Déjà interpellée en décembre, cette figure de la gauche fait l’objet d’une nouvelle procédure après avoir accusé l’armée d’exactions. Une affaire qui a poussé Oumar Mariko à disparaître.
« Dieu tout-puissant » (3/5). Grande figure religieuse de l’islam soufi, Bouyé Haïdara est devenu l’un des businessmen les plus riches du pays. Et une personnalité incontournable pour les hommes politiques ambitieux.
Alors que le sommet de la Cedeao du 4 juin à Accra n’a pas permis de trouver un consensus, reportant au 3 juillet les décisions concernant les sanctions à l’encontre de Bamako, JA fait le point sur l’action des autorités de transition visant à renflouer les caisses de l’État.
« Itinéraire d’un self-made-man » (1/2). Arrivé en Guinée à la fin des années 1990, l’homme d’affaires va nouer une relation quasi filiale avec l’ancien président guinéen. À la clé, de nombreux contrats qui vont en faire l’un des entrepreneurs les plus en vue en Afrique de l’Ouest. JA retrace son ascension de Bamako à Conakry.
Selon un décret signé par le président de la transition et rendu public dans la soirée du 6 juin, les militaires ont jusqu’à mars 2024 pour céder la place aux civils. La Cedeao a prévu de se réunir de nouveau le 3 juillet.
L’agence américaine de notation financière affirme que les défauts de paiements de Bamako exposent les banques régionales à des risques de liquidités et de crédits.
Il était l’un des hommes les plus puissants mais aussi les plus conspués du Mali d’Ibrahim Boubacar Keïta. Lui qui rêvait d’un destin présidentiel a été contraint à l’exil après la chute de son père. Mais à 43 ans, il ne compte pas en rester là.
Des consultations sont menées par le Conseil national de transition (CNT) au sujet d’un projet de loi électorale. Plusieurs points suscitent déjà des crispations.
Les faiblesses structurelles du régime de sanctions contre le Mali menacent l’idée même de coopération économique. Pour les institutions régionales, l’heure du quitte ou double approche.
Selon plusieurs sources, l’État malien, soumis aux sanctions de la Cedeao, peine à trouver des liquidités. Et à honorer ses contrats avec la société privée russe.
Les autorités béninoises invoquent la nécessité de faire face à la propagation du risque jihadiste à leurs frontières. Et assurent qu’il ne faut pas voir dans leur retrait du Mali une marque de défiance à l’égard du régime d’Assimi Goïta.
Face à son homologue malien, Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères de Vladimir Poutine a dénoncé la « mentalité coloniale » française et européenne. Par opposition à l’aide russe, qui serait elle désintéressée…
C’était l’une des organisations régionales qui échappaient encore à la critique des colonels putschistes. Mais, dimanche 15 mai, le Mali a annoncé son retrait, car on lui en refusait la présidence.
Communiqués incendiaires visant l’Hexagone, la Cedeao ou les médias occidentaux, manifestations d’encouragement aux Forces armées maliennes… Depuis des mois, le CDM s’est placé aux avant-postes des combats pour la « souveraineté » du pays et le soutien au régime d’Assimi Goïta.
A-t-on vraiment tenté de renverser le régime militaire de Bamako ? Au regard de la tendance de la junte malienne à voir le mal partout, il y a des raisons d’en douter.
À l’occasion du séjour à Paris du président ivoirien, le chef d’État français a reçu son homologue à l’Élysée. Au centre des discussions : l’épineux dossier de Bamako.
Si le système financier malien semble totalement asphyxié par l’embargo décidé début janvier par la Cedeao, les banques locales font, au quotidien, preuve de résilience. Mais pour encore combien de temps ?
La junte malienne a-t-elle été l’objet d’une tentative de putsch dans la nuit du 11 au 12 mai ? De plus en plus de voix doutent de la version officielle et estiment qu’il pourrait s’agir d’un prétexte pour mener une purge dans l’armée, avec pour cible Malick Diaw.
Le Mali a annoncé dimanche soir son retrait du G5 Sahel et de sa force militaire antijihadiste pour protester contre le refus qui lui est opposé d’assurer la présidence de cette organisation régionale formée avec la Mauritanie, le Tchad, le Burkina et le Niger.
Drapeaux maliens et russes, slogans contre la présence militaire française : des milliers de personnes étaient dans la rue vendredi pour soutenir les militaires maliens. Et s’élever contre l’hypothèse de poursuites par la Cour pénale internationale (CPI).
« À bas la France, à bas la Minusma, à bas la Cedeao » : plusieurs centaines de Maliens se sont rassemblés vendredi 13 mai à Bamako pour soutenir la junte et la coopération militaire avec les Russes.
Devant les difficultés engendrées par l’embargo de la Cedeao, le Grain, une organisation de la société civile, presse l’État d’accélérer les réformes. Entretien avec son président, également fondateur du groupe hôtelier Azalaï.
Le verdict du tribunal a une fois de plus été reporté et devrait être connu dans trois semaines. Les proches de l’économiste se désespèrent de ces délais, qui contribuent à faire du chercheur un symbole de la répression des voix discordantes par la junte.
« Jean-Yves Le Drian – Business, famille, patrie » (2/2). En 2015, une entreprise basée en Bretagne, la région d’origine de l’actuel ministre français des Affaires étrangères, obtenait le marché de la fabrication des passeports biométriques au Mali. Selon plusieurs sources, elle aurait bénéficié du soutien actif de celui qui était alors ministre de la Défense.
Le 17 mai 2014, malgré toutes les voix qui tentent de l’en dissuader, le Premier ministre malien se rend dans la ville du Nord, alors sous le contrôle des rebelles. Il assiste à un bain de sang.
À Bamako, la guerre de l’information se poursuit. Dernière polémique en date : le financement, par l’UE, d’une formation destinée à des blogueurs. Certains soutiens de la junte y voient une manière de manipuler l’opinion.