Longtemps passives face à l’offensive de Moscou, les autorités françaises se sont résolues à riposter. Avec un objectif clair et assumé : dénigrer l’action des Russes et de Wagner en Centrafrique, au Mali et au Sahel.
Depuis l’arrivée au pouvoir des militaires, il y a deux ans, nombre d’anciens cadres du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta ont été traînés devant les tribunaux de Bamako. Certains ont été placés en détention provisoire, d’autres ont préféré fuir le pays… Jeune Afrique fait le point sur leur situation.
Le sculpteur malien s’est éteint le 21 août à Bamako, à l’âge de 67 ans. L’écrivain, philosophe et critique Chab Touré rend hommage à l’enfant de Gogoli, son ami.
Le gouvernement a annoncé, le lundi 15 août, l’interdiction du narguilé. Production, consommation, commercialisation… Les peines encourues varient d’un à dix jours d’emprisonnement et de 300 à 18 000 francs CFA d’amende.
La nomination du colonel Abdoulaye Maïga pour remplacer, même temporairement, le Premier ministre Choguel Maïga parachève un phénomène de « militarisation » des services de l’État entamé dès 2020.
Plus de six semaines après l’interpellation des 49 militaires, une délégation de chefs religieux venue d’Abidjan est arrivée le 20 août à Bamako afin de tenter d’obtenir leur libération. Cette nouvelle initiative bénéficie du soutien financier d’influents hommes d’affaires maliens.
Il a été nommé Premier ministre par intérim ce dimanche 21 août pour remplacer Choguel Maïga, hospitalisé depuis le 10 août. Contrairement aux autres colonels au pouvoir, Abdoulaye Maïga n’a pas participé aux putschs qui ont secoué le pays. Il était jusque-là ministre de l’Administration territoriale et porte-parole de la junte.
Officiellement, très peu d’informations filtrent sur l’état de santé du chef du gouvernement, une semaine après son hospitalisation. Pourtant, des discussions autour de son évacuation sanitaire sont en cours.
En saisissant le Conseil de sécurité de l’ONU parce qu’elle accuse Paris de soutenir les groupes terroristes, la junte malienne espère ouvrir un nouveau front dans sa guerre diplomatique avec l’Hexagone. Mais la manœuvre pourrait échouer.
Le ministre togolais des Affaires étrangères est l’une des rares personnes que le président de la transition malienne écoute. De quoi en faire un homme aussi incontournable que critiqué.
Le bras de fer entre le Mali et la France se poursuit à New York, au siège des Nations unies. Bamako a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU, affirmant détenir des preuves d’un soutien de Paris aux groupes terroristes maliens.
Figure centrale de la rébellion touareg de 2012, le secrétaire général du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) a repris, le 17 juillet, la présidence tournante de la CMA, coalition de mouvements signataires de l’accord d’Alger, succédant à Bilal Ag Acherif.
Une semaine après sa dernière levée de fonds, Bamako lance un nouvel emprunt obligataire de 200 milliards de F CFA pour financer des infrastructures de développement.
Avec le départ du Mali du dernier soldat français de la force Barkhane, ce qui ressemblait à une idylle, en 2013, finit en queue de tilapia. Chacun essaie de faire bonne figure.
Le président en exercice de l’Union africaine est attendu ce lundi matin dans la capitale malienne où il doit s’entretenir avec le chef de la junte. Une visite « d’amitié et de travail » qui intervient au lendemain de l’inculpation de 49 soldats ivoiriens par la justice malienne.
Dans un communiqué, ce vendredi 12 août, Bamako indique avoir « pris toutes les dispositions utiles pour régler les échéances impayées », après la levée, le 3 juillet, des sanctions de la Cédéao qui les avait causées.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, sa numéro deux Amina Mohamed et l’envoyé spécial pour l’Afrique de l’Ouest Mahamat Saleh Annadif sont à pied d’œuvre pour trouver une solution à la crise diplomatique née de l’arrestation des 49 Ivoiriens à Bamako. Détails d’une mission délicate.
L’armée nationale allemande suspend, « jusqu’à nouvel ordre », l’intervention de ses soldats au Mali, a annoncé Berlin ce vendredi 12 août. Une décision qui survient alors que Bamako bloque les rotations des contingents étrangers.
Le chef de la junte au Mali et le président russe ont eu un entretien téléphonique, ce mercredi 10 août, au lendemain de la réception par Bamako de nouveaux équipements militaires de son allié russe.
Le bilan s’alourdit à la suite des attaques perpétrées le 7 août dans le camp militaire et la commune de Tessit, dans le nord-est du pays. L’armée malienne incrimine l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et « une expertise extérieure ».
Quand des hackers s’introduisent dans les données d’une institution malienne sensible, leur nationalité russe trouble les tenants de l’amitié russo-malienne.
Détenus depuis le 10 juillet au Mali, 49 soldats ivoiriens sont toujours au centre des négociations entre Bamako et Abidjan. Plusieurs chefs d’État et acteurs diplomatiques ont fait leur apparition dans le dossier. Coulisses.
Le Trésor malien lance ce 9 août un emprunt de 270 milliards de F CFA, un mois après la levée des sanctions économiques et financières imposées par la Cedeao. Mais quelles sont ses chances de réussite ?
« La folie des transferts » (1/6). En 1967, le jeune attaquant malien Salif Keïta quitte clandestinement son pays pour aller effectuer un essai à Saint-Étienne. Déjà considéré comme une star au Mali, il va devenir l’un des meilleurs joueurs du championnat de France.
Pour développer Azalaï, son groupe hôtelier, l’investisseur malien a pu compter sur des amis fidèles, notamment dans le secteur de la finance ouest-africaine. Revue des troupes.
À l’initiative de Mamadi Doumbouya, cinq ministres maliens ont participé, le 4 août à Conakry, au conseil des ministres. Si l’élan de coopération entre les deux voisins ne semble pas avoir été bridé par la levée des sanctions de la Cedeao, les difficultés croissantes auxquelles font face les chauffeurs routiers en Guinée pourraient compliquer la situation.
Le gouvernement de transition malien accepte d’intégrer dans l’armée nationale 26 000 ex-combattants issus de groupes militaires signataires d’un accord pour la paix dans le nord du pays, selon un communiqué du gouvernement.
Ce mercredi 3 août, des figures du M5-RFP, dont est issu le Premier ministre, ont annoncé ne plus reconnaître l’autorité de celui-ci au sein de leur mouvement. Une déclaration qui isole un peu plus Choguel Kokalla Maïga, déjà très contesté par la classe politique.