Incarcéré depuis un mois à Bamako, le célèbre activiste et animateur radio attend son procès pour « offense au chef de l’État », prévu le 13 juin. La semaine dernière, l’un de ses proches, le journaliste Aliou Touré, a été enlevé et interrogé pendant cinq jours par des hommes armés non identifiés.
Après la prise du village de Tidarmène, la filiale sahélienne de l’État islamique encercle la plus grande ville du nord-est du Mali, déjà confronté à une situation humanitaire très préoccupante.
Le secrétaire général de l’ONU souligne le retard pris dans l’exécution du processus de transition. Et s’inquiète de l’impasse dans laquelle se trouve l’accord d’Alger.
La plus grande ville du nord du Mali est privée d’électricité depuis plusieurs jours. Face à un problème devenu récurrent ces derniers mois, les populations reprochent aux autorités de transition leur inaction.
Ce 6 avril, les anciens groupes rebelles du Nord fêtent en grande pompe le onzième anniversaire de leur indépendance symbolique. De quoi irriter un peu plus la junte au pouvoir à Bamako, avec laquelle les relations sont déjà très dégradées.
Ce mercredi, plusieurs avions de chasse de l’armée de l’air malienne ont survolé Kidal et plusieurs autres localités du Nord à basse altitude. La coalition d’anciens groupes rebelles dénonce une « violation patente du cessez-le-feu » et « une provocation grave ».
Un an après le massacre de Moura, la mission de l’ONU au Mali n’a toujours pas publié les résultats de son enquête. Elle estime que le gouvernement n’en finit pas de lui mettre des bâtons dans les roues.
Après avoir été le ministre des Affaires étrangères d’Ibrahim Boubacar Keïta, il est aujourd’hui celui d’Assimi Goïta. En se mettant au service des colonels au pouvoir à Bamako, ce diplomate chevronné a surpris tous ceux qui le connaissaient de longue date.
La Minusma impute plus d’un tiers des violations des droits humains à l’armée malienne et à ses alliés, mais Bamako conteste la crédibilité des informations recueillies.
L’ancien ministre de la Justice est une figure de proue du M5-RFP, dont il incarne une branche dissidente. Farouchement opposé à Assimi Goïta et à Choguel Maïga, il est aussi l’un des rares qui osent encore tenir tête publiquement à la junte.
Notre confrère a été accueilli à Paris ce mardi en début d’après-midi par ses proches et le président Emmanuel Macron, après quasiment deux ans de captivité dans le nord du Mali.
Le journaliste français, qui collaborait notamment à Jeune Afrique, a été libéré ce lundi 20 mars, deux ans après son enlèvement dans le nord du Mali. À la demande de Paris, les services de renseignement nigériens ont joué un rôle clé.
Près de 9 000 établissements fermés, 1,7 million d’enfants déscolarisés… En quatre ans, le nombre d’écoles contraintes de fermer leurs portes a plus que quadruplé. Décryptage en infographies.
Chargée de poursuivre plusieurs personnalités du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta, la Cour suprême est critiquée par certains magistrats et avocats qui dénoncent une juridiction « caporalisée », aux ordres de la transition d’Assimi Goïta.
Deux jours après son interpellation, le lundi 13 mars à Bamako, l’influenceuse a été placée sous mandat de dépôt pour « incitation à la révolte ». Très suivie sur les réseaux sociaux, Rokia Doumbia avait fustigé sur TikTok « l’échec » des autorités militaires dans la lutte contre la cherté de la vie.
La Cour suprême du Mali a confirmé la condamnation d’Orange Mali et de Malitel, filiale locale de Maroc Telecom, à indemniser une association de consommateurs à hauteur de 175 milliards de francs CFA (plus de 266 millions d’euros).
En Guinée, au Burkina Faso et au Mali, les fortunes sont diverses pour les miniers à la suite des coups d’État qui se sont succédé dans la région. Et c’est plutôt l’inquiétude qui prédomine face aux décisions des pouvoirs en place.
L’activiste a été placé sous mandat de dépôt le 13 mars dans la soirée. La veille, il avait publiquement déclaré que l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga avait été « assassiné ».
Bras de fer avec les autorités de Bamako, avenir de l’accord de paix, liens avec Iyad ag Ghali… Mohamed Elmaouloud Ramadane, porte-parole de la principale coalition de mouvements signataires, répond aux questions de Jeune Afrique.
Les mouvements sociaux et les grèves se multiplient depuis la fin de 2022. Alors que les autorités maliennes font la sourde oreille, une partie de la classe politique cherche à surfer sur cette vague de contestation.
Au Mali, le gouvernement d’Assimi Goïta a officialisé ce vendredi le report du vote de consultation sur le projet de nouvelle Constitution qui devait avoir lieu le 19 mars, tout en assurant que des élections auront lieu en février 2024 pour permettre le retour des civils au pouvoir.
La Ligue malienne des imams et érudits pour la solidarité islamique réclame le retrait du mot « laïcité » du projet constitutionnel sur lequel les Maliens sont censés se prononcer le 19 mars.
Plusieurs contingents de la mission des Nations unies dans le pays sont sur le départ. Avec pour conséquences la fermeture de la base de Ber (Nord) et la dissolution probable de la force d’intervention rapide stationnée à Gao.
La filiale du géant bancaire marocain a été victime d’un piratage, rendu public début février. Jeune Afrique, qui a eu accès à des informations privilégiées, dévoile l’ampleur d’une attaque visant VIP, groupes et institutions, de Choguel Maïga à l’ambassade de France, en passant par Orange, TotalEnergies et Azalaï.
Au Mali, six mois après le départ des Français de Barkhane, Assimi Goïta et les Fama multiplient les communiqués de victoire. Entre propagande et réalités de terrain, enquête sur une grande muette en proie au doute.
Près de 300 ressortissants de Côte d’Ivoire et du Mali ont rejoint samedi leurs pays pour fuir des agressions et des manifestations d’hostilité après le discours du président Kaïs Saïed contre les immigrés subsahariens en situation irrégulière.
Les rapatriements de migrants subsahariens se multiplient en Tunisie après que le récent discours du président Kaïs Saïed a déclenché une vague de xénophobie dans le pays.
Le courrier, adressé par les autorités maliennes à l’Algérie, dénonce les « violations » de l’accord par les anciens rebelles du Nord et la passivité de la médiation internationale.