Le représentant spécial de la France pour le Sahel, Jean-Félix Paganon, a passé quatre jours à Bamako pour prendre part à la réunion du groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali qui s’y est tenue le 19 octobre. Quelques heures avant son retour à Paris, le 21, il a reçu Jeune Afrique à son hôtel pour évoquer la stratégie de la communauté internationale dans la crise malienne. Interview.
Les islamistes contrôlant le Nord-Mali ont reçu le renfort, samedi 20 et dimanche 21 octobre, de plusieurs centaines de djihadistes étrangers, selon plusieurs sources contactées par l’AFP.
Yahya Abou El Hamame, nouveau chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour le Sahel et le Sahara, a affirmé à un média mauritanien qu’une intervention militaire dans le nord du Mali, dont le principe est acquis, signera « l’arrêt de mort des otages français » aux mains d’Aqmi.
De hauts représentant de la communauté internationale réunis vendredi à Bamako ont exprimé leur totale « solidarité » avec le Mali, en grande partie occupé par des islamistes armés, lui demandant de redoubler d’efforts pour faciliter l’envoi d’une force armée pour les combattre.
Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a ouvert une réunion internationale sur la crise dans son pays, le 19 octobre à Bamako. Celle-ci doit permettre aux participants de peaufiner leurs plans d’intervention pour reconquérir le Nord-Mali, aux mains de groupes islamistes armés.
Une réunion internationale de haut niveau, consacrée à la préparation d’une éventuelle intervention militaire pour la reconquête du Nord-Mali, s’est ouverte vendredi 19 octobre à Bamako. Les membres de la Cedeao et les militaires maliens doivent peaufiner leur stratégie pour obtenir le soutien définitif du Conseil de sécurité de l’ONU.
Bonne nouvelle pour les autorités maliennes. Le 17 octobre, Abdoul Kabele Camara, ministre guinéen de la Défense a affirmé que le Mali pouvait dès à présent entrer en possession de son armement bloqué à Conakry.
Le 16 octobre, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, déclarait qu’une intervention militaire dans le Nord-Mali aurait lieu dans « quelques semaines ». Des propos qui suscitent autant d’engouement que de scepticisme du côté des responsables sécuritaires maliens.
Tranchant avec les marches favorables à une intervention militaire étrangère la semaine dernière, la Copam organisait une manifestation en soutien à l’armée, le 18 octobre, à Bamako. Quelque 2 000 personnes ont défilé, réclamant que la force panafricaine visant à libérer le Nord-Mali ne soit pas mise en œuvre.
Après de multiples tentatives pour nouer le dialogue avec les islamistes du Mujao (Nord-Mali), Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique, refuse de poursuivre les négociations. L’imam ne souhaite pas discuter avec une organisation qu’il estime dirigée par des étrangers et excessivement rigoriste dans son application de la charia.
La président de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, est arrivée à Bamako, mercredi 17 octobre, par un vol régulier d’Ethiopian Airlines. Elle doit participer à la réunion du groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali, le 19 octobre.
Pour Mahamadou Issoufou, qui s’exprimait mardi 16 octobre, l’enlèvement de six travailleurs humanitaires africains, deux jours plus tôt au Niger, est l’oeuvre de « bandits, de mécréants sans foi ni loi ». Le chef de l’État affirme que son pays assumera toutes ses « responsabilités » en matière de luttre contre le terrorisme.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a-t-il eu raison d’affirmer, mardi 16 octobre, qu’une intervention militaire africaine pour libérer le Nord-Mali n’était plus qu’une question de semaines ? Entre bruits de bottes et contingences opérationnelles, la réalité paraît plus nuancée…
Le ministre français de la Défense Jean-Yves le Drian a assuré mardi 16 octobre qu’une intervention militaire africaine au Nord-Mali, « sanctuaire terroriste », pourrait avoir lieu dans « quelques semaines ».
