Alors que les discussions entre la rébellion touarègue et les autorités maliennes de transition sont engagées, plusieurs responsables politiques et militaires – parmi lesquels Modibo Sidibé et Soumaïla Cissé – ont été arrêtés dans la nuit de lundi à mardi et dans la matinée suivante par des hommes armés, qui n’ont pas expliqué les raisons de leur action.
En visite à Alger, le chef du Conseil national de transition (CNT) libyen Mustapha Abdeljalil a rencontré le président algérien Abdelaziz Bouteflika le lundi 16 avril.
L’émissaire de la présidence malienne, Tiébilé Dramé, a rencontré des dirigeants du MNLA et d’Ansar Eddine à Nouakchott. Des premiers contacts « officiels » en attendant la poursuite des négociations sous l’égide du Premier ministre malien de transition qui devrait être nommé ce mardi.
Contre les rebelles touaregs du MNLA et du groupe islamiste Ansar Eddine, qui occupent le nord du pays depuis la fin du mois de mars, l’armée malienne cherche à s’organiser pour lancer la contre-offensive. Un immense défi pour une institution qui refuse l’aide de la Cedeao et qui doit se remobiliser et s’équiper afin de monter au front dans des conditions acceptables pour ses soldats. Enquête.
Le groupe islamiste Ansar Eddine, au pouvoir dans le nord du Mali aux côtés de la rébellion touarègue, serait prêt à négocier avec Bamako, a indiqué un membre du groupe islamiste. L’urgence d’une sortie de crise se fait de plus en plus sentir, alors qu’une Occidentale a été enlevée à Tombouctou.
De difficiles discussions doivent reprendre entre l’ex-junte et la classe politique malienne à Ouagadougou pour fixer la durée de la transition et tenter d’esquisser une sortie de crise dans le Nord, coupé du monde depuis sa prise par des groupes armés.
Des discussions sur une sortie de crise au Mali, menées par le médiateur et président burkinabè Blaise Compaoré, ont eu lieu samedi à Ouagadougou pour fixer une « feuille de route » de la transition après le retrait des putschistes et rétablir la situation dans le Nord tenu par des groupes armés.
Une vidéo tournée fin février montre deux Français enlevés en novembre 2011 dans le nord du Mali par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon un journaliste de l’AFP à Ouagadougou qui a pu la visionner samedi.
Les consultations se poursuivaient vendredi en vue de la nomination d’un Premier ministre et de son gouvernement au Mali, au lendemain de l’investiture du président Dioncounda Traoré, qui a promis la « guerre » aux groupes armés occupant le Nord, s’ils refusent de se retirer.
Alors que l’accès aux pays de l’Union européenne se durcit, la Tunisie est devenue une option prisée par les élèves subsahariens. Une aubaine pour les universités privées.
Le 12 avril 2012 à Bamako, Dioncounda Traoré est officiellement devenu président par intérim de la République du Mali, pour une période de 40 jours minimum. Lisez l’intégralité de son discours d’investiture.
Arrivés au pouvoir sans l’avoir vraiment prévu, les militaires maliens n’ont convaincu ni la communauté internationale ni les habitants de la capitale, inquiets des conséquences de la guerre.
Même si les grandes lignes de la transition démocratique sont tracées à Bamako, beaucoup de points d’interrogation demeurent. Au premier rang desquels le choix d’un Premier ministre qui aura les « pleins pouvoirs » pour remettre de l’ordre dans la maison Mali et éteindre le feu qui se propage au Nord.
Les habitants de la ville de Tombouctou, au Mali, s’organisent pour protéger le patrimoine historique de leur ville. Aidés de chercheurs et de bibliothécaires, ils ont réussi à cacher d’inestimables manuscrits anciens pour éviter qu’ils ne soient endommagés ou pillés par les rebelles touaregs.
Touareg et loyaliste, le colonel-major Ag Gamou a réussi à échapper aux rebelles, après avoir feint, le 31 mars, de rallier les combattants du MNLA. Alors que Kidal et Gao tombaient entre les mains de ces derniers et d’Ansar Dine, il a fait en sorte que ses hommes originaires du Sud soient exfiltrés vers Bamako, via le Niger et le Burkina, avant d’indiquer qu’il restait fidèle à l’État malien. Grâce au témoignage exclusif d’un de ses proche, Jeune Afrique a pu reconstituer le film des événements.
