L’agression par des manifestants, le lundi 21 mai, à Bamako, du président intérimaire malien Dioncounda Traoré, met à mal l’accord de transition entré en vigueur mardi 22 mai. La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a annoncé l’ouverture d’une enquête et menace de nouvelles sanctions.
Le président intérimaire Dioncounda Traoré a été légèrement blessé lundi 21 mai, dans son bureau, par des manifestants. Il est sorti de l’hôpital de Bamako dans la soirée pour rejoindre un lieu sécurisé. Les condamnations de l’agression se sont succédé dans la soirée. Récit d’une poussée de violence.
Des manifestants hostiles au président malien par intérim, Dioncounda Traoré, ont envahi le palais présidentiel de Koulouba à Bamako, le lundi 21 mai. Frappé à la tête, le chef d’État intérimaire a été hospitalisé.
Les chefs d’État accueillent diversement l’alternance française. Si le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Guinéen Alpha Condé sont tout sourire, leurs homologues d’Afrique centrale se méfient de François Hollande.
La Cedeao et les anciens putshistes ont conclu dimanche 20 mai, un accord fixant à 12 mois la période de transition au Mali. Le décompte commencera après les 40 jours d’intérim assurés par Dioncounda Traoré, qui restera président de la transition.
Passionné d’aviation civile depuis toujours, le Malien Amadou Ousmane Guitteye est en passe de faire entrer un 19e État (le Soudan du Sud) dans l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, qu’il dirige depuis 2011.
L’Afrique de l’Ouest a fait plier samedi l’ex-junte au pouvoir au Mali, qui a dû accepter le maintien du président intérimaire Dioncounda Traoré à la tête de la transition dans ce pays en pleine crise depuis le putsch du 22 mars.
L’Afrique de l’Ouest cherchait samedi à Abidjan une issue à l’impasse politique au Mali et tentait d’accélérer la mise en place de la transition en Guinée-Bissau, deux pays secoués par des coups d’Etat militaires.
L’Unesco a envoyé à Bamako une mission de protection du patrimoine, menacé par la rébellion dans le nord du pays, et espère faire de même en Syrie, a indiqué vendredi un haut responsable de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.
Le Comité National pour le Redressement de la Démocratie et pour le Rétablissement de l’État (CNRDRE) cherche à « dévoyer le processus politique enclenché par la Cedeao » au Mali et n’est « pas en soi une entité légale et constitutionnelle reconnue », a affirmé le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, à l’ouverture d’un conseil des ministres de la Cedeao vendredi 18 mai à Abidjan.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour l’Afrique de l’Ouest a démarré une série de « consultations » avec le MNLA et les islamistes d’Ansar Eddine, a déclaré jeudi 17 mai son ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé. Dans le même temps, un rapprochement entre les deux groupes armés qui contrôlent le Nord-Mali serait sur le point de s’opérer, rapporte RFI.
Malamine Konaré, commandant de l’armée malienne, a été arrêté le 4 mai. Certains y voient une façon pour la junte de faire sortir son père, l’ex-président Alpha Oumar Konaré, de son mutisme.
Passionné d’aviation civile depuis toujours, le Malien est en passe de faire entrer un 19e État (le Soudan du Sud) dans l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, qu’il dirige depuis 2011.
Le président par intérim malien, Dioncounda Traoré, n’est pas favorable à l’organisation d’une « convention nationale » pour choisir le président de transition. « Ce serait sortir du cadre établi par la Cedeao », a-t-il déclaré à l’issue d’une rencontre avec Alassane Ouattara, mercredi 16 mai.
Le leader de l’ex-junte malienne, le capitaine Amadou Haya Sanogo, a pris tout le monde de court. Lundi 14 mai, il a annoncé la tenue de la Convention nationale avant le 22 mai, date butoir de l’intérim du président Dioncounda Traoré. Objectif : empêcher que ce dernier soit maintenu dans ses fonctions pour l’année de transition. Et cela malgré les recommandations de la Commission des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et des États-Unis…
Officiellement créée le 15 mai , la nouvelle compagnie publique ivoirienne, Air Côte d’Ivoire, compte Air France et le Fonds Aga Khan à son tour de table.
Le Mali est « confronté à la plus grave crise depuis son indépendance en 1960 » estime Amnesty International dans un rapport publié mardi 15 mai. L’ONG y dénonce les « violations des droits de de l’Homme » commises par « toutes les parties » depuis le début de la crise.
Après de violentes manifestations survenues le lundi 14 mai à Gao, dans le nord du Mali, le calme était revenu mardi 15 mai. Plusieurs personnes ont été blessées par la répression des groupes armés qui ont pris le contrôle de la ville début avril.
Journaliste béninois installé au Mali depuis seize ans, Serge Daniel a publié chez Fayard « Aqmi l’industrie de l’enlèvement ». Le résultat de quatre années d’enquête sur Al-Qaïda au Maghreb islamique, le groupe salafiste qui a fait de l’enlèvement d’occidentaux un business très lucratif. Un livre dans lequel il décortique le mouvement, son idéologie, ses finances. Un ouvrage dans lequel il fait aussi le point sur la lutte contre la nébuleuse terroriste. Un livre terrifiant, mais édifiant sur Aqmi, en première ligne dans l’occupation du Nord-Mali.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a menacé lundi 14 mai les auteurs du coup d’État au Mali de nouvelles sanctions, les accusant de bloquer le retour du pouvoir civil. De son côté, le leader de l’ex-junte a appelé les autorités par intérim du pays à organiser une « convention » nationale afin de désigner le président de transition.
D’après la dernière étude régionale du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives de l’Afrique subsaharienne, la région devrait connaître une croissance économique solide en 2012, à 5,4%.
Les chefs d’état-major de la Cedeao se réunissent lundi 14 mai à Abuja, au Nigeria, pour envisager les modalités de déploiement des troupes ouest-africaines au Mali et en Guinée-Bissau. Une réunion qui intervient alors que les négociations entre l’ex-junte malienne et la Cedeao sur le nom du prochain chef de la transition butent.
Les deux médiateurs ouest-africains présents à Bamako depuis mardi pour tenter de trouver une issue à la crise malienne, ont quitté samedi la capitale sans accord avec l’ex-junte sur le nom du prochain chef de la transition, a appris l’AFP auprès de l’un d’eux.
Les deux médiateurs ouest-africains présents à Bamako pour obtenir un accord sur la transition malienne ont accepté vendredi de continuer leur mission à la demande des autorités, alors qu’ils s’apprêtaient à partir sur un constat d’échec, a appris l’AFP de sources concordantes.
Les pires pays au monde pour devenir mère sont africains. C’est la conclusion, accablante, du rapport de l’ONG américaine Save the children : dans les dix dernières places du classement, huit proviennent du continent. En cause notamment, les crises alimentaires chroniques au Sahel et la situation en RDC. En 2020, plus de 35% des enfants africains devraient souffrir de malnutrition, soit à peine moins qu’en 1990.