La force militaire que l’Afrique de l’Ouest envisage de déployer au Mali, pour combattre les rebelles touaregs et les islamistes armés qui contrôlent le nord du pays, devrait compter près de 3 300 éléments, ont annoncé samedi à Abidjan des chefs militaires de la région.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a de nouveau refusé vendredi d’apporter son soutien au projet de force d’intervention au Mali présenté par l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Une délégation du groupe islamiste Ansar Eddine, qui contrôle avec d’autres mouvements armés le nord du Mali, est arrivée vendredi à Ouagadougou pour rencontrer le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, a-t-on appris de sources concordantes.
Agenda africain pour le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Celui-ci s’est entretenu jeudi avec le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, en attendant de recevoir vendredi le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, de retour d’Algérie.
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est contenté de prendre note du projet de création d’une force d’intervention au Mali, proposé par l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra était en visite mercredi à Alger, où il a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika. Objectif : obtenir l’aide de l’Algérie dans la résolution de la crise malienne.
Exclusif. L’ex-secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touarègue), Bilal Ag Achérif, est depuis le 7 juin président du nouveau Conseil transitoire de l’État de l’Azawad (CTEA). Il s’est fixé au Mali en août 2010, après de nombreux allers et retours entre la région de Kidal et la Libye, où il a obtenu une maîtrise en économie. Âgé de 35 ans, parlant parfaitement l’arabe et l’anglais, l’enfant de l’Adagh (région montagneuse de Kidal) nous a reçu longuement dans son bureau de l’ancien gouvernorat de la ville de Gao. Interview.
Les armes à la main, les militaires maliens ont empêché la diffusion de l’interview d’un leader rebelle touareg sur la chaîne de télévision privée Africable. La junte a visiblement du mal à s’accomoder de la liberté d’expression inhérente à la démocratie.
Plus de deux mois après le coup d’État du 21 mars, le chef des militaires maliens, Amadou Haya Sanogo, se rêve en sauveur de la nation. Depuis la garnison de Kati, où il s’est retranché, il ne reconnaît qu’à regret l’autorité du président intérimaire, critique la médiation de la Cedeao et veut croire qu’un rien suffirait pour que l’armée triomphe dans le Nord…
Plus le temps passe, plus le nord du pays s’apparente à un nouvel Afghanistan. Le recours à la force semble inéluctable. Armée malienne, opération africaine, appuis occidentaux…Dans son dernier numéro, Jeune Afrique présente les différents scénarios militaires.
Les Aigles du Mali n’ont pas tremblé dimanche 10 juin contre l’Algérie à Ouagadougou. Ils l’emportent 2-1 et reviennent dans la course à la qualification pour le Mondial 2014.
Les chefs d’Etat de Guinée et du Niger, Alpha Condé et Mahamadou Issoufou, se sont déclarés samedi, à Conakry, favorables à une intervention militaire au Mali pour chasser les putschistes de Bamako et les groupes armés touareg et islamistes qui controlent le Nord du pays.
Une délégation de la rébellion touareg malienne du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a été reçue samedi pour la première fois par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur ouest-africain pour la crise au Mali, a constaté un journaliste de l’AFP.
L’ex-junte malienne a relâché vendredi son emprise sur un symbole de son pouvoir, la télévision publique à Bamako, tandis que des combattants rebelles touareg et islamistes se sont affrontés à Kidal, dans le Nord.
L’Algérie a bien commencé les qualifications pour la Coupe du Monde 2014 en battant largement le Rwanda (4-0, le 2 juin). Avant d’affronter les Aigles du Mali dimanche à Ouagadougou (Burkina Faso), Vahid Halilhodzic, le sélectionneur des Fennecs, s’est longuement confié à Jeune Afrique.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a affirmé, sur la chaîne d’information France 24, que des Djihadistes « afghans et pakistanais » officiaient comme « formateurs » dans des camps d’entraînement au Nord du Mali.
L’Union africaine va saisir l’ONU pour obtenir son « appui » à une intervention militaire dans le nord du Mali. La région est contrôlée depuis plus de deux mois par des groupes armés, en partie islamistes.
Le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR), association anti-putschiste du Mali, demande l’aide de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour « sécuriser » la transition à Bamako et aider à reconquérir le nord du pays contrôlé par des groupes armés.
Le fondateur du groupe Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali, exige l’instauration d’un régime islamique rigoriste dans le nord du Mali. Quitte à faire échouer l’alliance nouée avec la rébellion touarègue laïque du MNLA.
D’après l’hebdomadaire français « Le Canard Enchaîné », qui cite une source de la Direction du renseignement militaire français (DRM), le riche émirat gazier du Qatar financerait les groupes islamistes qui ont pris le contrôle du Nord-Mali.
Six chefs d’État se sont réunis à Lomé, le mercredi 6 juin, dans le cadre du seizième sommet de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Ce sommet, étalé sur une seule journée, était consacré à la sécurité alimentaire et à la croissance économique dans les huit pays membres, et devait aussi aborder la situation au Mali et en Guinée-Bissau.
Dans l’ouest du Mali, la crise alimentaire provoquée par la sécheresse au Sahel et renforcée par les tensions politiques et militaires menace quelque 300 000 personnes. Reportage à Kayes, capitale d’une région traditionnelle d’émigration.
Après son agression au palais de Koulouba, Dioncounda Traoré a été opéré sans problème à Paris. Il réside depuis dans un grand hôtel parisien, où il a même reçu quelques visiteurs de marque.
La compagnie minière sud-africaine AngloGold Ashanti a été autorisée à prolonger d’une douzaine d’années l’exploitation de la deuxième mine d’or du Mali, à Sadiola.
Trois membres d’associations de soutien à l’ex-junte malienne ont été inculpés mardi dans le cadre de l’enquête sur l’agression du président de transition, Dioncounda Traoré. Mais les faits ont été requalifiés en simples « troubles grave à l’ordre public » par le procureur de la République, Sombé Théra. Par ailleurs, une information judiciaire pour « tentative d’assassinat et complicité, coups et blessures volontaires et non-assistance à personne en danger » a été ouverte.