Réunis à Bamako, les membres du gouvernement malien sont unanimes : pour le pétrole, le gaz ou encore l’hydrogène, l’exploitation se fera désormais via des contrats de partage de production. Mais si le potentiel y est, les campagnes d’exploration se font rares.
Les sujets de tension s’accumulent entre la mission de stabilisation de la paix de l’ONU, chapeautée par le Mauritanien El-Ghassim Wane, et le gouvernement malien. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, Bamako dénonce les « agendas cachés » de la communauté internationale.
Selon les informations de Jeune Afrique, Le Caire a décidé de suspendre « temporairement » l’activité de ses militaires au sein de la mission onusienne.
Quatre jours après l’arrestation de 49 militaires ivoiriens, considérés comme des « mercenaires » par Bamako, les arrivées et départs de Casques bleus déployés dans le pays sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Tiraillé entre la Cedeao et Bamako, le chef de l’État a tranché en faveur de son voisin malien. Assassinat de citoyens mauritaniens au Mali, retrait du G5 Sahel, présence de Wagner, allègement des sanctions économiques… Récit d’un intense lobbying diplomatique.
Employés des Nations unies mais soupçonnés par le Mali de vouloir déstabiliser les autorités de transition, les soldats ivoiriens ont été arrêtés à leur arrivée à Bamako. Abidjan soutient qu’il s’agit de militaires envoyés dans un cadre légal.
Après la levée des sanctions de la Cedeao contre le Mali, Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat sénégalais, revient sur les lourdes conséquences qu’a engendrées l’embargo sur les entreprises de son pays.
Pour avoir fait grève en pleine compétition internationale, sept membres de la sélection malienne senior de basket-ball se sont vu interdire de pratiquer leur discipline.
Ce 8 juillet, cela fait quinze mois, jour pour jour, que notre confrère Olivier Dubois a été enlevé au Mali. En France, la mobilisation de ses proches et soutiens ne faiblit pas. Leur but : que les autorités maliennes et françaises mettent tout en œuvre pour obtenir sa libération.
Réunis à Accra, au Ghana, ce 3 juillet, les chefs d’État de l’institution sous-régionale ont levé les sanctions économiques et financières imposées depuis janvier. Une décision saluée par la classe politique de Bamako, qui appelle à tout faire pour un retour à l’ordre constitutionnel.
Réunis à Accra ce dimanche 3 juillet, les dirigeants ouest-africains ont décidé de supprimer la plupart des mesures coercitives imposées au Mali depuis janvier.
Les dirigeants ouest-africains se réunissent ce dimanche 3 juillet au Ghana pour réexaminer leur plan d’action face aux juntes arrivées au pouvoir par la force au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.
L’ambassadeur d’Espagne a été convoqué vendredi 1er juillet par le gouvernement malien après des propos du ministre espagnol des Affaires étrangères qui a dit « ne pas exclure » une intervention militaire de l’Otan dans le pays, selon le chef de la diplomatie malienne.
Il est l’ainé des cinq putschistes qui règnent sur le Mali et un habitué des coups d’État. En mai, les rumeurs l’ont même dit derrière une tentative de déstabilisation. Le président du Conseil national de transition aurait-il tenté de s’émanciper ?
Ce mercredi 29 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté en faveur du renouvellement du mandat de sa Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation au Mali (Minusma). Mais le scrutin a fait l’objet d’un face-à-face tendu.
L’État malien ne peut plus les payer ? Qu’à cela ne tienne ! Dans certaines zones, les hommes du groupe Wagner refusent de quitter leur camp et de patrouiller avec les Famas.
Après avoir promulgué la loi électorale, Assimi Goïta propose à la classe politique une nouvelle feuille de route qui met fin au pouvoir des militaires en 2024.
Le 24 juin, le président de la transition a promulgué la loi régissant les futurs scrutins. Ce texte clé lui permet notamment de se porter candidat à la future présidentielle. Jeune Afrique en détaille les principaux points.
Alors qu’un nouveau sommet de la Cedeao capital pour l’avenir du Mali doit se tenir ce dimanche 3 juillet, les tractations vont bon train dans la sous-région. Deux lignes s’opposent sur la position à adopter face à la junte malienne. Si le président nigérien prône la fermeté, son homologue togolais n’hésite pas à conseiller Assimi Goïta.
Dans une vidéo de propagande, le chef de la katiba Macina, affiliée à Al-Qaïda, donne sa version des faits sur l’opération militaire qui a endeuillé ce village du centre, fin mars.
Hier encore, il était un des fervents soutiens d’Assimi Goïta. Désormais, il est l’un de ses plus virulents critiques. Les dernières sorties de ce religieux influent et rassembleur annoncent-elles de prochaines heures sombres pour la junte au pouvoir ?
Présenté comme capital pour garantir un scrutin transparent, le projet de loi électorale suscite d’intenses débats au sein de la sphère politique malienne. Et cristallise les critiques contre le Premier ministre.
Si les massacres perpétrés ce week-end dans le centre du Mali n’ont pas encore été revendiqués, Bamako pointe la responsabilité de la katiba Macina, groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Confrontés aux difficultés de paiement des autorités maliennes, les mercenaires de la société militaire privée russe ne sont plus rémunérés depuis la fin d’avril, selon des sources françaises et maliennes. Une situation qui amène certains d’entre eux à protester.
L’explosion du prix du minerai a ouvert de nouvelles perspectives sur le continent. Mais, pour l’heure, la transformation de cette ressource devenue stratégique pour les entreprises technologiques est réalisée en majorité en dehors des terres africaines. Décryptage en infographies.
Dans la nuit du 11 au 12 juin, les soldats de l’opération Barkhane ont arrêté Oumeya Ould Albakaye, haut responsable de l’EIGS, très actif dans la zone des trois frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Les autorités maliennes dominées par les militaires ont annoncé la création d’une commission sous leur contrôle, chargée d’élaborer une nouvelle Constitution pendant une durée maximale de deux mois.
Alors que le Conseil de sécurité des Nations unies ouvrira les débats sur l’avenir de la Minusma le 13 juin, la bataille fait rage entre Paris et Moscou, qui menace d’utiliser son droit de veto. Plongée dans les coulisses, à New York.