Le président malien de la transition, Dioncounda Traoré, ne se rendra pas à Ouagadougou pour participer à un mini-sommet ouest-africain sur le Mali prévu samedi 7 juillet.
Le calvaire continue pour les habitants de Gao. Sous la coupe des groupes armés islamistes depuis plus de trois mois, ils doivent maintenant faire face à un début d’épidémie de choléra. Deux personnes sont mortes et 28 malades ont été recensés en deux jours, selon les propos recueillis auprès de sources concordantes le 4 juillet.
Un sit-in de quelque 2 000 Maliens s’est tenu à Bamako pour réclamer des armes ou une action de l’armée pour libérer le nord du pays occupé par des islamistes. Le président Dioncounda Traoré est quant à lui attendu dès jeudi à Ouagadougou pour un mini-sommet de la Cedeao, dont le but est de favoriser la constitution d’un gouvernement d’union nationale au Mali.
Entre les groupes islamistes et leur ancien allié, le MNLA, l’heure est à l’affrontement au Nord-Mali. Et celui-ci ne tourne pas en faveur des indépendantistes touaregs…
Des sages de Tombouctou ont dissuadés des jeunes de manifester mardi contre la destruction de mausolées de saints et de mosquées par les islamistes d’Ansar Eddine.
La grave crise politique qui secoue le Mali depuis la fin du mois de mars n’est pas sans conséquences sur l’économie nationale. 2,3 milliards d’euros d’investissements auraient été gelés.
De nombreuses voix se sont élevées pour condamner les destructions du patrimoine religieux à Tombouctou. Où les islamistes d’Ansar Eddine se sont lancés, le 28 juin, dans une entreprise de démolition systématique des mausolées de saints musulmans.
À l’heure où les islamistes qui contrôlent le Nord-Mali détruisent les mausolées de saints et les mosquées historiques de Tombouctou, l’islamologue et universitaire tunisien Abdelmajid Charfi décrypte l’idéologie des djihadistes. Quels rapports entretiennent-ils avec le wahhabisme des pays du Golfe ? Qu’est-ce que la charia ? Quelle place cette dernière réserve-t-elle aux châtiments corporels ? Éléments de réponse.
La société minière australienne Resolute Mining a décidé d’investir 241 millions de dollars dans Syama. Prolongeant ainsi la vie de cette mine d’or de 15 ans.
La création d’un gouvernement d’union nationale censé être « à même de mieux gérer les défis que connaît le Mali » sera à l’ordre du jour d’un mini-sommet qui doit réunir samedi 7 juillet les chefs d’État ouest-africains avec des représentants de la classe politique et de la société civile malienne, a annoncé le ministre des Affaires étrangères burkinabè, Djibrill Bassolé .
Hamada Ould Khaïrou, créateur et chef du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), défie les autorités algériennes à travers de multiples provocations symboliques.
Les ministres algérien et malien des Affaires étrangères, Mourad Medelci et Sadio Lamine Sow, l’ont encore redit lundi à Alger : ils souhaitent privilégier l’option diplomatique pour régler la crise au Nord-Mali.
Dans la matinée du lundi 2 juillet, les islamistes d’Ansar Eddine ont repris leur entreprise de démolition des lieux saints et mausolées de Tombouctou, en s’en prenant même à une mosquée inscrite au patrimoine mondial de l’humanité. Par la voix de sa procureure, Fatou Bensouda, la Cour pénale internationale (CPI) a menacé de poursuites les auteurs de ces destructions, qualifiées de « crimes de guerre ».
Cédric Kanté retrouve Sochaux et la France, après trois saisons passées au Panathinaïkos Athènes (Grèce). L’ancien capitaine des Aigles, qui s’est mis en marge de la sélection, s’inquiète beaucoup de la situation au Mali.
Dans un communiqué envoyé à l’agence de presse mauritanienne ANI, un des émirs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Mokhtar Belmokhtar, tente de calmer le jeu après les affrontements violents de la semaine dernière à Gao entre les islamistes et le MNLA.
Aussi fulgurante que son ascension, la défaite de la rébellion touarègue du MNLA au Nord-Mali témoigne de son incapacité à s’ancrer sur un territoire labouré par des islamistes motivés: une nouvelle donne qui, pour les experts, rend très risquée une intervention militaire.
Des islamistes d’Ansar Eddine, un des groupes armés contrôlant le nord du Mali, poursuivaient dimanche la destruction de mausolées de saints musulmans dans la ville de Tombouctou, classée patrimoine mondial en péril, en dépit du tollé qu’ont provoqué ces démolitions.
Le Maroc a appelé à une intervention urgente des Etats islamiques et de la communauté internationale pour protéger le riche patrimoine du Mali, après la destruction de plusieurs mausolées de saints musulmans à Tombouctou par des islamistes dans le nord malien.
Au moins 35 personnes, dont des civils, ont été tuées dans les violents combats ayant opposé cette semaine des islamistes et des rebelles touareg à Gao, dans le nord malien sous contrôle de groupes armés, selon un nouveau bilan communiqué samedi à l’AFP par une source hospitalière.
Le gouvernement malien a réagi, samedi 30 juin, à la destruction de plusieurs mausolées de saints musulmans à Toubouctou par les islamistes d’Ansar Eddine. Il a dénoncé une « furie destructrice » et envisage des poursuites.
Ansar Eddine, un des groupes islamistes armés contrôlant le nord du Mali, va détruire samedi tous les mausolées de saints musulmans de Tombouctou, ville inscrite cette semaine par l’Unesco sur la liste du patrimoine mondial en péril, a affirmé un porte-parole d’Ansar Eddine.
Les Etats-Unis ont mis en garde vendredi la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays) contre une éventuelle intervention dans le Nord du Mali, tombé aux mains d’islamistes armés.
Une trentaine de djihadistes algériens seraient venus renforcer les rangs des islamistes à Gao, vendredi 29 juin, selon plusieurs sources, dont une sécuritaire. Leur mission : « participer à la sécurisation de la ville et la traque d’éventuels rebelles du MNLA ».
Les chefs d’États ouest-africains se réunissent une nouvelle fois, vendredi 29 juin, dans la capitale ivoirienne, Yamoussoukro, afin d’évoquer la crise au Nord-Mali et la situation en Guinée-Bissau.
De nouveaux témoignages et documents éclairent les circonstances de l’agression dont Dioncounda Traoré, le président de la transition, a été la victime le 21 mai dernier. En particulier une vidéo exclusive que Jeune Afrique s’est procurée. Accablant.
Neuf mois après le lancement du Dialogue national, auquel il a refusé de participer, le chef de file de l’opposition mauritanienne, Ahmed Ould Daddah, durcit le ton contre le président Mohamed Ould Abdelaziz.
La rébellion du Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA) ne contrôle plus aucune place forte au Mali. Chassés de Tombouctou, écrasés à Gao, les rebelles touaregs voient les islamistes d’Ansar Eddine et leurs alliés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) prendre la direction des opérations dans le Nord.
L’Union africaine et la Cedeao travaillent, avec le Mali et la France, à l’élaboration d’un projet de résolution plus ambitieux qui sera prochainement présenté devant le Conseil de sécurité.