée, le président François Hollande a déclaré que la France était désormais « prête à s’engager aux côtés de ses partenaires africains pour arrêter l’offensive des terroristes ».
Après la chute de Konna et face à l’inquiétante progression des islamistes radicaux vers Mopti, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a officiellement sollicité une aide militaire de la France pour contrer l’offensive jihadiste. Il doit s’adresser à la nation, dans la soirée du vendredi 11 janvier, à la télévision nationale. Sur le terrain, des renforts sont venus grossir les rangs de l’armée malienne à Sévaré.
Seize sélections nationales s’affrontent dans cette 29e Coupe d’Afrique des nations (CAN), du 19 janvier au 10 février en Afrique du sud. Classement Fifa, palmarès, point forts, points faibles : passez les effectifs en revue avec « Jeune Afrique ».
Des affrontements à l’arme lourde ont lieu depuis mercredi 9 janvier entre l’armée malienne et les islamistes radicaux dans la région de Mopti (centre). Les jihadistes se sont emparés de la ville de Konna, à 70 kilomètres au nord de Mopti.
Depuis mercredi 9 janvier, à 23 heures 59, tous les sélectionneurs des équipes ont publié leur liste des vingt-trois joueurs qui participeront à la Coupe d’Afrique des nations en Afrique du Sud (19 janvier-10 février). Les principaux noms du football africain en seront, même si certaines absences ne passent pas inaperçues.
Dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 janvier, l’armée malienne a de nouveau affronté les groupes islamistes dans la région de Mopti, proche de la ligne de partition du pays. À Bamako et Kati, la colère gronde : plusieurs centaines sont descendues dans les rues mercredi, réclamant notamment la libération rapide du Nord.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mercredi 9 janvier à Bamako et à Kati pour réclamer des concertations sur la transition, la libération du Nord et le départ de Dioncounda Traoré. Des chars étaient positionnés près du palais présidentiel de Koulouba et le conseil des ministres a été reporté à jeudi.
Plusieurs convois de pick-up transportant des jihadistes fortement armés ont fait route, lundi 7 janvier, vers le sud du Mali. Des unités islamistes sont désormais proches de la ligne de démarcation, dan la région de Mopti. Dans la nuit de lundi à mardi, l’armée a procédé des tirs de sommation près de l’aéroport de la ville.
Le groupe islamiste armé Ansar Eddine, l’un des maîtres du nord du Mali, a durci ses positions, réclamant l’autonomie et la loi islamique pour cette région au sein d’un État malien proclamé « islamique », avant des discussions avec Bamako le 10 janvier autour du médiateur burkinabè.
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a reçu jeudi les familles de quatre otages français enlevés il y a plus de deux ans dans le nord du Niger et a affirmé qu’ils étaient « vivants et en bonne santé », malgré des conditions de détention « très dures ».