Après les attaques survenues dans la ville malienne de Sévaré le 22 avril dernier, Jeune Afrique a recueilli le témoignage d’un médecin local. Mais derrière ce profil se cachait un troll bien connu en Afrique de l’Ouest : Gauthier Pasquet.
Selon une enquête d’opinion réalisée par la fondation allemande Friedrich-Ebert-Stiftung, plus de neuf Maliens sur dix disent avoir confiance en leurs partenaires russes et se déclarent satisfaits du régime de transition.
Juriste de formation, animateur radio de profession, rastafari par philosophie, le militant malien est dans le viseur de la junte. Incarcéré, il attend son procès.
Le juge malien était convoqué ce mercredi 3 mai par le procureur de la Commune V de Bamako pour des « faits présumés d’opposition à autorité légitime » dans le cadre d’une procédure disciplinaire.
Jeune Afrique, Joliba TV, L’Observateur Paalga ou encore France 24 et RFI : trente médias africains et internationaux lancent ce 3 mai un appel en faveur de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso. Une lettre ouverte adressée aux gouvernements des deux pays et aux organisations internationales que nous publions ici en intégralité.
Bloqué depuis plusieurs mois, le rapport d’enquête sur le massacre de Moura est sur le point d’être rendu public. Il était initialement attendu en novembre 2022.
Après les avions russes et les drones turcs, le régime d’Assimi Goïta a reçu un lot d’équipements militaires chinois, comportant notamment des véhicules blindés et tactiques.
Meneur de la contestation contre Ibrahim Boubacar Keïta, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques a depuis implosé. Alors qu’une frange du mouvement a rejoint Assimi Goïta, une autre peine à s’imposer face à la junte.
Alors que « la situation est en train d’échapper à tout contrôle » au Mali, selon un porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad, Alger et Bamako ont réaffirmé, jeudi 27 avril, leur volonté de mettre en œuvre l’accord signé entre les anciens rebelles touaregs et le gouvernement malien en 2015.
La mission onusienne de maintien de la paix (Minusma) est visée par une campagne de fake news qui a conduit à l’agression de deux de ses employés civils.
Au Mali, l’armée dit avoir arrêté douze « terroristes » dans le nord-est du pays. Mais la Coordination des mouvements de l’Azawad affirme qu’il y a méprise et que les personnes interpellées sont issues de ses rangs.
Quatre personnes, dont deux militaires ont été tués au cours de l’attaque survenue le 18 avril près de la frontière entre la Mauritanie et le Mali. Affilié à Al-Qaïda, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans s’est aussi dit responsable d’une autre embuscade, au cours de laquelle sept militaires ont été tués.
Le garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué, a ordonné l’ouverture d’une enquête contre Cheick Cherif Koné, Dramane Diarra et Mohamed Saïd Sene, qui se sont récemment opposés au régime de transition d’Assimi Goïta.
Au Mali, une délégation de la présidence a été attaquée le 18 avril à proximité de la frontière mauritanienne. Quatre personnes ont perdu la vie dans l’embuscade, dont l’adjudant Oumar Traoré, chef de cabinet du président de la transition.
N’ayant pas obtenu gain de cause dans la bataille qui l’opposait à Gouagnon Coulibaly pour la succession de Soumaïla Cissé, l’ancien ministre et ses partisans ont quitté l’URD. Le 16 avril, ils ont acté la création de leur propre formation. Explications.
Départ de Barkhane, présence des mercenaires de Wagner, organisation des élections… Nouhoum Sarr, membre du Conseil national de transition (CNT) malien, est un fervent soutien de la junte dirigée par Assimi Goïta. Interview.
La grande ville du nord-est du Mali est cernée par les jihadistes de l’EIGS qui contrôlent la région. Sur place, les réfugiés affluent et ni les Fama, ni Wagner, ni la Minusma ne parviennent à rétablir un semblant de stabilité.
La Cour suprême a tranché en faveur de Gouagnon Coulibaly dans l’affaire qui l’oppose à Salikou Sanogo pour la présidence du parti. Les soutiens de ce dernier menacent de quitter la formation.
Incarcéré depuis un mois à Bamako, le célèbre activiste et animateur radio attend son procès pour « offense au chef de l’État », prévu le 13 juin. La semaine dernière, l’un de ses proches, le journaliste Aliou Touré, a été enlevé et interrogé pendant cinq jours par des hommes armés non identifiés.
Après la prise du village de Tidarmène, la filiale sahélienne de l’État islamique encercle la plus grande ville du nord-est du Mali, déjà confronté à une situation humanitaire très préoccupante.
Le secrétaire général de l’ONU souligne le retard pris dans l’exécution du processus de transition. Et s’inquiète de l’impasse dans laquelle se trouve l’accord d’Alger.
La plus grande ville du nord du Mali est privée d’électricité depuis plusieurs jours. Face à un problème devenu récurrent ces derniers mois, les populations reprochent aux autorités de transition leur inaction.
Ce 6 avril, les anciens groupes rebelles du Nord fêtent en grande pompe le onzième anniversaire de leur indépendance symbolique. De quoi irriter un peu plus la junte au pouvoir à Bamako, avec laquelle les relations sont déjà très dégradées.
Ce mercredi, plusieurs avions de chasse de l’armée de l’air malienne ont survolé Kidal et plusieurs autres localités du Nord à basse altitude. La coalition d’anciens groupes rebelles dénonce une « violation patente du cessez-le-feu » et « une provocation grave ».
Un an après le massacre de Moura, la mission de l’ONU au Mali n’a toujours pas publié les résultats de son enquête. Elle estime que le gouvernement n’en finit pas de lui mettre des bâtons dans les roues.
Après avoir été le ministre des Affaires étrangères d’Ibrahim Boubacar Keïta, il est aujourd’hui celui d’Assimi Goïta. En se mettant au service des colonels au pouvoir à Bamako, ce diplomate chevronné a surpris tous ceux qui le connaissaient de longue date.
La Minusma impute plus d’un tiers des violations des droits humains à l’armée malienne et à ses alliés, mais Bamako conteste la crédibilité des informations recueillies.
L’ancien ministre de la Justice est une figure de proue du M5-RFP, dont il incarne une branche dissidente. Farouchement opposé à Assimi Goïta et à Choguel Maïga, il est aussi l’un des rares qui osent encore tenir tête publiquement à la junte.
Notre confrère a été accueilli à Paris ce mardi en début d’après-midi par ses proches et le président Emmanuel Macron, après quasiment deux ans de captivité dans le nord du Mali.