C’est finalement jeudi 12 avril que Dioncounda Traoré doit être investi président par intérim du Mali, dans le cadre de l’accord-cadre de transition signé entre la junte malienne et la Cedeao.
Le très influent prédicateur malien Cherif Ousmane Madani Haïdara, fondateur d’une association religieuse s’appelant Ansar Eddine (défenseur de l’islam, en arabe), a condamné les visées du groupe djihadiste du même nom mené par le rebelle touareg Iyad Ag Ghali.
Après la démission dimanche d’Amadou Toumani Touré, l’investiture du nouveau président du Mali, Dioncounda Traoré – qui sera intérimaire pendant 40 jours – est attendue ce mardi à Bamako. Pendant ce temps, l’insécurité grandit au Nord-Mali, livré à l’activité de groupes criminels et terroristes comme Boko Haram.
Le futur président malien par intérim et président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, a rencontré le chef de la junte au pouvoir, le capitaine Amadou Haya Sanogo.
L’accord-cadre conclu le 6 avril entre la junte malienne et la Cedeao pour une transition dirigée par Dioncounda Traoré est désormais à l’étape de sa mise en œuvre. Interrogés par Jeune Afrique, les principaux responsables politiques de l’Adema, du RPM et de l’URD livrent leur analyse sur les défis de la transition et la répartition des tâches entre le nouveau président et son futur Premier ministre.
Renversé par un putsch le 22 mars, le président malien Amadou Toumani Touré (ATT) a officiellement démissionné, a annoncé dimanche la médiation burkinabè. Un acte qui ouvre la voie au départ de la junte au pouvoir et à la désignation de Dionconda Traoré, le président de l’Assemblée, comme chef de l’Etat par intérim.
Un groupe dissident d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué dimanche l’enlèvement du consul d’Algérie et de six membres de sa mission à Gao, dans le nord du Mali, région aux mains de rebelles et d’islamistes dont la pacification sera le premier défi à relever des autorités maliennes de transition.
Soucieux de combler son déficit de relations publiques par rapport au MNLA, Iyad Ag Ghali a mis en place une petite cellule chargée de recueillir toutes les questions de la presse et de les lui soumettre. Le leader d’Ansar dine ne parle pas directement mais transmet ses réponses en arabe et met en garde son intermédiaire-interprète contre toute déformation de ses propos. Jeune Afrique en a profité pour vous, en exclusivité.
Les dirigeants ouest-africains ont levé toutes les sanctions contre le Mali, prises à la suite du coup d’Etat du 22 mars, a indiqué dimanche la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) après la signature d’un accord avec la junte au pouvoir à Bamako.
Le président de l’Assemblée nationale malienne, Dioncounda Traoré, est arrivé samedi à Bamako pour être nommé chef de l’Etat du Mali par intérim après l’engagement de la junte militaire, sous forte pression régionale et internationale, à rendre le pouvoir aux civils.
Ibrahim Boubacar Keïta est ancien Premier ministre malien, ancien président de l’Assemblée nationale, et président du Rassemblement pour le Mali (RPM).
Deux semaines après avoir pris le pouvoir au Mali par un coup d’Etat, les militaires, sous pression des pays voisins, ont décidé de le rendre aux civils, dont la première des priorités sera de tenter de pacifier le nord-malien tombé aux mains de rebelles touareg et islamistes.
Même quand les mutins sont entrés dans le centre de Bamako, le chef d’État malien Amadou Toumani Touré, confiant en sa bonne étoile, n’a pas cru une seconde qu’il pouvait être renversé. Récit exclusif des dernières heures d’un président contraint à une fuite sans gloire.
La junte militaire au Mali s’est engagée vendredi soir à remettre le pouvoir aux civils dans le cadre d’un accord avec la Cedeao, qui a menacé de recourir à la force pour préserver « l’intégrité territoriale » du pays après la déclaration d’indépendance du territoire de l' »Azawad », au Nord, par un mouvement de la rebellion touareg.