La présidente du Liberia a effectué sa première visite officielle en France, sous le mandat de François Hollande, le mercredi 7 novembre. Elle a fait la promotion de son pays auprès des entreprises françaises et s’est vu décerner la Grand-croix de la Légion d’honneur par le président français.
Selon le groupe islamiste et touareg Ansar Eddine, qui occupe le nord du Mali avec d’autres groupes armés, une intervention africaine dans le pays serait la cause d’un « embrasement » de la sous-région. Le mouvement de Iyad Ag Ghali semble par ailleurs mettre au second plan l’application de la charia, qu’il défendait pourtant avec vigueur jusque là.
En négociation à Ouagadougou, le groupe islamiste Ansar Eddine a solennellement proclamé son rejet du « terrorisme » et appelé au dialogue. Au Mali, une intervention militaire africaine se prépare.
Réunis à Bamako, mardi 6 novembre, les chefs d’état-major de la Cedeao ont adopté le « concept d’opérations » réclamé par l’ONU en préalable à toute intervention au Nord-Mali. Le document doit désormais être approuvé par les chefs d’État ouest-africains.
Dans le village kenyan du grand-père de Barack Obama, Kogelo, on s’apprêtait à vivre une nuit blanche, mardi 6 novembre. Au rythme des informations en provenance des États-Unis où le président sortant joue sa réélection à « quitte ou double ».
Alors que les chefs d’état-major de la Cedeao se réunissent à Bamako pour finaliser le « concept d’opération » pour une intervention au Nord-Mali, l’armée malienne continue de se renforcer. Petite revue des derniers équipements reçus ou commandés.
Réunis à Bamako, les chefs d’état-major de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) doivent étudier, mardi 6 novembre, le « concept d’opération » d’une intervention militaire au Nord-Mali. D’après un responsable africain ayant participé aux travaux préparatoires, l’implication de troupes non-africaines aux opérations fait partie des options envisagées.
Le 4 novembre, la médiation burkinabè a entamé des discussions à Ouagadougou avec Ansar Eddine, un des groupes islamistes qui contrôlent la région du Nord-Mali. Alors qu’une intervention armée est en préparation, l’enjeu des discussions est de faire pression sur l’organisation d’Iyad Ag Ghali pour qu’elle rompe ses liens avec les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ansar Eddine, l’un des groupes islamistes armés contrôlant le nord du Mali, était dimanche sous pression de la médiation burkinabè et de l’Algérie, qui poussent à une rupture avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), en pleine préparation d’une intervention armée africaine.
La médiation burkinabè a déclaré samedi à Ouagadougou vouloir convaincre Ansar Dine, l’un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, de rompre avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), comme le souhaite Alger pour un règlement de la crise.
L’un des groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, Ansar Eddine (Défenseurs de l’islam), a envoyé vendredi à Ouagadougou et Alger des délégations pour négocier « la paix », au moment où se prépare l’envoi d’une force armée internationale au Mali.
Évincée de Gao, Tombouctou et Kidal, la rébellion touarègue se prépare-t-elle à l’offensive contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ?
Alors que les seize équipes qualifiées pour la CAN 2013 en Afrique du Sud (19 janvier-10 février) sont fixées sur leur sort, l’heure est à la mise en place d’un programme de préparation. Certaines sélections sont un plus en avance que d’autres, comme la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger et la RDC. Voici les premières informations, toujours susceptibles de modifications de dernière minute.
La secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, était à Alger lundi 29 octobre pour une visite éclair d’une dizaine d’heures. Elle a appelé l’Algérie à jouer un rôle « central » dans la résolution de la crise au Mali.
Les islamistes armés qui occupent le nord du Mali ont entrepris samedi de détruire le monument de l’indépendance à Tombouctou où ils ont déjà détruit ces derniers mois des trésors du patrimoine mondial, ont indiqué à l’AFP des habitants de la ville.
Exclusif. C’est en tant que haut représentant de l’Union africaine que le général guinéen Sekouba Konaté dirigera à Bamako, du 29 octobre au 8 novembre, une délégation de responsables militaires pour finaliser avec l’armée malienne un plan de reconquête du Nord-Mali.
Au cours de sa visite au Qatar, du 21 au 24 octobre, Dioncounda Traoré s’est heurté à un mur. Si le président malien par intérim a fait passer son message au cheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani, soupçonné de complicité au moins passive avec les groupes islamistes armés qui contrôle le Nord-Mali, celui-ci a nié toute influence dans la résolution de la crise malienne.
L’ex-président burundais Pierre Buyoya a été nommé, jeudi 25 octobre, haut représentant de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel par la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma.
La perspective d’une intervention militaire dans le Nord-Mali se précisant, le commandement de l’Armée nationale populaire (ANP) se prépare à faire face à toute éventualité, notamment dans le sud de l’Algérie.
Le Mali avait été suspendu de toute activité au sein de l’Union africaine (UA) au lendemain du putsch du 22 mars. Mercredi 24 octobre, le Conseil de paix et de sécurité de l’organisation continentale a décidé de lever cette suspension.
Le tirage au sort des quatre groupes qui s’affronteront lors de la phase finale de la CAN 2013 en Afrique du Sud a été réalisé à Durban, mercredi 24 octobre. Les favoris ivoiriens auront fort à faire pour confirmer leur statut face à l’Algérie ou la Tunisie.
Des hommes en uniformes de l’armée malienne auraient tué plusieurs civils touaregs à Diabali (centre du Mali), rapporte l’AFP, mercredi 24 octobre, en citant des sources concordantes à Bamako, Nouakchott et Ouagadougou.
Après l’enlèvement le 14 octobre à Dakoro (Sud-Est) de quatre Nigériens et d’un Tchadien travaillant dans l’humanitaire, ainsi que leur chauffeur nigérien, les autorités consacrent leurs efforts à la libération de ces derniers.
Au lendemain de la réunion du Conseil européen qui s’est tenue les 18 et 19 octobre à Bruxelles, les contours d’une intervention armée pour reconquérir le Nord-Mali se précisent. Comme en Somalie, la France souhaiterait européaniser la coopération avec Bamako, notamment par le biais d’une mission militaire d’instruction pour former les soldats maliens qui opéreront en première ligne, aux côtés de la future Micema – équivalent ouest-africain de l’Amisom.
Amadou Haya Sanogo est désormais chargé de la réforme de l’armée, mais pas question pour lui d’occuper les seconds rôles… D’ailleurs, le chef des putschistes du 21 mars est convaincu que ses hommes et lui peuvent reprendre le contrôle du Nord. Et tant pis s’ils sont les seuls à y croire.
Nommé de façon assez inattendue envoyé spécial pour le Sahel auprès de Ban Ki-moon, Romano Prodi est parvenu à devancer une rude concurrence. Contrairement aux idées reçues, l’Italien n’effectue pas à l’occasion ses premiers pas sur le continent africain.
Dans un entretien à bâtons rompus avec J.A., quelques heures avant de s’envoler pour sa première tournée sur le continent, le président français évoquait l’Afrique subsaharienne, qu’il s’apprêtait à découvrir, et le Maghreb, dont il est plus familier. Confidences d’un homme curieux et attentif.
Après sept mois d’interruption, la coopération militaire française avec le Mali va reprendre, comme l’a fait savoir Paris par la voix de Jean Félix-Paganon, envoyé spécial de la France au Sahel. Mise en suspens suite au coup d’État de mars, la collaboration militaire entre les deux États devient inévitable alors qu’une intervention armée internationale dans le nord du pays se dessine. Dans le même temps, les islamistes se préparent aussi à la bataille.