Une explosion a fait un mort et trois blessés, mardi 20 novembre, au domicile de Iyad Ag Ghali, à Kidal, au Nord-Mali. En cause, selon des témoins : la mauvaise manipulation d’un lance-roquettes RPG.
Ils seraient une vingtaine tout au plus. Certains se sont convertis à l’islam, d’autres sont issus des banlieues de l’hexagone et rejettent le soufisme de leurs parents… Enquête sur ces hommes qui veulent combattre au nom d’Allah, notamment au Nord-Mali, et qui inquiètent les services de renseignements.
Le forum des Medays de l’Institut Amadeus s’est tenu à Tanger du 14 au 17 novembre. L’occasion pour les invités du think tank marocain d’étudier les différents conflits qui secouent l’Afrique et le Moyen-Orient, au premier rang desquels la crise malienne.
Les rebelles touaregs du MNLA ont été à nouveau chassés de la ville de Ménaka par les islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), lundi 19 novembre. Ménaka avait été l’une des premières localités prises par le mouvement indépendantiste, qui en avait été expulsé une première fois en juin avant d’y reprendre pied il y a environ trois semaines.
Les islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ont remporté des combats, vendredi 16 novembre, face aux rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MLNA) qui ont tenté de les déloger de leur bastion de Gao (nord-est du Mali). Une victoire célébrée dimanche dans les rues de la ville au son du kalachnikov.
Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra a jugé dimanche à Ouagadougou le dialogue « inévitable » avec Ansar Eddine, l’un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, et la rébellion touareg du MNLA, deux mouvements « maliens ».
Un groupe de rebelles touareg du MNLA a subi vendredi une « lourde défaite » lors de violents combats avec des islamistes du Mujao dans le nord-est du Mali, au moment où le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, poussait au « dialogue politique ».
La rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a lancé, vendredi 16 novembre, une offensive pour reprendre la région de Gao aux islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Parallèlement, à Ouagadougou, les délégations d’Ansar Eddine et du MNLA se sont dits prêts à un « dialogue politique » avec le pouvoir malien.
Ansar Eddine a fait mercredi 14 novembre d’importantes concessions, allant jusqu’à renoncer à imposer la charia dans tout le pays. Le mouvement islamiste tente ainsi de conjurer la menace d’une intervention armée africaine au Nord-Mali.
Après des mois d’hésitation, le chef de l’État tchadien, Idriss Déby Itno, aurait décidé d’engager ses troupes au Nord-Mali. C’est ce qu’a déclaré à Jeune Afrique, mercredi 14 novembre à N’Djamena, le commandant de la Force africaine en attente (FAA, de l’UA), le général guinéen Sékouba Konaté. Une information nuancée mercredi par le ministre tchadien de l’Information, Hassan Sylla, sur les ondes de RFI.
Les islamistes d’Ansar Eddine ont annoncé, mercredi 14 novembre, qu’ils renonçaient à vouloir appliquer la charia au Mali. Ils souhaitent toutefois imposer la loi islamique dans leur bastion de Kidal, dans le nord-est du pays.
L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahel, Romano Prodi, a indiqué, mardi 13 novembre, qu’il allait appeler à une réunion internationale en décembre pour tenter de résoudre la crise au Mali. De leur côté, les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont insisté sur l’imminence d’une intervention militaire pour reprendre le Nord du pays aux islamistes armés.
Exclusif / Dix mois après l’attribution de la troisième licence malienne, le conflit entre Cesse Kome et Apollinaire Compaoré, les deux actionnaires du consortium vainqueur, s’envenime. 50 millions d’euros sont bloqués.
À l’heure des derniers préparatifs d’une offensive armée de la Cedeao pour déloger les islamistes du Nord-Mali, les villes occupées sombrent dans l’asphyxie économique. Exemple à Gao, où règnent en maître le Mujao et ses combattants venus de tous les horizons.
