En août dernier, quinze pays avaient fait part aux Nations unies de leurs inquiétudes quant à leur présence au sein de la mission. Depuis, deux d’entre eux ont décidé de se retirer, et d’autres pourraient suivre…
Le président du Haut conseil islamique (HCI) est l’un des prédicateurs les plus suivis au Mali et en Afrique de l’Ouest. En novembre, il a rassemblé des milliers de fidèles pour manifester contre le blasphème.
Ce médiatique membre de Yerewolo était récemment encore l’un des plus fervents soutiens du président de la transition. Jusqu’à de virulentes déclarations contre le régime, qui voit s’élever de plus en plus de voix critiques.
Quatre mois après leur arrestation, les militaires arrivés de Côte d’Ivoire sont toujours détenus à Bamako, ce qui renforce les tensions entre les deux pays. Décryptage.
Dans un courrier adressé aux Nations unies, Abidjan indique sa volonté de retirer « progressivement » ses militaires et policiers déployés au sein de la mission de maintien de la paix au Mali.
Homme d’affaires prolifique, connu pour son franc-parler, Mamadou Sinsy Coulibaly dresse un tableau sombre de la situation de son pays et prévient : si l’économie s’effondre, le régime d’Assimi Goïta s’effondrera lui aussi.
Depuis le retrait de l’armée française, les groupes jihadistes n’hésitent pas à communiquer à outrance sur les exactions supposées du groupe paramilitaire russe contre les civils.
Le président français a « officialisé », ce 9 novembre, la fin de l’opération Barkhane, trois mois après le départ des derniers soldats français du Mali. L’occasion de redéfinir la présence française au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Après avoir participé à une enquête de la chaîne de télévision française BFMTV sur la société militaire privée russe dont les mercenaires sont déployés dans le pays, Malick Konaté a reçu une avalanche de menaces.
Poursuivi par la justice malienne, l’ancien Premier ministre vit désormais hors de son pays, mais n’a pas renoncé à un avenir politique. Très critique vis-à-vis de la junte d’Assimi Goïta, il clame son innocence.
La Haute autorité de la communication malienne (HAC) a décidé, ce jeudi 3 novembre, de suspendre pour deux mois Joliba TV news, après des propos critiques contre la junte au pouvoir.
Pour son premier voyage officiel à l’étranger depuis sa nomination, le président de la transition burkinabè s’est rendu à Bamako. Il s’est entretenu avec son homologue malien, essentiellement au sujet de la coopération militaire.
Ces images, qui ont circulé sur les réseaux sociaux maliens, montrent un homme tenant des propos virulents sur l’islam. Les instances religieuses appellent à manifester, les autorités appellent au calme.
Le président burkinabè a réservé son premier voyage à l’étranger au Mali. Avec son homologue, il doit échanger sur la lutte contre les groupes jihadistes et les partenariats avec l’étranger.
Dans la région de Ménaka, les affrontements se poursuivent entre le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) d’Iyad Ag Ghali et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Le premier a reçu le soutien de plusieurs groupes armés touaregs, signataires des accords d’Alger.
Des témoins locaux affirment que des soldats et des « militaires blancs » ont tué au moins 13 civils le dimanche 30 octobre dans le centre du pays, incriminations réfutées par une source militaire malienne.
En plein débat sur l’avant-projet de nouvelle Constitution malienne, la revalorisation des langues nationales pourrait conduire à la reconnaissance du bamanankan comme langue officielle.
Issu de l’armée de l’air, celui qui fut le porte-parole des putschistes, parmi lesquels Assimi Goïta, est aussi le ministre de la Réconciliation. Un rôle pour lequel il est vivement contesté.
Tout en maintenant ses accusations contre la France, que Bamako accuse d’avoir violé l’espace aérien malien, Abdoulaye Diop, le diplomate en chef de la transition, a soutenu lors du 8e Forum international de Dakar que le pays « n’a de problème à traiter avec aucun partenaire », tant que ce n’est pas pour se faire « dicter des solutions ».
La demande des autorités maliennes de limoger l’actuel vice-président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a été au cœur d’un huis clos, le 30 septembre. Bamako défend en effet la candidature d’un ancien ministre. Explications.
Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, Bamako a encore imputé à la France un soutien aux groupes jihadistes du Sahel, mais n’a toujours pas apporté de preuve. Décryptage.
L’ancien président ivoirien, chef du PPA-CI qui fête son premier anniversaire, demande aussi au Togolais Faure Essozimna Gnassingbé de « redoubler d’efforts » pour obtenir la libération des 46 soldats encore détenus à Bamako. Et estime qu’Alassane Ouattara porte « la plus grande responsabilité ».
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) se livrent une guerre acharnée dont les civils sont les premières victimes.
Le gouvernement a adopté, début octobre, un projet de loi consacrant la militarisation de la Police nationale et de la Protection civile. Alors que les autorités revendiquent une mesure permettant de mieux faire face à la situation sécuritaire, certains observateurs y voient un moyen de dissoudre les syndicats.
Le PDG du groupe hôtelier Azalaï vient d’être élu à la tête du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), au terme d’une longue crise interne. Il espère rendre à nouveau le pays attractif pour les investisseurs.
Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a reçu mardi 11 octobre un projet de nouvelle Constitution, censé être soumis à référendum en mars 2023.
Exacerbation de la fierté nationale, désignation de boucs émissaires, promotion d’un panafricanisme dévoyé… Telles sont les clés de la popularité des putschistes ouest-africains.