Une opération serait en cours au Mali pour obtenir la libération de l’otage français Michel Germaneau, détenu par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). L’inquiétude est particulièrement vive à Paris après une attaque qui a coûté la vie à six combattants du groupe terroriste jeudi.
Pour pallier une démographie en déclin, les autorités encouragent la venue d’étrangers, notamment francophones. Parmi eux, de nombreux Africains, à qui la France n’offre plus une telle hospitalité. Reportage.
Une opération de l’armée mauritanienne, soutenue par la France, a été menée contre le groupe d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui détiendrait l’otage français Michel Germaneau. Selon la presse espagnole, il s’agissait d’une tentative pour le libérer.
Pour étendre les surfaces irriguées dans la région de Ségou, l’État a dû faire appel à des investisseurs étrangers. Des milliers d’hectares ont été alloués à la Libye.
Considéré comme le principal responsable de l’enlèvement de trois Espagnols en Mauritanie, Omar Sid’Ahmed Ould Hamma a été condamné à douze ans de prison. Certains de ses complices présumés ont été acquittés quand d’autres suspects, en fuite, seront jugés par contumace.
Les Maliens, qui fêtent le cinquantenaire de leur indépendance ce 22 septembre, ont parcouru un long chemin avant de parvenir à une gouvernance consensuelle. Socialisme d’État, partis uniques, milice répressive, carnages… Rien ne leur a été épargné. Mais tous ces sacrifices n’ont pas été vains. Ils ont contribué à forger une conscience politique qui est venue à bout d’un régime réfractaire au changement. En une vingtaine d’années, la jeune démocratie, même si elle n’attire pas encore les foules lors des élections, peut être citée en exemple. Ne serait-ce que pour le respect, par ses dirigeants, de la Constitution.
Le procès des auteurs du rapt de trois Espagnols fin novembre 2009, dont deux sont toujours détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a débuté mardi devant la cour criminelle de Nouakchott, en présence de quatre accusés sur onze
Treize pays africains ont défilé le 14 juillet sur les Champs-Élysées, à Paris. Leurs armées ont été créées de toutes pièces il y a cinquante ans, lors des indépendances. Et, depuis, ont connu des fortunes diverses. État des lieux.
Le responsable d’une organisation islamique a appelé les Etats africains à favoriser « la création d’écoles coraniques modernes » et à améliorer la formation de leurs maîtres.
Après le scrutin présidentiel en Guinée, Sékouba Konaté, critiqué, a envisagé de se retirer du pouvoir. C’est son homologue malien qui l’a convaincu de rester, pour la stabilité de la transition.
Les troupes africaines ont ouvert le défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées, dans la capitale française mercredi. Douze chefs d’État étaient présents dans la tribune avec le président français Nicolas Sarkozy.
Amadou Toumani Touré quittera le pouvoir à la fin de son second mandat, en 2012. Qu’ils revendiquent son héritage ou qu’ils contestent son bilan, les prétendants au fauteuil présidentiel sont nombreux. Jamais l’issue d’une élection n’aura été aussi incertaine.
En préambule au déjeuner réunissant douze chefs d’État africains à l’Élysée, le président français a annoncé l’alignement des pensions de retraite des anciens combattants des anciennes colonies résidant à l’étranger sur celles de leurs homologues français.
Douze chefs d’État africains seront présents le 14 juillet à Paris. Pour célébrer, à la fois, la fête nationale et le cinquantième anniversaire des indépendances. Reste à savoir s’il y a vraiment quelque chose à fêter.
Alors qu’ils avaient, depuis quelque temps, abandonné les attaques de militaires, les combattants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont mené une offensive particulièrement meurtrière, le 30 juin. Raison probable de ce changement de stratégie : la vengeance, suite à l’élimination de djihadistes internationaux par le Groupement des gardes-frontières.
Le vérificateur général du Mali, chargé d’auditer en toute indépendance les comptes des projets et agences du gouvernement, s’apprête à rendre son dernier rapport au président, Amadou Toumani Touré. Un baroud d’honneur que Sidi Sosso Diarra, après plus de six années de mission, promet explosif. Interview.
Militante des droits des femmes, journaliste, écrivaine, peintre à ses heures, cette Malienne a fini par entrer en politique. Elle est devenue députée belge en juin 2009.