Près de 9 000 établissements fermés, 1,7 million d’enfants déscolarisés… En quatre ans, le nombre d’écoles contraintes de fermer leurs portes a plus que quadruplé. Décryptage en infographies.
Chargée de poursuivre plusieurs personnalités du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta, la Cour suprême est critiquée par certains magistrats et avocats qui dénoncent une juridiction « caporalisée », aux ordres de la transition d’Assimi Goïta.
Deux jours après son interpellation, le lundi 13 mars à Bamako, l’influenceuse a été placée sous mandat de dépôt pour « incitation à la révolte ». Très suivie sur les réseaux sociaux, Rokia Doumbia avait fustigé sur TikTok « l’échec » des autorités militaires dans la lutte contre la cherté de la vie.
La Cour suprême du Mali a confirmé la condamnation d’Orange Mali et de Malitel, filiale locale de Maroc Telecom, à indemniser une association de consommateurs à hauteur de 175 milliards de francs CFA (plus de 266 millions d’euros).
En Guinée, au Burkina Faso et au Mali, les fortunes sont diverses pour les miniers à la suite des coups d’État qui se sont succédé dans la région. Et c’est plutôt l’inquiétude qui prédomine face aux décisions des pouvoirs en place.
L’activiste a été placé sous mandat de dépôt le 13 mars dans la soirée. La veille, il avait publiquement déclaré que l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga avait été « assassiné ».
Bras de fer avec les autorités de Bamako, avenir de l’accord de paix, liens avec Iyad ag Ghali… Mohamed Elmaouloud Ramadane, porte-parole de la principale coalition de mouvements signataires, répond aux questions de Jeune Afrique.
Les mouvements sociaux et les grèves se multiplient depuis la fin de 2022. Alors que les autorités maliennes font la sourde oreille, une partie de la classe politique cherche à surfer sur cette vague de contestation.
Au Mali, le gouvernement d’Assimi Goïta a officialisé ce vendredi le report du vote de consultation sur le projet de nouvelle Constitution qui devait avoir lieu le 19 mars, tout en assurant que des élections auront lieu en février 2024 pour permettre le retour des civils au pouvoir.
La Ligue malienne des imams et érudits pour la solidarité islamique réclame le retrait du mot « laïcité » du projet constitutionnel sur lequel les Maliens sont censés se prononcer le 19 mars.
Plusieurs contingents de la mission des Nations unies dans le pays sont sur le départ. Avec pour conséquences la fermeture de la base de Ber (Nord) et la dissolution probable de la force d’intervention rapide stationnée à Gao.
La filiale du géant bancaire marocain a été victime d’un piratage, rendu public début février. Jeune Afrique, qui a eu accès à des informations privilégiées, dévoile l’ampleur d’une attaque visant VIP, groupes et institutions, de Choguel Maïga à l’ambassade de France, en passant par Orange, TotalEnergies et Azalaï.
Au Mali, six mois après le départ des Français de Barkhane, Assimi Goïta et les Fama multiplient les communiqués de victoire. Entre propagande et réalités de terrain, enquête sur une grande muette en proie au doute.
Près de 300 ressortissants de Côte d’Ivoire et du Mali ont rejoint samedi leurs pays pour fuir des agressions et des manifestations d’hostilité après le discours du président Kaïs Saïed contre les immigrés subsahariens en situation irrégulière.
Les rapatriements de migrants subsahariens se multiplient en Tunisie après que le récent discours du président Kaïs Saïed a déclenché une vague de xénophobie dans le pays.
Le courrier, adressé par les autorités maliennes à l’Algérie, dénonce les « violations » de l’accord par les anciens rebelles du Nord et la passivité de la médiation internationale.
Alors qu’un référendum constitutionnel est prévu dans trois semaines, tout indique qu’il ne pourra pas se tenir le 19 mars. Un retard qui met en péril la présidentielle de 2024, et pourrait permettre à la junte de se maintenir plus longtemps à la tête du Mali.
Le dernier rapport de l’expert indépendant de l’ONU sur la situation des droits humains au Mali incrimine les mercenaires de la société militaire privée russe, dont Bamako continue de nier la présence.
Après une condamnation judiciaire, l’ancien vice-président du CNT est de retour sur la scène politique malienne. Celui qui fut l’un des plus fervents soutiens d’Assimi Goïta est désormais l’un de ses plus virulents détracteurs.
Le 26 février, le président algérien a reçu d’anciens rebelles signataires de l’accord de paix d’Alger. Il a réaffirmé l’engagement de son pays pour sortir de « l’impasse » dans le processus de paix malien.
En visite à Ouagadougou, le Premier ministre malien a estimé, jeudi, que les deux pays devaient avant tout miser sur leurs propres armées pour vaincre les groupes jihadistes.
Le Premier ministre malien se rend dans la capitale burkinabè ce 23 février avec plusieurs de ses ministres. Il rencontrera Ibrahim Traoré et assistera à l’ouverture du Fespaco, dont son pays est l’invité d’honneur.
Arrivé à Gao le 17 février, le Premier ministre malien ne s’est finalement rendu ni à Ansongo – dont il est originaire – ni à Bourem. Une annulation qui fait grand bruit et que l’intéressé peine à justifier.
À la Maison de la presse de Bamako, le lancement d’une nouvelle plateforme politique a été perturbé par des échauffourées. La marche vers la démocratie est semé d’embûches…
Après plusieurs mois de tensions, le dialogue est rompu entre le gouvernement malien et les rebelles indépendantistes de la CMA. Malgré les efforts de la médiation internationale, l’accord de paix d’Alger est au bord de l’implosion.
Lors du 36e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, les trois pays ouest-africains ont plaidé pour leur réintégration dans l’UA et pour la levée des sanctions de la Cedeao. En vain.
L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC) vient de publier un rapport qui tente de tracer la provenance des armements utilisés dans les drames qui endeuillent les pays sahéliens.