Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est arrivé dimanche 15 juillet à Alger pour sa première visite officielle dans un pays arabe. Au menu : le renforcement des liens franco-algériens et surtout l’urgence de la crise au Mali.
En prélude à la réunion des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), dimanche à Addis-Abeba, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) a tenu une réunion à huis-clos, le 14 juillet. Avec trois dossiers particulièrement brûlants à l’ordre du jour : le Mali, les Soudans et la Guinee-Bissau.
Malgré sa victoire face aux Maliens de Djoliba (2-0), le Club africain, battu (0-2) à l’aller à Bamako, a quitté la Coupe de la CAF en lors des huitièmes de finale bis, à la suite de la séance de tirs aux but (3-4).
Il revient aux pays africains de « déterminer » quand et comment intervenir militairement au nord du Mali, contrôlé par des groupes armés islamistes, a estimé samedi le chef de l’Etat français, François Hollande lors de l’interview télévisée du 14 juillet.
L’Union africaine (UA) se penchait samedi sur la crise malienne, « l’une des plus graves » que traverse l’Afrique et sur les tensions persistantes entre les deux Soudans, à la veille d’un sommet qui devrait être dominé par les querelles internes sur la tête de l’organisation.
Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra est arrivé vendredi à Paris pour annoncer au président de transition Dioncounda Traoré « sa décision de proposer une large ouverture à toutes les forces vives du pays » pour reconquérir le nord du Mali occupé par les islamistes, indique un communiqué transmis à l’AFP.
Les agressions dont sont victimes les journalistes maliens de la part de militaires présumés sont en augmentation et suscitent l’inquiétude à Bamako, où les droits de l’homme ont considérablement régréssé depuis le coup d’État du 22 mars. La profession prévoit une journée d’action, le 17 juillet.
Le ministre algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, participe au sommet de l’Union africaine à Addis Abeba. Il répond aux questions de notre envoyée spéciale sur la crise malienne. Interview.
Lors d’une visite au Niger, le Premier ministre malien de la transition a appelé au dialogue entre les différentes parties prêtes à combattre les islamistes dans le nord du Mali.
Ils sont soldats, chauffeurs ou simples petites mains… Depuis le mois de mars, de nombreux enfants sont enrôlés par les groupes islamistes armés qui contrôlent le nord du Mali.
Un porte-parole du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a annoncé la libération de trois des sept diplomates algériens pris en otages à Gao, le 5 avril dernier.
Le président français François Hollande a sollicité l’aide de son homologue tchadien Idriss Déby Itno dans le cadre d’une éventuelle intervention militaire internationale dans le Nord-Mali. La réponse a été positive, à certaines conditions.
Le colonel-major Abidine Guindo, ancien chef des Bérets rouges et ex-aide de camp d’Amadou Toumani Touré (ATT), a été mis aux arrêts mercredi 11 juillet, a annoncé un communiqué du gouvernement malien. Il est accusé d’avoir dirigé les attaques, fin d’avril et début mai à Bamako, de Bérets rouges fidèles contre l’ex-junte.
Fini le noir djihadiste, place au blanc… mais pas immaculé. Les émissaires du groupe Ansar Eddine qui étaient au Burkina Faso pour répondre à une invitation du médiateur Blaise Comparé sont rentrés avec un nouveau drapeau, bien différent de celui utilisé par Aqmi et le Mujao.
Des membres de la communauté arabe de Tombouctou ont annoncé la création d’une « brigade de vigilance ». Objectif : empêcher la destruction des mausolées de la ville mythique par les islamistes d’Ansar Eddine.
Tombouctou outragé ! Tombouctou brisé ! Tombouctou martyrisé ! Mais où s’arrêtera la folie obscurantiste qui cherche à priver l’Afrique de l’un de ses joyaux maliens ?
Ce sont deux éminentes figure de la crise malienne. Le capitaine putschiste Amadou Haya Sanogo et l’émir d’Aqmi Abdelhamid Abou Zeid installent leurs QG dans de confortables bâtisses…
La destruction continue à Tombouctou. Mardi 10 juillet, les islamistes se sont attaqués aux mausolées de saints musulmans situés dans l’enceinte de la plus grande mosquée de la ville, classée patrimoine mondial en péril, tout en promettant de détruire tous les autres mausolées de la région.
Un « corps d’élite indépendant de 1 200 éléments » va être déployé afin d' »assurer la sécurité du chef de l’État, du Premier ministre, du président de l’Assemblée nationale et des présidents des autres institutions de la République » malienne, a annoncé lundi 9 juilllet le gouvernement de transition.
Djibrill Bassolé est à Paris ce lundi 9 juillet. Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, membre de la médiation la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) doit rencontrer le président intérimaire malien Dioncounda Traoré.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a exigé samedi un « gouvernement d’union nationale » au Mali d’ici au 31 juillet, sous peine de sanctions, et demandé à la Cour pénale internationale (CPI) de poursuivre les criminels de guerre dans le nord du pays, dominé par les islamistes radicaux.
Le président burkinabè et cinq chefs d’Etat de la région ont retrouvé samedi à Ouagadougou les « forces vives » du Mali afin d’installer un gouvernement d’union à Bamako apte à affronter la crise dans le Nord tenu par les « terroristes », mais en l’absence des autorités de transition.
Le président sénégalais Macky Sall a affirmé qu’aucun pays africain ne pouvait « seul faire face à la menace terroriste », en raison des « frontières poreuses » entre les pays du continent, vendredi à Paris, à l’issue d’un entretien avec François Hollande.
Le Premier ministre malien de la transition Cheick Modibo Diarra a quitté le Mali jeudi 5 juillet pour une visite au Maroc. L’objectif de cette visite est de renforcer les liens de coopération.