Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, sa numéro deux Amina Mohamed et l’envoyé spécial pour l’Afrique de l’Ouest Mahamat Saleh Annadif sont à pied d’œuvre pour trouver une solution à la crise diplomatique née de l’arrestation des 49 Ivoiriens à Bamako. Détails d’une mission délicate.
L’armée nationale allemande suspend, « jusqu’à nouvel ordre », l’intervention de ses soldats au Mali, a annoncé Berlin ce vendredi 12 août. Une décision qui survient alors que Bamako bloque les rotations des contingents étrangers.
Le chef de la junte au Mali et le président russe ont eu un entretien téléphonique, ce mercredi 10 août, au lendemain de la réception par Bamako de nouveaux équipements militaires de son allié russe.
Le bilan s’alourdit à la suite des attaques perpétrées le 7 août dans le camp militaire et la commune de Tessit, dans le nord-est du pays. L’armée malienne incrimine l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et « une expertise extérieure ».
Quand des hackers s’introduisent dans les données d’une institution malienne sensible, leur nationalité russe trouble les tenants de l’amitié russo-malienne.
Détenus depuis le 10 juillet au Mali, 49 soldats ivoiriens sont toujours au centre des négociations entre Bamako et Abidjan. Plusieurs chefs d’État et acteurs diplomatiques ont fait leur apparition dans le dossier. Coulisses.
Le Trésor malien lance ce 9 août un emprunt de 270 milliards de F CFA, un mois après la levée des sanctions économiques et financières imposées par la Cedeao. Mais quelles sont ses chances de réussite ?
« La folie des transferts » (1/6). En 1967, le jeune attaquant malien Salif Keïta quitte clandestinement son pays pour aller effectuer un essai à Saint-Étienne. Déjà considéré comme une star au Mali, il va devenir l’un des meilleurs joueurs du championnat de France.
Pour développer Azalaï, son groupe hôtelier, l’investisseur malien a pu compter sur des amis fidèles, notamment dans le secteur de la finance ouest-africaine. Revue des troupes.
À l’initiative de Mamadi Doumbouya, cinq ministres maliens ont participé, le 4 août à Conakry, au conseil des ministres. Si l’élan de coopération entre les deux voisins ne semble pas avoir été bridé par la levée des sanctions de la Cedeao, les difficultés croissantes auxquelles font face les chauffeurs routiers en Guinée pourraient compliquer la situation.
Le gouvernement de transition malien accepte d’intégrer dans l’armée nationale 26 000 ex-combattants issus de groupes militaires signataires d’un accord pour la paix dans le nord du pays, selon un communiqué du gouvernement.
Ce mercredi 3 août, des figures du M5-RFP, dont est issu le Premier ministre, ont annoncé ne plus reconnaître l’autorité de celui-ci au sein de leur mouvement. Une déclaration qui isole un peu plus Choguel Kokalla Maïga, déjà très contesté par la classe politique.
En 2020, les militaires aujourd’hui au pouvoir à Bamako renversaient Ibrahim Boubacar Keïta en promettant de rétablir la sécurité. Deux ans plus tard, leur camp de Kati est attaqué par des groupes jihadistes. Le régime serait-il en péril ?
Le ministre ivoirien de la Défense a fait, le 3 août, le point sur les discussions avec les autorités maliennes, alors que 49 soldats ivoiriens sont retenus depuis près d’un mois par le Mali.
Depuis son bastion de Kidal, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a déploré, les 16 et 17 juillet, « l’abandon » de la mise en œuvre de l’accord de paix d’Alger signé en 2015.
La Cour suprême du Mali a émis, le 25 juillet, des demandes de mandats d’arrêt internationaux à l’encontre des quatre hommes. Tous installés à l’étranger, ils sont soupçonnés de « faux et usage de faux » et « d’atteinte aux biens publics » dans une affaire d’achat d’équipements militaires. JA a mené l’enquête.
La médiation togolaise, diligentée par le chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé et animée par son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a débuté le 29 juillet. Aucun accord n’a pu être trouvé pour la libération des soldats ivoiriens interpellés à Bamako le 10 juillet. Explications.
Les attaques fusent entre Paris et Bamako. Quand le président français fustige l’inaction supposée de la junte dans la lutte contre le terrorisme, celle-ci réplique en l’accusant de vouloir entretenir la haine ethnique.
Moins d’une semaine après l’attaque du camp de Kati, où vit le président Assimi Goïta, le groupe jihadiste clame dans une vidéo qu’il s’est déployé autour de Bamako pour y intervenir « de jour comme de nuit ».
D’ici à la fin de l’année, Cora Gold pourrait commencer la construction d’une mine d’or à Sanankoro. La hausse des estimations relatives aux ressources minérales maliennes ont fini de convaincre la junior minière cotée à Londres.
Plus de deux semaines après l’interpellation des 49 militaires ivoiriens à Bamako, la Minusma reconnaît que certaines procédures « n’ont pas été suivies ». Un début de réponse qui peine encore à faire la lumière sur la situation.
L’armée malienne a affirmé dimanche 24 juillet avoir « déjoué » une nouvelle attaque contre un camp militaire du centre du pays, deux jours après celle qui a visé la ville-garnison de Kati, aux portes de Bamako.
Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque suicide visant Kati, cœur de l’appareil militaire malien, aux portes de Bamako.
Avec seulement 9 % de réussite au bac cette année, la Guinée se désole du niveau scolaire de ses jeunes. Et elle n’est pas le seul pays concerné par des résultats inquiétants.
À l’aube, le camp militaire de Kati, où vit le président Assimi Goïta, a été la cible d’une attaque. Les autorités dénoncent avoir été la cible de « terroristes ». Jeune Afrique fait le point sur la situation.
Tandis que la Coordination des mouvements de l’Azawad s’inquiète de « l’abandon de la mise en œuvre de l’accord » d’Alger, le dialogue semble plus que jamais rompu avec Bamako. Entretien avec Ferdaous Bouhlel, chercheuse spécialiste du Sahel.
La rappeuse malienne se produisait au festival Banlieues bleues pour défendre son dernier opus publié sur le label de Blick Bassy. Après sa tournée estivale, c’est pourtant sans lui qu’elle décidera du tournant de sa carrière.
Le ministère des Affaires étrangères malien « invite » Olivier Salgado à quitter le Mali sous soixante-douze heures. La mesure fait suite à l’une de ses déclarations sur les 49 soldats ivoiriens interpellés à Bamako le 10 juillet.
Une semaine après l’arrestation de 49 soldats ivoiriens que la junte au pouvoir a qualifié de « mercenaires », Jeune Afrique fait le point sur cette crise diplomatique qui oppose les deux capitales ouest-africaines.