Alors que la Cedeao n’attend plus qu’un feu vert de l’ONU pour déployer une force d’intervention et de reconquête au Nord-Mali, les jihadistes se préparent à se replier dans le désert. Jeune Afrique passe en revue leurs capacités militaires.
Exclusif. On vient seulement de l’apprendre, mais un candidat français au jihad avait été arrêté, le 7 août, à Niamey. Cédric Labo Ngoyi Bungenda, Franco-Congolais de 27 ans, tentait de passer par le Niger pour rejoindre le Mali afin d’y combattre aux côtés d’Aqmi. Une interpellation qui confirme la crainte des services de renseignement quant à l’existence d’un réseau, certes très restreint, de jihadistes français.
Le sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cedeao, le 11 novembre à Abuja, a débouché sur l’adoption d’un concept d’opérations pour une intervention au Nord-Mali. En tout, quelque 3 300 soldats devraient être déployés pendant au moins un an.
Des dirigeants africains réunis dimanche à Abuja se sont prononcés en faveur de l’envoi au Mali d’une force de « 3 300 soldats », « pour une durée d’un an », afin de reconquérir le nord du pays occupé par des groupes islamistes armés, a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara.
Le président nigérian Goodluck Jonathan a affirmé dimanche à Abuja que l’option militaire contre les islamistes armés était nécessaire au Mali pour éviter des « conséquences dommageables » pour l’ensemble de l’Afrique, en ouverture d’un sommet extraordinaire des dirigeants africains.
Les ministres ouest-africains de la Défense et des Affaires étrangères ont débattu vendredi à Abuja d’un plan d’intervention armée dans le nord du Mali, prévoyant le déploiement de 5 500 soldats dont une partie ne viendrait pas de l’Afrique de l’Ouest, a indiqué une source interne à la Cédéao, en marge de la réunion.
Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibrill Bassolé, s’explique sur les récentes avancées auxquelles la médiation burkinabè est parvenue avec le groupe Ansar Eddine. Entretien.
Ils sont précis, discrets et capables de voler vingt-quatre heures sans se poser… Les drones, ces avions sans pilote, pourraient jouer un rôle décisif dans une intervention au Nord-Mali. Leur déploiement est imminent.
La situation humanitaire au Nord-Mali s’aggrave. Selon la Croix Rouge, 500 000 personnes seraient aujourd’hui incapables de subvenir seules à leurs besoins. En cause : les pénuries alimentaires, l’effondrement des structures politiques et l’insécurité dans la région.
Trafic d’armes et de munitions allaient déjà bon train au Mali. Après avoir chassé l’armée malienne et le MNLA du Nord, les jihadistes n’ont plus eu qu’à se servir…
Une intervention africaine au Nord-Mali n’a jamais été aussi près de se réaliser. Comme de nombreux Maliens, l’ancien Premier-ministre Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) la juge indispensable. En dernier recours, bien-sûr.
Le concept d’opérations de l’intervention militaire africaine au Nord-Mali doit être approuvé, dimanche 11 novembre, par les chefs d’État de la Cedeao. Parallèlement, le général Sékouba Konaté, émissaire de l’UA, est arrivé à Ouagadougou, jeudi 8 novembre, pour rencontrer le président burkinabè Blaise Compaoré pour faire le point sur les négociations avec Ansar Eddine.
La justice française a ouvert, mercredi 7 novembre, une enquête préliminaire sur un Français arrêté au Mali alors qu’il tentait de rejoindre les groupes islamistes qui contrôlent le Nord. Une affaire qui confirme les craintes de voir Bamako confronté à un afflux de jihadistes venus d’Europe.
La Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) prévoit d’ouvrir deux banques islamiques au Mali et au Bénin dans le courant de l’année prochaine.
Alors qu’une intervention armée dans le nord du Mali se précise, les jihadistes affluent. Parmi eux, des jeunes venus des camps sahraouis. Enquête sur une dérive mafieuse et terroriste.