Depuis son AVC, survenu le 10 août, Choguel Maïga n’est plus réapparu en public. Et encore moins à la primature, où le colonel Abdoulaye Maïga continue d’assurer son intérim.
Ce mardi 4 octobre, un appareil s’est écrasé sur la piste de l’aéroport militaire de Gao, dans le nord du Mali. Selon les informations de Jeune Afrique, les deux pilotes seraient des ressortissants russes. L’un d’entre eux n’a pas survécu.
De Bamako à Ouaga, les partisans des juntes au pouvoir affichent des positions pro-russes et anti-françaises pour se donner une posture révolutionnaire. Bien commode quand on tente, comme Abdoulaye Maïga devant l’ONU, de masquer un échec politico-sécuritaire.
Les présidents ghanéen et gambien Nana Akufo-Addo et Adama Barrow et le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, étaient à Bamako ce jeudi 29 septembre afin de négocier avec le régime d’Assimi Goïta.
Au moins deux militaires maliens ont été tués lors d’une bagarre avec des hommes de la société militaire privée russe qui a dégénéré, le 27 septembre, dans le camp militaire de cette localité du Nord-Est, proche du Niger.
Trois chefs d’État ouest-africains sont attendus ce 29 septembre à Bamako pour tenter une nouvelle fois de négocier la libération des 46 soldats ivoiriens détenus depuis deux mois.
Après l’élimination de son équipe au cours de la Coupe du monde en Australie, une basketteuse malienne a agressé l’une de ses co-équipières, à quelques pas des caméras.
La direction générale des Douanes nigériennes a suspendu la délivrance des autorisations de transit de produits pétroliers, ainsi que les autorisations déjà en cours. Cette décision « n’a rien à voir » avec les accusations portées par Bamako à l’encontre de Mohamed Bazoum.
À mesure que Bamako s’est isolé, le ministre des Affaires étrangères s’est progressivement coupé de son réseau. Il garde néanmoins quelques proches collaborateurs, devenus d’autant plus indispensables.
Ce samedi 24 septembre, les Premiers ministres malien et guinéen sont montés à la tribune des Nations unies. Tous deux sous la menace de fortes sanctions de la Cedeao, ils ont adopté une attitude très différente.
Ce samedi 24 septembre, le Premier ministre malien a prononcé un discours très offensif à la tribune des Nations unies. Ses principales cibles : Paris, mais aussi les présidents ivoirien, nigérien et bissau-guinéen.
Quand le chef de la junte guinéenne rencontre le chef de la junte malienne, à l’occasion de la fête nationale du second, la presse relaie une galerie de clichés parfois inattendus…
La nature du régime guinéen et le sort des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali étaient les deux sujets au menu de la réunion de crise qui s’est tenue, le 22 septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.
L’organisation ouest-africaine se réunit en urgence ce jeudi en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Plusieurs pays prônent l’adoption de sanctions économiques contre Bamako et Conakry.
Les chefs d’État et de gouvernement du monde entier sont réunis cette semaine à New York, où se tient la 77e Assemblée générale de l’ONU. Les dossiers les plus brûlants du moment y font l’objet d’intenses médiations.
Pour sa première visite à l’étranger depuis sa prise de pouvoir, le 5 septembre 2021, le chef de la junte guinéenne a été accueilli par son homologue malien, le colonel Assimi Goïta.
Fin connaisseur du secteur, le directeur général de la compagnie aérienne malienne, qui a travaillé pour l’Iata, Air Afrique, Asky ou encore Air Sénégal, estime que l’avenir passera par la conclusion de partenariats.
Extrêmement discret, le puissant patron de la Sécurité d’État n’en est pas moins un des personnages les plus influents du régime de transition. Portrait.
La Bundeswehr n’avait repris ces opérations de reconnaissance qu’au début de septembre. Berlin avait déjà suspendu à la mi-août l’engagement des soldats allemands après des tensions avec Bamako.
Alors que la Côte d’Ivoire vient de hausser le ton contre le Mali et demande une réunion d’urgence de la Cedeao au sujet de ses 46 militaires toujours retenus, Bamako affirme n’être « nullement concerné ».
Deux militaires français, détachés en renfort auprès de l’ambassade de France à Bamako, avaient été arrêtés jeudi par les autorités maliennes. Ils ont été remis en liberté vendredi matin.
Depuis plus de six mois, plusieurs villages des environs de Gao sont la cible des jihadistes de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Le haut gradé El Haji Ag Gamou, considéré comme le parrain du Gatia, tire la sonnette d’alarme.
L’ancien secrétaire général de la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta avait été interpellé le 12 septembre en France sur mandat d’arrêt malien, avant d’être relâché le lendemain.
Pour l’ancien Premier ministre malien, en limitant la fuite des capitaux et la fraude qui lui est liée, il serait possible de remédier à la plupart des maux de l’Afrique. Faire de la question fiscale un objectif significatif des politiques publiques du continent lui paraît donc essentiel.
En passant d’une perspective économique « négative » à « stable », Bamako semble être sur la bonne voie. Pour autant, l’agence de notation estime que la situation politique reste préoccupante pour l’avenir de l’économie malienne.
L’ancien secrétaire général de la présidence, dans le viseur d’Interpol à la demande de la justice malienne, a été emmené par la police française alors qu’il transitait par l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Il a finalement été relâché au bout de quelques heures. Explications.
Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a ouvertement lié la remise en liberté des 46 soldats ivoiriens interpellés le 10 juillet à Bamako à l’extradition de personnalités maliennes vivant en Côte d’Ivoire, dont le fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta.
Alors que trois femmes appartenant au groupe des 49 militaires ivoiriens écroués par Bamako ont été rapatriées, pour Adrien Poussou, ancien ministre centrafricain et opposant au régime de Bangui, rien ne justifie le maintien en détention des 46 autres, en dehors de la vanité du président de la transition malienne.
Après la libération, le 3 septembre, de trois des 49 soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet à Bamako pour « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État », les discussions se poursuivent intensément concernant le sort du reste du groupe.