Lors d’une conférence de presse avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, le 9 octobre, François Hollande s’est exprimé sur l’action de la France pour le règlement de la crise malienne, mais aussi au sujet de la situation de la RDC sur les plans sécuritaire et démocratique – provoquant au passage l’indignation de Kinshasa. Le président français a également expliqué le sens qu’il entendait donner à son premier voyage présidentiel en Afrique.
Actuellement en tournée au Sahel, le ministre algérien aux Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a déclaré, lundi 8 octobre, que son pays était prêt à négocier avec ceux qui se démarquent « du crime organisé, du terrorisme, et des tentations sécessionistes ».
L’ancien président de la Commission européenne, Romano Prodi, a été choisi par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour occuper la fonction d’envoyé spécial des Nations unies pour le Sahel. Les quinze membres du Conseil de sécurité doivent encore approuver cette nomination.
Les mains nues, des dizaines de femmes ont défié dans la rue, samedi 6 octobre, la police des moeurs islamique de Tombouctou. Elles dénoncent en particulier les exactions de son chef, Mohamed Mossa.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, va mettre en place un cadre de dialogue pour des pourparlers inclusifs entre Bamako et les groupes armés touareg et islamistes du Nord, a annoncé dimanche son chef de la diplomatie.
Le président de la République, François Hollande, a estimé vendredi que la résolution de la France visant à préparer le terrain pour un feu vert ultérieur de l’Onu à une intervention militaire au Mali « ne rencontrerait aucun obstacle ».
Le chef de l’État burkinabè s’exprime avec parcimonie dans les médias. Et avec prudence. « Jeune Afrique » l’a rencontré et vous propose une interview exclusive dans son édition en vente en kiosque à partir du 7 octobre.
Un véhicule de civils a été attaqué par des islamistes, dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 octobre, alors qu’il roulait vers Douentza depuis Tombouctou. Deux personnes ont été tuées, les autres ont réussi à s’échapper.
Une intervention internationale dans le Nord-Mali paraît inéluctable. Prendra-t-elle la forme de frappes ciblées ou d’une guerre conventionnelle ? Quels sont les moyens mis en oeuvre, les stratégies envisagées et les pays volontaires pour prêter main-forte à l’armée malienne ?
Le texte que la France va proposer au Conseil de sécurité « dans les prochains jours » appelle la Cedeao à fournir « un concept d’opération accepté par le Mali » et ses membres « dès que possible », a déclaré jeudi 4 octobre, l’ambassadeur français à l’ONU Gérard Araud.
Albert Tévoédjrè (Bénin), Diango Cissoko (Mali) et Serigne Diop (Sénégal) espèrent obtenir de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), actuellement présidée par Macky Sall, qu’elle prenne publiquement position contre les jihadistes présents au Nord-Mali.
L’Autralie, qui brigue un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies en 2013-2014, intensifie son lobbying auprès des pays africains susceptibles de faire basculer le vote.
Le ministère marocain de la Santé a officiellement demandé, mercredi 3 octobre, aux « autorités concernées » d’interdire le débarquement sur les côtes du royaume d’un bateau pour l’avortement d’une ONG néerlandaise.
Combattants islamistes, rebelles touaregs recyclés en jihadistes, bandits de grand chemin… Ce sont eux qui contrôlent le nord du Mali depuis avril. Leurs organisations ont pour nom Aqmi, Mujao, Ansar Eddine… Enquête sur ces chefs de guerre et leurs principaux lieutenants.
Des consultations « préliminaires » entre les membres du Conseil de sécurité de l’ONU commencent, jeudi 4 octobre à New-York, au sujet de la demande d’intervention formulée par le Mali. Une deuxième réunion devrait suivre dans les prochaines semaines au cours de laquelle la Cedeao sera appelée à préciser son projet d’opération.
D’après le « Washington Post » du mardi 2 octobre, les proches conseillers du président Obama réfléchissent à des bombardements contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) par des drones américains. La Maison-Blanche n’a pas confirmé l’information.
Le Niger veut dépenser près de 2,5 milliards de dollars sur cinq ans pour développer et sécuriser la zone désertique au nord du pays. À terme, il s’agit d’enrayer la contagion du conflit qui a séparé le Mali en deux.
Alors que Carter Ham, haut commandant de l’Africom, avait laissé entendre le contraire, Washington se déclare favorable à une intervention de forces armées africaines mandatées par l’ONU dans le Nord du Mali. De leur côté, Paris et Berlin ont fait part de leur volonté d’appuyer l’intervention par un « soutien logistique ».
L’ancien ministre des Affaires étrangères du Ghana, Mohamed Ibn Chambas, semble tenir la corde pour le rôle d’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour la région du Sahel et la crise au Mali.
En visite à Alger, le général Carter Ham, haut commandant des forces armées américaines en Afrique (Africom), s’est opposé à toute intervention militaire dans le Nord-Mali. « La situation (…) ne peut être réglée que de manière diplomatique ou politique », a-t-il déclaré dimanche 30 septembre. Dans le même temps, Abdou Diouf a estimé que « la seule façon de régler [la crise] était « militaire ».
Le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, a catégoriquement rejeté la perspective de négociations avec les islamistes armés occupant le nord du pays, dans un entretien publié samedi 29 septembre, huit jours seulement après l’appel au dialogue lancé par le président malien aux groupes armés.
Des islamistes armés ont détruit samedi avec des haches le mausolée d’un saint musulman dans une localité du Nord-Mali, près de trois mois après avoir entamé les premières destructions de ces monuments à Tombouctou qui avaient suscité un tollé international, ont rapporté des témoins.