Selon plusieurs sources, le Front national de libération de l’Azawad (FNLA), un nouveau groupe armé qui se revendique laïc et non sécessionniste, a pris partiellement le contrôle de Tombouctou, dans le nord du Mali, jeudi 26 avril.
Réunis à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à l’occasion d’un sommet extraordinaire jeudi 26 avril, les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont décidé d’envoyer des troupes au Mali et en Guinée-Bissau, suite aux coups d’État dans ces deux pays. L’objectif de ces forces régionales sera avant tout de sécuriser les processus de transition.
La Cedeao a une nouvelle fois lancé un avertissement aux juntes du Mali et de la Guinée-Bissau, le jeudi 26 avril, en marge d’un sommet extraordinaire à Abidjan. Les chefs d’État ouest-africains s’inquiètent notamment d’un basculement de la région dans le terrorisme et la criminalité transnationale.
Tombé sous le charme de la musique africaine des années 1960 à 1980, le journaliste Florent Mazzoleni aimerait monter un Buena Vista Social Club en Afrique francophone. Première étape, le Burkina Faso.
Le nouveau Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra a formé son gouvernement mercredi 25 avril. Parmi les 24 membres, trois viennent des rangs de l’armée tandis que les autres sont issus de la société civile.
40 % pour Hollande, 34% pour Sarkozy. La compilation des résultats du vote des Français en Afrique, le 22 avril, lors du premier tour de la présidentielle, donne un ordre d’arrivée des 10 candidats sensiblement différent du résultat global. Notamment dans le quinté de tête.
Béatrice Stockly, l’otage suisse enlevée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) le 15 avril dans le Nord-Mali, a été libérée mardi 24 avril et remise aux forces de sécurité du Burkina Faso.
Rares sont ceux qui avouent leur appartenance. Pourtant, avec ses rites et son goût du secret, la franc-maçonnerie fascine et fait chaque jour de nouveaux adeptes. Et sur le continent, dans les cercles du pouvoir, beaucoup en font partie.
L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Mali, Richard Zink, explique la position des bailleurs de fonds sur la crise que traverse le pays. Le dialogue avec les rebelles touaregs qui dirigent le Nord du pays peine à s’ouvrir réellement. Un Premier ministre a été nommé, mais les Maliens attendent encore la formation de son gouvernement. La junte militaire qui a fait chuter l’ancien président, Amadou Toumani Touré (ATT), tarde à rendre véritablement le pouvoir. Dans ce contexte, les partenaires extérieurs du Mali essaient de soutenir le pays et, surtout, de contenir l’influence grandissante d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Interview.
Serait-ce la fin de l’alliance entre la rébellion touarègue et les islamistes d’Ansar Eddine ? Cela en a tout l’air. Sous les auspices du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), chefs religieux, chefs coutumiers et notables du Nord-Mali ont décidé de se réunir à Gao, les 25 et 26 avril. Objectif : « prononcer une « fatwa » contre tous les groupes armés qui sont sur le territoire de l’Azawad », martèle Moussa Ag Assarid, l’un des porte-paroles du MNLA, interviewé par Jeune Afrique.
En dix ans, l’Afrique de l’Ouest est devenue une plaque tournante du trafic de drogue, l’un des principaux points de passage entre producteurs latino-américains et consommateurs européens. Un phénomène qui engendre une augmentation de la consommation dans la région, avec les risques sociaux, politiques et sanitaires qu’elle comporte. Interview avec Alan Doss, membre de la fondation Kofi Annan.
Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a annoncé lundi 23 avril que les sept otages algériens enlevés au début du mois à Gao, dans le nord du pays, pourraient être relâchés très prochainement. Selon plusieurs sources, ils sont en « bonne santé ».
Enlevée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) le 15 avril à Tombouctou, dans le nord du Mali, l’otage suisse Béatrice Stockly a été reprise à ses ravisseurs par le groupe islamiste Ansar Eddine. Selon des sources sécuritaires et locales, les islamistes seraient prêt à la libérer.
Alors que les rebelles touaregs ont ouvert la porte à la domination du Nord-Mali par les groupes salafistes et terroristes du type Aqmi, Jeune Afrique tente d’analyser les pistes possibles de sortie de crise. Une enquête à découvrir dans son édition n° 2676, en kiosques du 22 au 28 avril 2012.
