Réunie à Dakar le 3 mai, la Cedeao a fait profil bas. Si elle se dit toujours favorable à l’envoi d’une force d’intervention, elle a précisé que l’opération ne se ferait pas sans le consentement des autorités maliennes de transition. À moins que…
Convaincu que la transformation des céréales a un réel impact sur l’économie du Mali et de la sous-région, le PDG des Moulins du Sahel a fait de la modernisation de l’agriculture son combat.
Comme au premier tour, les électeurs français d’Afrique ont apporté majoritairement leur suffrage à François Hollande le 6 mai 2012. Le candidat socialiste termine en effet en tête avec 56,68% des voix sur le continent, selon les chiffres du ministère des affaires étrangères français, devant Nicolas Sarkozy avec 43,32%. Les résultats de la présidentielle française pays par pays.
Dans le nord du Mali, ce ne sont plus les rebelles touaregs mais les islamistes qui ont pris le pouvoir. À Gao ou à Tombouctou, les émirs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique se déplacent à leur guise. Et inquiètent toute la sous-région. Négocier ou intervenir ? Il va falloir choisir… Un article publié dans J.A. n° 2676, publié juste avant le contre-coup d’État manqué du 30 avril.
Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), auteur du rapt du consul d’Algérie et de six de ses collaborateurs le 5 avril dans le nord du Mali, ont lancé un ultimatum aux autorités algériennes. Le gouvernement a trente jours pour satisfaire aux revendications du groupe islamiste, faute de quoi les otages pourraient être exécutés.
Auteur d’une fin de saison spectaculaire avec Nancy, le Malien Bakaye Traoré va quitter la Lorraine pour le Milan AC, avec qui il disputera la prochaine Ligue des Champions.
Rien ne le prédestinait à prendre la tête des putschistes le 21 mars, mais le capitaine Amadou Haya Sanogo a pris goût au pouvoir, malgré le retour à l’ordre constitutionnel au Mali. Un article publié dans J.A. n° 2677 daté du 29 avril – soit juste avant la tentative manquée de contre-coup d’État mené par des soldats du régiment de commandos-parachutistes « Bérets rouges ».
Comme Nicolas Sarkozy en son temps, François Hollande a promis de mettre fin à la « Françafrique » et d’instaurer des rapports sains entre l’Hexagone et les pays du continent. Ses actes seront-ils à la hauteur des espoirs suscités par ses paroles ?
Le coup d’État du 21 mars qui a renversé l’ex-président ATT a aussi exacerbé les tensions entre les commandos-parachutistes soignés par le pouvoir et le reste de l’armée malienne. Une rivalité interne qui a débouché sur une tentative manquée de contre-coup d’État, le 30 avril dernier. Enquête sur une guerre fratricide.
Tombouctou, ville mythique du nord malien, est sous le choc après la profanation par des membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), du mausolée d’un saint musulman de la cité inscrite au patrimoine de l’Unesco, un « acte inqualifiable » selon les autorités maliennes.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) occupe désormais une position dominante dans le nord du Mali, grâce à son alliance avec le groupe islamiste armé Ansar Dine, et au renfort de combattants marocains, tunisiens et libyens, a appris samedi l’AFP de sources sécuritaires.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur ouest-africain dans la crise malienne, et une délégation de l’ex-junte de Bamako ne sont pas parvenus vendredi à un accord sur la durée de la période de transition, après deux entretiens en trois jours.
La force d’attente ouest-africaine sera déployée si les autorités maliennes en font « la demande », ont décidé les chefs d’États de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), mercredi 3 mai à Dakar
Les présidents de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont entamé ce jeudi 3 mai à Dakar une réunion afin d’évoquer les deux dossiers épineux qui déstabilisent la région : le Mali et la Guinée-Bissau.
Le Premier ministre malien de transition, Cheick Modibo Diarra, a donné sa première interview après le début des combats à Bamako entre les ex-putshistes et les militaires « Bérets rouges » favorables à l’ancien président malien Amadou Toumani Touré.
Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un groupe armé qui a revendiqué l’enlèvement de deux humanitaires espagnols, un homme et une femme, ainsi qu’une Italienne en octobre 2011 en Algérie, a affirmé mercredi 2 mai que des négociations étaient en cours pour la libération des deux femmes. Selon l’un de ses porte-paroles, le groupe exige notamment « une rançon de 30 millions » d’euros.
À la tête des commandos parachutistes Bérets rouges de la garde présidentielle, Abidine Guindo a tenté le tout pour le tout en attaquant frontalement les militaires putschistes qui ont renversé le président ATT, le 22 mars. Les raisons de son passage à l’acte restent obscures.
Favorables à l’ancien président malien Amadou Toumani Touré, les Bérets rouges de la garde présidentielle se sont finalement repliés mardi 1er mai face aux soldats de l’ex-junte après avoir lancé la veille une offensive ratée contre la ville-garnison de Kati, l’aéroport international de Bamako et le siège de la télévision nationale. Des affrontements meurtriers qui ne remettent pas en cause « l’accord-cadre » signé avec la Cedeao, a affirmé le 1er mai le capitaine Amadou Haya Sanogo.
Les affrontements entre militaires pro-ATT et pro-putschistes ont baissé d’intensité mardi 1er mai dans l’après-midi à Bamako. Les premiers – les Bérets rouges de la garde présidentielle – se sont retranchés dans un quartier du centre de la capitale malienne tandis que les seconds – les Bérets verts – recevaient des renforts venus de l’intérieur du Mali.
Les soldats de l’ex-junte malienne, qui ont subi dans la nuit des attaques de la garde présidentielle (Bérets rouges) favorables à l’ancien président ATT, ont contre-attaqué mardi matin en livrant l’assaut contre le camp de Djicoroni-Para, au centre de Bamako. Mais le calme est revenu en fin de matinée.
Après une rumeur faisant état de la prochaine arrestation d’un de leurs chefs, des Bérets rouges de la garde présidentielle ont pris les armes lundi soir pour attaquer la ville-garnison de Kati, l’aéroport international de Bamako et le siège de la télévision nationale, tous trois occupés par les soldats de l’ex-junte. Bilan des combats, souvent à l’arme lourde : au moins 3 morts et 5 prisonniers, ainsi que plusieurs blessés. Après une brève accalmie, les affrontements ont repris mardi matin, quand les militaires putschistes ont lancé la contre-offensive en direction du camp de Djicoroni-Para, en plein centre de la capitale malienne.
L’Algérie passe à l’offensive contre les islamistes du Mujao qui détiennent sept otages algériens, enlevés le 5 avril au nord du Mali. Selon le quotidien arabophone « El Khabar », un convoi de terroristes présumés a été attaqué par l’aviation algérienne près de la frontière malienne. Bilan : 20 morts.
Après l’échec de négociations entre l’Algérie et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), la vie des sept otages algériens enlevés à Gao (nord du Mali) « est en danger « , a affirmé dimanche 29 avril le mouvement terroriste, dissident d’Al-Qaïda.
L’ex-junte malienne est vent debout contre la décision de la Cedeao de maintenir Dioncounda Traoré comme président de la transition au Mali. Le capitaine Amadou Haya Sanogo menace de prendre à nouveau ses « responsabilités ». Une délégation de militaires doit rencontrer ce lundi le médiateur burkinabè pour tenter de trouver une solution à cette nouvelle crise.
Les 26 et 27 avril, la Cedeao a tenu un sommet à Abidjan pour apporter des solutions aux crises malienne et bissau-guinéenne. À l’issue du sommet, l’organisation ouest-africaine a annoncé qu’elle avait fixé à 12 mois la période de transition au Mali. Elle a également annoncé que le président par intérim, Dioncounda Traoré, serait le président de transition. Une nouvelle qui a eu l’effet d’une bombe au sein de la junte malienne.
Le 26 avril, 11 chefs d’État de la Cedeao se sont réunis à Abidjan afin d’apporter une solution aux crises que traversent le Mali et la Guinée-Bissau. Non sans divergences, les membres de la Cedeao se sont accordés sur un déploiement militaire, dont le coût s’élevera à 577 millions de dollars. Retour sur un huis-clos mouvementé.