La Coordination des mouvements de l’Azawad dénonce la « déliquescence » de l’accord d’Alger et appelle ses garants internationaux à « éviter une rupture définitive » entre ses parties.
L’ancien président guinéen et le fils de l’ex-chef de l’État malien ont été placés sous sanctions du Trésor américain. Ils sont respectivement accusés de « violations des droits de l’homme » et de « corruption ».
Ce jeudi 8 décembre, cela fait exactement 20 mois qu’Olivier Dubois, collaborateur notamment de Jeune Afrique, a été pris en otage dans le nord du Mali. JA s’associe à la mobilisation pour appeler à sa libération.
De nouvelles images de propagande font état d’importants rassemblements de combattants en divers endroits du continent. Une démonstration de force qui résonne particulièrement au Mali, où la nébuleuse gagne du terrain.
Le décret nommant le colonel Abdoulaye Maïga Premier ministre par intérim a été abrogé. Absent durant quatre mois, Choguel Kokalla Maïga reprend donc ses fonctions, mais pour combien de temps ?
La plateforme française, désormais présente dans huit pays du continent, vient de démarrer ses opérations dans la capitale malienne et poursuit dans sa dynamique d’expansion.
Choguel Kokalla Maïga, réapparu en public après une convalescence, se dit prêt à reprendre ses fonctions. Mais la junte pourrait lui préférer son intérimaire, le colonel Abdoulaye Maïga.
Il a survécu à une décennie de présence militaire française et à plusieurs opérations visant à l’éliminer. Aussi introuvable qu’incontournable, le chef du GSIM, jihadiste le plus recherché du Sahel, continue de se battre contre l’armée malienne et ses supplétifs russes de Wagner.
Ce 29 novembre, une délégation de la principale coalition d’opposition a été reçue par le Premier ministre intérimaire. Les représentants politiques lui ont remis une série de propositions.
En visite à Bamako, le médiateur de la Cedeao a rencontré le président de la transition. Il estime que les autorités se consacrent « totalement » au processus engagé pour un retour des civils au pouvoir.
Pour l’ancien ministre de la Défense et des Affaires étrangères d’Ibrahim Boubacar Keïta, la junte au pouvoir à Bamako conduit le Mali à sa perte. Interview.
Le président Assimi Goïta a reçu ce vendredi le chef du gouvernement titulaire, qui lui a affirmé être apte à reprendre ses fonctions, après trois mois d’absence pour raisons de santé, ont rapporté les médias nationaux.
Après les Britanniques, les Ivoiriens ont annoncé leur retrait de la mission des Nations unies au Mali. Les conditions du maintien des autres Casques bleus est désormais en question, alors que Bamako est en conflit ouvert avec une partie de la communauté internationale.
Après les crispations diplomatiques et la fin de la coopération militaire entre les deux pays, ce sont désormais les liens économiques qui se délitent.
En août dernier, quinze pays avaient fait part aux Nations unies de leurs inquiétudes quant à leur présence au sein de la mission. Depuis, deux d’entre eux ont décidé de se retirer, et d’autres pourraient suivre…
Le président du Haut conseil islamique (HCI) est l’un des prédicateurs les plus suivis au Mali et en Afrique de l’Ouest. En novembre, il a rassemblé des milliers de fidèles pour manifester contre le blasphème.
Ce médiatique membre de Yerewolo était récemment encore l’un des plus fervents soutiens du président de la transition. Jusqu’à de virulentes déclarations contre le régime, qui voit s’élever de plus en plus de voix critiques.
Quatre mois après leur arrestation, les militaires arrivés de Côte d’Ivoire sont toujours détenus à Bamako, ce qui renforce les tensions entre les deux pays. Décryptage.
Dans un courrier adressé aux Nations unies, Abidjan indique sa volonté de retirer « progressivement » ses militaires et policiers déployés au sein de la mission de maintien de la paix au Mali.
Homme d’affaires prolifique, connu pour son franc-parler, Mamadou Sinsy Coulibaly dresse un tableau sombre de la situation de son pays et prévient : si l’économie s’effondre, le régime d’Assimi Goïta s’effondrera lui aussi.
Depuis le retrait de l’armée française, les groupes jihadistes n’hésitent pas à communiquer à outrance sur les exactions supposées du groupe paramilitaire russe contre les civils.
Le président français a « officialisé », ce 9 novembre, la fin de l’opération Barkhane, trois mois après le départ des derniers soldats français du Mali. L’occasion de redéfinir la présence française au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Après avoir participé à une enquête de la chaîne de télévision française BFMTV sur la société militaire privée russe dont les mercenaires sont déployés dans le pays, Malick Konaté a reçu une avalanche de menaces.
Poursuivi par la justice malienne, l’ancien Premier ministre vit désormais hors de son pays, mais n’a pas renoncé à un avenir politique. Très critique vis-à-vis de la junte d’Assimi Goïta, il clame son innocence.
La Haute autorité de la communication malienne (HAC) a décidé, ce jeudi 3 novembre, de suspendre pour deux mois Joliba TV news, après des propos critiques contre la junte au pouvoir.
Pour son premier voyage officiel à l’étranger depuis sa nomination, le président de la transition burkinabè s’est rendu à Bamako. Il s’est entretenu avec son homologue malien, essentiellement au sujet de la coopération militaire.
Ces images, qui ont circulé sur les réseaux sociaux maliens, montrent un homme tenant des propos virulents sur l’islam. Les instances religieuses appellent à manifester, les autorités appellent au calme.