Les activités des groupe armés qui contrôlent le Nord du Mali sont une « source d’inquiétude » pour l’Algérie qui déplore la séparation entre le nord et le sud de ce pays, a indiqué samedi à Alger le ministre algérien de l’intérieur Daho Ould Kablia.
Trois civils ont été tués par balles samedi et un enfant est mort en sautant sur une mine dans le Nord du Mali, selon des témoins, illustrant l’insécurité qui règne dans cette région occupée par des groupes armées depuis trois semaines.
Une délégation de la Croix-Rouge malienne a pu acheminer cinq tonnes de vivres et des médicaments à Tombouctou, ville du nord-est du Mali occupée par différents groupes armés et menacée d’une crise humanitaire, a indiqué samedi son président, après avoir quitté la ville.
Le nouveau Premier ministre de transition du Mali, Cheikh Modibo Diarra, s’est déclaré vendredi prêt à négocier avec les groupes armés qui contrôlent le nord du Mali, mais a exclu toute discussion « avec le couteau sous la gorge ».
Les États membres de la Cedeao se réuniront jeudi 26 avril en sommet extraordinaire à Abidjan. À l’ordre du jour, les crises malienne et bissau-guinéenne.
Tombées entre les mains des rebelles et des islamistes du groupe Ansar Eddine depuis la fin du mois de mars, les grandes villes du Nord-Mali sont dans un état humanitaire critique. À Gao, où le plus grand nombre de pillages ont été commis, les pénuries d’eau, de nourriture et d’électricité font partie du quotidien tandis que les islamistes refusent l’aide internationale. Prises au piège, les populations se sentent abandonnées par Bamako où, pourtant, la solidarité citoyenne s’organise.
Presque au moment où ATT s’envolait pour Dakar, les 22 personnalités civiles et militaires arrêtées en début de semaine ont été libérées par l’ex-junte malienne. Parmi elles, Soumaïla Cissé et le général Waly Sissoko souffrent de problèmes de santé.
De la même manière qu’il a quitté le pouvoir, après avoir été renversé par un coup d’État le 22 mars, Amadou Toumani Touré a quitté le Mali jeudi 19 avril sans les honneurs, dans un avion de la présidence sénégalaise. Direction : Dakar, pour un exil dont la durée est inconnue.
En fin de contrat le 31 mai prochain, Alain Giresse devrait poursuivre sa mission à la tête des Aigles du Mali, qu’il a emmenés à la troisième place de la CAN 2012.
La situation humanitaire découlant du conflit ouvert par la rébellion touarègue au Nord-Mali ne cesse de s’agraver. Selon l’ONU, la région compte désormais plus de 268 000 déplacés et réfugiés qui ont fui les combats et l’avancée des groupes armés.
Alors que le nouveau Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, cherche à former son gouvernement de transition pour résoudre la crise au Nord, les membres de l’ex-junte ont procédé à l’arrestation de 22 personnalités considérées comme proches du régime de l’ex-président Amadou Toumani Touré (ATT). Le prétexte officiel du coup de filet – la « découverte » d’armes neuves chez certains des responsables visés – fait planer un climat lourd de menaces à Bamako.
« Amadou Toumani Touré est à la résidence du Sénégal à Bamako », a annoncé mercredi 18 avril le président sénégalais Macky Sall, lors d’une conférence de presse à Paris. Celui-ci s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec le chef de l’État français, Nicolas Sarkozy.
Alors que Cheick Modibo Diarra a été nommé Premier ministre du gouvernement de transition, les personnalités politiques et militaires arrêtées lundi 16 et mardi 17 avril sont toujours détenues. Aucune information n’a été donnée quant aux raisons de ces arrestations menées par la junte, qui s’est contenté d’évoquer des « enquêtes en cours ».
Le Premier ministre du gouvernement de transition de la république du Mali a été nommé mardi 17 avril. Il s’agit de l’astrophysicien Cheick Modibo Diarra, qui aura pour principale mission de régler la crise dans le nord du pays, tombé aux mains des rebelles touaregs.