Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a ouvertement lié la remise en liberté des 46 soldats ivoiriens interpellés le 10 juillet à Bamako à l’extradition de personnalités maliennes vivant en Côte d’Ivoire, dont le fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta.
Alors que trois femmes appartenant au groupe des 49 militaires ivoiriens écroués par Bamako ont été rapatriées, pour Adrien Poussou, ancien ministre centrafricain et opposant au régime de Bangui, rien ne justifie le maintien en détention des 46 autres, en dehors de la vanité du président de la transition malienne.
Après la libération, le 3 septembre, de trois des 49 soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet à Bamako pour « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État », les discussions se poursuivent intensément concernant le sort du reste du groupe.
Trois jours après l’arrivée de l’armée malienne et de mercenaires de la société russe dans ce village du centre du Mali, plusieurs habitants les accusent de viols et d’agressions sexuelles. Jeune Afrique a recueilli ces témoignages.
En échange du déploiement de ses mercenaires sur le terrain, la société militaire privée russe demande trois gisements situés dans le sud du pays. Ils sont pourtant exploités par des entreprises canadiennes et australiennes. Révélations.
À Lomé, le chef de la diplomatie malienne a insisté sur les progrès accomplis dans le sens d’un retour des civils au pouvoir, tout en martelant une nouvelle fois le discours d’une souveraineté recouvrée.
Maintenant que l’armée française s’est complètement retirée du pays, il va être difficile d’imputer à l’ancien colonisateur les revers des soldats de Bamako et l’avancée des groupes jihadistes.
Le président de la transition malienne a reçu pour la première fois son homologue burkinabè, le 3 septembre à Bamako. Au cœur de leurs échanges, la coopération antiterroriste entre leurs deux pays, ébranlés par les groupes jihadistes.
Lancé le 15 août, l’emprunt obligataire du Mali a dépassé son objectif avec une levée de 207,5 milliards de francs CFA (316 millions d’euros). Un deuxième succès sur le marché des titres qui confirme la confiance des investisseurs.
Le président de la transition, Assimi Goïta, a accepté de libérer trois soldats féminins du groupe des 49 militaires ivoiriens accusés de mercenariat. Des médiations et discussions sont en cours pour la remise en liberté prochaine des autres détenus.
Une opération de soldats maliens accompagnés de « personnel militaire étranger » a fait au moins 50 morts civils en avril, indique la Minusma dans ce qui s’apparente à une nouvelle mise en cause des Forces armées maliennes, désormais alliées aux Russes.
Les militaires interpellés le 10 juillet à l’aéroport de Bamako sont toujours détenus, malgré les tentatives de médiation. Retour sur le partenariat qui a motivé leur présence sur la base allemande de la Minusma.
Pas encore achevée, la désignation, par tirage au sort, des membres de l’Autorité indépendante de gestion des élections est dénoncée par la classe politique et la société civile.
Longtemps passives face à l’offensive de Moscou, les autorités françaises se sont résolues à riposter. Avec un objectif clair et assumé : dénigrer l’action des Russes et de Wagner en Centrafrique, au Mali et au Sahel.
Depuis l’arrivée au pouvoir des militaires, il y a deux ans, nombre d’anciens cadres du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta ont été traînés devant les tribunaux de Bamako. Certains ont été placés en détention provisoire, d’autres ont préféré fuir le pays… Jeune Afrique fait le point sur leur situation.
Le sculpteur malien s’est éteint le 21 août à Bamako, à l’âge de 67 ans. L’écrivain, philosophe et critique Chab Touré rend hommage à l’enfant de Gogoli, son ami.
Le gouvernement a annoncé, le lundi 15 août, l’interdiction du narguilé. Production, consommation, commercialisation… Les peines encourues varient d’un à dix jours d’emprisonnement et de 300 à 18 000 francs CFA d’amende.
La nomination du colonel Abdoulaye Maïga pour remplacer, même temporairement, le Premier ministre Choguel Maïga parachève un phénomène de « militarisation » des services de l’État entamé dès 2020.
Plus de six semaines après l’interpellation des 49 militaires, une délégation de chefs religieux venue d’Abidjan est arrivée le 20 août à Bamako afin de tenter d’obtenir leur libération. Cette nouvelle initiative bénéficie du soutien financier d’influents hommes d’affaires maliens.
Il a été nommé Premier ministre par intérim ce dimanche 21 août pour remplacer Choguel Maïga, hospitalisé depuis le 10 août. Contrairement aux autres colonels au pouvoir, Abdoulaye Maïga n’a pas participé aux putschs qui ont secoué le pays. Il était jusque-là ministre de l’Administration territoriale et porte-parole de la junte.
Officiellement, très peu d’informations filtrent sur l’état de santé du chef du gouvernement, une semaine après son hospitalisation. Pourtant, des discussions autour de son évacuation sanitaire sont en cours.
En saisissant le Conseil de sécurité de l’ONU parce qu’elle accuse Paris de soutenir les groupes terroristes, la junte malienne espère ouvrir un nouveau front dans sa guerre diplomatique avec l’Hexagone. Mais la manœuvre pourrait échouer.
Le ministre togolais des Affaires étrangères est l’une des rares personnes que le président de la transition malienne écoute. De quoi en faire un homme aussi incontournable que critiqué.
Le bras de fer entre le Mali et la France se poursuit à New York, au siège des Nations unies. Bamako a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU, affirmant détenir des preuves d’un soutien de Paris aux groupes terroristes maliens.
Figure centrale de la rébellion touareg de 2012, le secrétaire général du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) a repris, le 17 juillet, la présidence tournante de la CMA, coalition de mouvements signataires de l’accord d’Alger, succédant à Bilal Ag Acherif.
Une semaine après sa dernière levée de fonds, Bamako lance un nouvel emprunt obligataire de 200 milliards de F CFA pour financer des infrastructures de développement.
Avec le départ du Mali du dernier soldat français de la force Barkhane, ce qui ressemblait à une idylle, en 2013, finit en queue de tilapia. Chacun essaie de faire bonne figure.
Le président en exercice de l’Union africaine est attendu ce lundi matin dans la capitale malienne où il doit s’entretenir avec le chef de la junte. Une visite « d’amitié et de travail » qui intervient au lendemain de l’inculpation de 49 soldats ivoiriens par la justice malienne.
Dans un communiqué, ce vendredi 12 août, Bamako indique avoir « pris toutes les dispositions utiles pour régler les échéances impayées », après la levée, le 3 juillet, des sanctions de la Cédéao qui les avait causées.