De l’aveu même de la Banque mondiale, cela pourrait devenir le fléau du XXIe siècle. En attente d’un mode de régulation internationale, le phénomène de l’accaparement des terres nuit gravement aux agriculteurs africains. En cause : la hausse des prix des produits alimentaires et la demande croissante en bio-carburants.
L’information faisant état de la destitution de Mokhtar Belmokhtar de la tête de sa katiba au Nord-Mali a été aussitôt démentie par l’adjoint du jihadiste et membre du Mujao, Oumar Ould Hamaha.
L’Algérie a estimé dimanche que les divergences avec la France au sujet du conflit malien étaient « quelquefois surfaites », à l’occasion d’une visite du ministre français de l’Intérieur Manuel Valls.
Un chef jihadiste a accusé samedi le président français de mettre « en danger » la vie des otages français au Sahel en soutenant la préparation d’une opération contre les islamistes armés dans le nord du Mali, ce qu’a rejeté François Hollande, en se disant déterminé « contre le terrorisme ».
Adoptée à l’unanimité par les quinze membres du Conseil de sécurité, vendredi 12 octobre, la résolution 2071 de l’ONU donne 45 jours à la Cedeao pour détailler ses plans d’intervention au Nord-Mali. Mais il faudra une autre résolution pour autoriser le déploiement d’une éventuelle force.
Le chef de l’État français est arrivé, vendredi 12 octobre au matin, à Dakar. Il doit y passer la journée en compagnie de son homologue sénégalais, Macky Sall, avant de s’envoler pour Kinshasa, en RDC, où il assistera à la première journée du sommet de la Francophonie.
Aqmi séduirait de moins en moins les apprentis jihadistes alors qu’Ansar Eddine et le Mujao auraient tendance à voir grossir leurs rangs. Tel est le constat établi par un spécialiste de la région, qui perçoit le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest comme la plus dangereuse des organisations terroristes islamistes agissant dans le Nord-Mali. État des forces en présence avant une éventuelle intervention panafricaine.
Plusieurs milliers de Maliens ont investi les rues de Bamako, jeudi 11 octobre, pour réclamer une intervention militaire de la Cedeao dans le nord du pays.
Selon les conclusions d’un rapport d’experts travaillant pour l’ONU, des contacts ont été établis entre des exilés proches de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et Ansar Eddine, un des groupes islamistes armés qui occupe le nord du Mali. Le document révèle également que des contacts ont été pris aussi avec l’ex-junte malienne.
Le projet de résolution sur le Mali déposé par la France au Conseil de sécurité de l’ONU demande à la Cedeao et à l’Union africaine (UA) de préciser, dans les 30 jours, les modalités d’une intervention militaire pour reconquérir le nord du pays aux islamistes armés.
À la fin de septembre, un Français a été arrêté au Sahel alors qu’il tentait de se joindre aux jihadistes d’Aqmi. De là à y voir une preuve de l’existence d’une filière européenne vers le Nord-Mali, il n’y a qu’un pas…
La nomination de Romano Prodi comme envoyé spécial des Nations unies pour le Sahel a été officialisée, mardi 9 octobre. Le premier objectif de l’ancien président de la Commission de l’Union européenne (1999-2004) et chef du gouvernement italien à deux reprises (1996-1998 et 2006-2008) est la résolution de la crise malienne.
Le ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, était au Niger, dernière étape de sa mini-tournée au Sahel, mardi 9 octobre. Les deux pays ont une « convergence de vues totale » en matière de « lutte contre le crime organisé et le terrorisme », a-t-il assuré.
Initialement prévue à la fin de septembre, la tenue de la concertation nationale malienne semble incertaine, notamment en raison du manque de volonté du Front du refus. Afin de débloquer la situation, Cheick Modibo Diarra a détaché spécialement Oumar Kanouté pour s’occuper du dossier.
L’édition 2012 du séminaire organisé chaque année par la société française Geocoton s’est déroulée à Paris, du 1er au 5 octobre, et avait pour thème les perspectives du secteur cotonnier africain.