Le président russe et le chef de la junte malienne se sont entretenus par téléphone pour évoquer leur relation bilatérale. D’après Moscou, le colonel Goïta a « remercié » son interlocuteur pour son aide humanitaire et sécuritaire.
Mohamed Youssouf Bathily dit « Ras Bath », militant, polémiste et animateur, est jugé à Bamako pour avoir déclaré que l’ancien Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, mort en détention, avait été « assassiné ».
Le chef de la junte au pouvoir à Bamako a demandé à ses compatriotes de se rendre aux urnes pour approuver le projet de Loi fondamentale, qui sera soumis à référendum le 18 juin.
Au Mali, à l’orée de la semaine du référendum constitutionnel du 18 juin, les anciens rebelles du Nord continuent de s’opposer à la tenue du scrutin. Ils estiment que la nouvelle loi fondamentale, défendue notamment par le Premier ministre, ne prend pas en compte les dispositions de l’accord d’Alger.
Recherché par la justice de son pays, ce militant de la gauche malienne a choisi l’exil afin d’échapper à ce qu’il qualifie d’« assassinat politique prémédité ». Pour Jeune Afrique, il évoque le régime de transition d’Assimi Goïta, ses ambitions politiques et ses aspirations révolutionnaires nullement entravées.
Lamine Seydou Traoré a démissionné le 31 mai. Depuis plusieurs mois, les populations dénonçaient les lourdes perturbations du réseau électrique du nord au sud du pays.
Dans une plainte formulée depuis sa cellule, le militant Youssouf Bathily accuse Idrissa Touré d’avoir profité de ses fonctions pour l’arrêter illégalement en mars.
Au Mali, les lois votées ou en passe de l’être – notamment le projet de future Constitution – alimentent les doutes sur les ambitions du colonel putschiste. Certains estiment qu’il peut se présenter, d’autres non. Le principal intéressé, lui, reste silencieux.
Yelema, la formation de l’ancien Premier ministre, a déposé plainte contre le député Amadou Albert Maïga pour dénonciation calomnieuse. Celui-ci avait accusé le parti d’avoir fait tuer des gens à Kidal.
Ivan Maslov, le chef opérationnel du groupe paramilitaire russe au Mali, a été sanctionné par le Trésor américain. Relais de Evgueni Prigojine à Bamako, il a débarqué dans le pays en 2021 pour y superviser l’arrivée de ses mercenaires.
Victime d’un accident vasculaire cérébral qui l’a mis sur la touche pendant près de quatre mois, le Premier ministre malien a repris son poste en décembre dernier mais peine à retrouver son envergure passée au sein du régime de transition.
Connu dans le monde entier, l’artiste malien multiplie les prises de position polémiques en concert et sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, c’est la France qu’il étrille et tous ceux qui, à ses yeux, combattent les intérêts de son pays.
Dix ans après sa création, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali est à la croisée des chemins. Ses relations avec la junte au pouvoir sont au plus bas et ses possibilités d’accès au terrain sont désormais très limitées.
Selon une enquête conjointe de plusieurs médias français, des militaires auraient tenté de se servir du journaliste comme appât pour localiser un chef jihadiste malien. L’armée aurait renoncé in extremis, sans toutefois essayer d’empêcher le rapt du reporter.
Dans un communiqué publié le 13 mai, les autorités de transition maliennes ont annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour « atteinte à la sûreté extérieure de l’État […] et complot militaire ».
Il y a huit ans jour pour jour, le 15 mai 2015, le gouvernement malien signait l’accord de paix d’Alger qui mettait fin aux hostilités avec les rebelles indépendantistes du Nord. Depuis, son application semble au point mort et les relations entre les parties signataires sont au plus bas.
Les résultats de l’enquête des Nations unies ont été rendus publics ce 12 mai. Attendus depuis des mois, ils confirment les exactions commises par l’armée malienne et les mercenaires de Wagner.
Plus d’un an après le raid de l’armée malienne et des mercenaires de Wagner dans ce village, un rapport accablant des Nations unies fait état d’un très lourd bilan humain. Selon l’ONU, des femmes et des enfants figurent parmi les victimes.
Dix ans après son lancement, le bilan de la mission de maintien de la paix divise le pays. À un mois du renouvellement de son mandat, son avenir demeure très incertain.
Deux ressortissants russes, très probablement membres du groupe Wagner, se sont tués en déclenchant accidentellement une grenade dans un bar de Ségou. Un incident qui a également coûté la vie à deux militaires et à un civil malien.
Le coup d’État de 2020 a profondément reconfiguré la classe politique malienne. Depuis, ses membres hésitent sur l’attitude à adopter par rapport au régime de transition, afin de ne pas compromettre leurs chances pour la suite.
Vieille connaissance d’Assimi Goïta et des colonels au pouvoir, qui se méfient de lui, l’ancien chef d’état-major de l’armée de l’air a été interrogé pendant quelques jours par les services de renseignement, avant d’être finalement relâché.
La nouvelle Loi fondamentale proposée par Assimi Goïta sera soumise au vote le 18 juin, soit trois mois après la date prévue initialement. Un retard qui pourrait mettre en péril la présidentielle de 2024, et ce, d’autant plus que le texte divise le pays.
« L’Appel du 20 février pour sauver le Mali », mouvement critique à l’encontre des colonels au pouvoir, a pris position contre la tenue d’un référendum sur une nouvelle Constitution, prévu le 18 juin.
Une vingtaine d’organisations maliennes, dont la CMAS de l’imam Dicko, ont annoncé le 6 mai s’unir pour obtenir de la junte le retrait du principe de laïcité de l’État dans le projet de Constitution.
Le 12 mai prochain, « Londonko », le nouvel album de la chanteuse malienne, produit par Damon Albarn, verra le jour. Elle s’est confiée sur la genèse de ce projet collaboratif.
Sécurité, croissance, gouvernance… L’ancien patron des patrons maliens, fondateur du groupe Kledu, ne se montre pas très optimiste quand il analyse la situation de son pays.
Le gouvernement malien a annoncé la date du référendum portant sur la révision de la loi fondamentale. Initialement prévu le 19 mars, ce scrutin sera le premier depuis le début de la transition et le coup d’État de 2020.