Longtemps proche conseiller du président burkinabè Blaise Compaoré, Sadio Lamine Sow a créé la surprise en acceptant, fin avril, le portefeuille de la diplomatie malienne.
Les relations entre la France et le Niger se raffermissent. Le 11 juin, les deux présidents socialistes François Hollande et Mahamadou Issoufou auront une entrevue à Paris pour faire le point sur les dossiers chauds de leur coopération.
Un chef de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a entamé vendredi soir dans le nord du Mali des discussions avec le leader du groupe islamiste d’Ansar Dine, jetant des doutes sur l’abandon annoncé plus tôt de leur projet de fusion.
Les négociations entre le MNLA et les islamistes radicaux de Ansar Eddine ont échoué. Leur fusion au sein d’un « Conseil transitoire de l’État islamique de l’Azawad » a été rejetée par le bureau politique du MNLA pour des questions de doctrine politico-religieuse.
Arrêtés après les attaques menées à la fin d’avril et au début de mai à Bamako par les Bérets rouges fidèles à ATT, Malamine Konaré, le fils de l’ancien président malien, et une dizaine de militaires sont visés par une information judiciaire « pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État », a annoncé jeudi 31 mai le parquet malien
Le chef de l’État béninois et président en exercice de l’Union africaine (UA), Thomas Boni Yayi, s’est dit favorable à ce que l’UA saisisse le Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation au Mali et a évoqué l’envoi d’une « force africaine qui opère avec le soutien des Nations Unies ».
Agressé à l’intérieur même du palais de Koulouba le 21 mai, Dioncounda Traoré s’est envolé pour Paris 48 heures plus tard. Retour sur ces journées chaotiques qui ont stupéfié les Maliens et la communauté internationale.
Les négociations entre le MNLA et les islamistes radicaux de Ansar Eddine butent toujours sur la question de l’application de la charia. Le communiqué final censé sanctionner le protocole d’accord signé entre les deux mouvements samedi dernier « n’arrivera pas avant 48 heures », a annoncé mardi 29 mai un proche de Iyad Ag Ghaly, chef du groupe islamiste.
À travers sa marque phare, le groupe Siagro, basé à Dakar, détient plus de 70 % du marché local de l’eau minérale. Il se diversifie désormais dans les jus de fruits et le lait et met un pied au Mali.
Souhaitant que « le Mali retrouve à la fois son ordre constitutionnel, son intégrité territoriale et la paix », le président français François Hollande a invité mardi 29 mai les pays africains à saisir le Conseil de sécurité de l’ONU.
Conséquence directe de la crise politique que traverse le pays ouest-africain, le sud-africain Illovo Sugar met un terme à sa participation dans l’un des plus grands projets sucriers du continent.
Après l’absorption annoncée – mais pas encore finalisée – des ex-laïcs du MNLA par le groupe radical Ansar Eddine, c’est au tour de ce dernier de conforter son alliance avec Aqmi. Une longue réunion à Tombouctou entre chefs islamistes a ainsi consacré le triomphe du djihadisme au Nord-Mali, l’application de la charia semblant prendre le pas sur l’irrédentisme touareg.
La fusion annoncée entre les deux groupes rebelles Ansar Eddine et le MNLA consacre la prédominance au Nord-Mali des forces islamistes radicales les plus proches d’Aqmi. Paradoxe : la nouvelle donne favorise les négociations à court terme, tout en rendant très improbable l’atteinte d’un accord stable dans la durée.
Le gouvernement malien « rejette catégoriquement » la création d’un « Etat islamique » dans le nord du pays par la rébellion touareg et le groupe islamiste Ansar Dine, qui ont annoncé leur fusion, a déclaré dimanche à l’AFP le porte-parole Hamadoun Touré.
La rébellion touareg et le mouvement islamiste Ansar Dine, deux des groupes qui contrôlent le nord du Mali depuis près de deux mois, ont annoncé samedi leur fusion et proclamé un « Etat islamique » dans la région.
Le Premier ministre malien de transition, Cheick Modibo Diarra, s’est entretenu samedi à Abidjan de la crise au Mali avec le président ivoirien Alassane Ouattara, chef en exercice de l’organisation régionale ouest-africaine.
Le Premier ministre malien de transition, Cheick Modibo Diarra, s’est entretenu vendredi à Ouagadougou avec le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise au Mali, a constaté un journaliste de l’AFP.
Depuis le mois d’avril, les islamistes du mouvement Ansar Eddine règnent en maîtres sur la ville aux Trois Cent Trente-Trois Saints. Acculés à la misère et brimés par la charia, les habitants n’ont plus qu’une idée en tête : fuir. Reportage exclusif à Tombouctou et diaporama photo inédit de notre envoyé spécial.
25 Burkinabè auraient été tués dans un village du Mali, lors d’un conflit intercommunautaire entre Dogons du Mali et peuls originaires du Burkina. L’absence d’administration du côté malien n’aide pas à la résolution du conflit, et des centaines de Peuls affluent vers le Burkina Faso.
L’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, a appelé mercredi 23 mai les membres de son organisation à imposer « graduellement » la Charia au Nord-Mali. Avec pour but avoué : y créer un État islamique.
Amnesty International a rendu public, jeudi 24 mai, son rapport annuel sur l’état des droits de l’homme dans le monde. En ce qui concerne le continent africain, l’année 2011 a été incontestablement celle des pays du Maghreb, où le vent du Printemps arabe poursuit sa course.
Le président de la transition malienne, Dioncounda Traoré, est parti mercredi 23 mai en direction de Paris, deux jours après son agression par des pro-putschistes dans le palais présidentiel.
Le nouveau gouvernement de Macky Sall pourra-t-il tenir ses engagements socio-économiques ? En avril déjà, Amadou Kane, le ministre de l’Économie, avait qualifié l’état des finances sénégalaises d' »extrêmement grave ».
Amadou Haya Sanogo a été désigné, par ses partisans, président de la transition, dans la nuit du mardi 22 mai au mercredi 23 mai. La Coordination des organisations patriotiques du Mali, (Copam, pro-putsch), demande en conséquence à l’actuel titulaire officiel du poste, Dioncounda Traoré, de céder sa place.