Le conseil des ministres qui s’est tenu ce 16 octobre à Bamako a décidé de promouvoir une dizaine d’officiers. Parmi eux, le colonel Assimi Goïta et quatre autres membres de la junte nommés généraux.
Les face-à-face tendus se multiplient entre les compagnies minières et les autorités maliennes. Qui n’ont qu’un seul objectif : l’application du nouveau code minier adopté en 2023.
Une colonne militaire composée de soldats maliens et de « partenaires russes » a cheminé pendant neuf jours sans combattre, fin septembre, dans le nord du Mali. Beaucoup s’attendaient à ce que le convoi attaque les rebelles pour ce qui aurait été le deuxième acte de la bataille de Tinzawaten, ouverte en juillet. Mais l’armée malienne assure qu’elle était seulement venue chercher les corps des militaires morts cet été.
La justice malienne a rejeté la demande de mise en liberté de cet universitaire et militant politique, auteur d’un livre critiquant la communication de la junte au pouvoir. Il est détenu depuis fin mars et a été condamné en mai à deux ans de prison, dont un ferme.
Même si c’est à cause des inondations que la rentrée scolaire a été reportée à début novembre, c’est bien la violence des groupes armés qui fait peser une lourde menace sur le système éducatif.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont entendus, fin septembre, sur le développement d’un projet spatial avec Moscou. Un accord censé permettre des avancées technologiques, ainsi qu’une meilleure surveillance de la zone. Mais ira-t-on au-delà de l’effet d’annonce ?
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger s’apprêtent à sortir de la Cedeao, sa Banque d’investissement et de développement anticipe les conséquences sur son équilibre financier, tout comme sur celui des trois pays de l’AES.
Alors que les Fama et les combattants de Wagner viennent de mener une opération conjointe dans le nord du Mali, leurs relations ne semblent pas au beau fixe. Côté russe, les nombreuses critiques pourraient provoquer un changement de stratégie.
Les soldats maliens et leurs supplétifs russes ont rebroussé chemin après avoir progressé dans des conditions difficiles. La raison de leur retrait ainsi que l’objectif réel de leur mission restent inconnus.
Le procès avait débuté la dernière semaine de septembre. Il est renvoyé « afin que d’autres témoins puissent être entendus par la chambre d’instruction de la Cour suprême ».
Un couple malien vient de rendre hommage aux chefs d’État des pays de l’AES en attribuant les prénoms des militaires présidents à ses triplés. Un geste qui a ému jusqu’au sommet de l’organe législatif.
L’ancien Premier ministre a publiquement renoncé à certains de ses privilèges et appelle les autorités de la transition – à commencer par Assimi Goïta et Choguel Maïga – à faire de même « afin de réduire le train de vie de l’État ».
En procès devant la Cour d’assises depuis le 24 septembre, les affaires du Boeing présidentiel et de l’achat d’équipements militaires agitent la vie politique malienne depuis maintenant dix ans.
Après s’être volatilisé, un Grammy Award remporté par le musicien malien a été retrouvé, sans que le grand public ne soit informé des circonstances de l’affaire. L’émotion soulevée suggère néanmoins une meilleure sécurisation des trophées.
Depuis qu’une colonne des Fama et de ses supplétifs russes a pris la direction du fief des rebelles dans le nord du Mali, dans l’espoir de laver l’affront de la fin juillet, les deux camps s’invectivent sur les réseaux sociaux.
Les trois pays qui composent l’Alliance des États du Sahel reprochent au journaliste, Wassim Nasr, d’avoir des sources dans les milieux jihadistes et de soutenir leurs actions au Sahel. Des accusations « dénuées de fondement », selon France 24.
L’opposition voit dans ce procès une façon pour la junte de « redorer son blason » en rouvrant un dossier emblématique de la corruption reprochée à l’ancien régime, mais classé sans suite à l’époque.
Une semaine après la double attaque dans la capitale malienne, le chef de la junte a dressé un état des lieux des dispositifs sécuritaires afin de « donner de nouvelles orientations » à la lutte contre le terrorisme.
Un an après la création de l’Alliance des États du Sahel, la multiplication des attaques meurtrières dans les trois pays qui la composent révèle l’enracinement des groupes jihadistes dans les territoires et, surtout, l’incapacité des militaires au pouvoir à les contrer.
Après des déconvenues sur le continent en matière de communication et la perte de combattants de l’Africa Corps au Mali, c’est par un don de vivres et de médicaments que Moscou manifeste son soutien à la lutte contre les jihadistes sahéliens.
La double attaque sanglante qui a frappé la capitale du Mali, mardi 17 septembre, n’a pas encore révélé tous ses secrets. Trois jours après, les autorités n’ont toujours fourni aucun bilan, humain ou matériel.
La double attaque à Bamako, menée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), vient confirmer de manière aussi meurtrière que spectaculaire l’extension de la zone d’action du groupe jihadiste dans l’ensemble du Sahel. Décryptage en infographies.
Les autorités maliennes n’ont pas communiqué officiellement le nombre de victimes. Mais celui-ci serait bien plus élevé que les « quelques pertes en vies humaines » annoncé par l’état-major des armées.
Au Mali, les informations sur les deux attaques simultanées qui ont eu lieu ce mardi à Bamako sont distillées avec une extrême parcimonie. Cette stratégie de communication des autorités ne surprend plus, même si certains posts sur les supports numériques officiels semblent lunaires.
La capitale malienne a été la cible de deux attaques simultanées, le 17 septembre. Retour en vidéo sur ce double attentat d’une ampleur inédite, revendiqué par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.
Le concepteur chinois qui vient de livrer un prototype de passeport électronique aux Burkinabè, tente depuis plusieurs semaines de se positionner sur le marché malien. Et ce, malgré la récente annonce d’Assimi Goïta concernant un projet de passeport commun à l’Alliance des États du Sahel.
La capitale malienne s’est réveillée au son des coups de feu ce mardi matin. Au moins deux attaques, revendiquées par le JNIM, branche locale d’Al-Qaïda, ont ciblé des points stratégiques. Récit d’une journée qui a ébranlé l’appareil sécuritaire malien.
Plusieurs sources ont fait état de tirs dans la capitale malienne, qui auraient débuté vers 5 heures ce mardi matin, heure locale. L’armée estime que les assauts seraient imputables à « un groupe de terroristes ». Le JNIM, branche locale d’Al-Qaïda, a revendiqué les attaques.
À l’occasion du premier anniversaire de l’Alliance des États du Sahel (AES), le président de la confédération s’est exprimé solennellement sur les chaînes publiques du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Le chef de la junte malienne a annoncé la mise en place de nouveaux passeports biométriques au Burkina Faso, au Niger et au Mali, afin « d’harmoniser les titres de voyages dans [leur] espace commun » de l’AES.