Ce mercredi 3 août, des figures du M5-RFP, dont est issu le Premier ministre, ont annoncé ne plus reconnaître l’autorité de celui-ci au sein de leur mouvement. Une déclaration qui isole un peu plus Choguel Kokalla Maïga, déjà très contesté par la classe politique.
En 2020, les militaires aujourd’hui au pouvoir à Bamako renversaient Ibrahim Boubacar Keïta en promettant de rétablir la sécurité. Deux ans plus tard, leur camp de Kati est attaqué par des groupes jihadistes. Le régime serait-il en péril ?
Le ministre ivoirien de la Défense a fait, le 3 août, le point sur les discussions avec les autorités maliennes, alors que 49 soldats ivoiriens sont retenus depuis près d’un mois par le Mali.
Depuis son bastion de Kidal, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a déploré, les 16 et 17 juillet, « l’abandon » de la mise en œuvre de l’accord de paix d’Alger signé en 2015.
La Cour suprême du Mali a émis, le 25 juillet, des demandes de mandats d’arrêt internationaux à l’encontre des quatre hommes. Tous installés à l’étranger, ils sont soupçonnés de « faux et usage de faux » et « d’atteinte aux biens publics » dans une affaire d’achat d’équipements militaires. JA a mené l’enquête.
La médiation togolaise, diligentée par le chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé et animée par son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a débuté le 29 juillet. Aucun accord n’a pu être trouvé pour la libération des soldats ivoiriens interpellés à Bamako le 10 juillet. Explications.
Les attaques fusent entre Paris et Bamako. Quand le président français fustige l’inaction supposée de la junte dans la lutte contre le terrorisme, celle-ci réplique en l’accusant de vouloir entretenir la haine ethnique.
Moins d’une semaine après l’attaque du camp de Kati, où vit le président Assimi Goïta, le groupe jihadiste clame dans une vidéo qu’il s’est déployé autour de Bamako pour y intervenir « de jour comme de nuit ».
D’ici à la fin de l’année, Cora Gold pourrait commencer la construction d’une mine d’or à Sanankoro. La hausse des estimations relatives aux ressources minérales maliennes ont fini de convaincre la junior minière cotée à Londres.
Plus de deux semaines après l’interpellation des 49 militaires ivoiriens à Bamako, la Minusma reconnaît que certaines procédures « n’ont pas été suivies ». Un début de réponse qui peine encore à faire la lumière sur la situation.
L’armée malienne a affirmé dimanche 24 juillet avoir « déjoué » une nouvelle attaque contre un camp militaire du centre du pays, deux jours après celle qui a visé la ville-garnison de Kati, aux portes de Bamako.
Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque suicide visant Kati, cœur de l’appareil militaire malien, aux portes de Bamako.
Avec seulement 9 % de réussite au bac cette année, la Guinée se désole du niveau scolaire de ses jeunes. Et elle n’est pas le seul pays concerné par des résultats inquiétants.
À l’aube, le camp militaire de Kati, où vit le président Assimi Goïta, a été la cible d’une attaque. Les autorités dénoncent avoir été la cible de « terroristes ». Jeune Afrique fait le point sur la situation.
Tandis que la Coordination des mouvements de l’Azawad s’inquiète de « l’abandon de la mise en œuvre de l’accord » d’Alger, le dialogue semble plus que jamais rompu avec Bamako. Entretien avec Ferdaous Bouhlel, chercheuse spécialiste du Sahel.
La rappeuse malienne se produisait au festival Banlieues bleues pour défendre son dernier opus publié sur le label de Blick Bassy. Après sa tournée estivale, c’est pourtant sans lui qu’elle décidera du tournant de sa carrière.
Le ministère des Affaires étrangères malien « invite » Olivier Salgado à quitter le Mali sous soixante-douze heures. La mesure fait suite à l’une de ses déclarations sur les 49 soldats ivoiriens interpellés à Bamako le 10 juillet.
Une semaine après l’arrestation de 49 soldats ivoiriens que la junte au pouvoir a qualifié de « mercenaires », Jeune Afrique fait le point sur cette crise diplomatique qui oppose les deux capitales ouest-africaines.
Réunis à Bamako, les membres du gouvernement malien sont unanimes : pour le pétrole, le gaz ou encore l’hydrogène, l’exploitation se fera désormais via des contrats de partage de production. Mais si le potentiel y est, les campagnes d’exploration se font rares.
Les sujets de tension s’accumulent entre la mission de stabilisation de la paix de l’ONU, chapeautée par le Mauritanien El-Ghassim Wane, et le gouvernement malien. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, Bamako dénonce les « agendas cachés » de la communauté internationale.
Selon les informations de Jeune Afrique, Le Caire a décidé de suspendre « temporairement » l’activité de ses militaires au sein de la mission onusienne.
Quatre jours après l’arrestation de 49 militaires ivoiriens, considérés comme des « mercenaires » par Bamako, les arrivées et départs de Casques bleus déployés dans le pays sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Tiraillé entre la Cedeao et Bamako, le chef de l’État a tranché en faveur de son voisin malien. Assassinat de citoyens mauritaniens au Mali, retrait du G5 Sahel, présence de Wagner, allègement des sanctions économiques… Récit d’un intense lobbying diplomatique.
Employés des Nations unies mais soupçonnés par le Mali de vouloir déstabiliser les autorités de transition, les soldats ivoiriens ont été arrêtés à leur arrivée à Bamako. Abidjan soutient qu’il s’agit de militaires envoyés dans un cadre légal.
Après la levée des sanctions de la Cedeao contre le Mali, Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat sénégalais, revient sur les lourdes conséquences qu’a engendrées l’embargo sur les entreprises de son pays.
Pour avoir fait grève en pleine compétition internationale, sept membres de la sélection malienne senior de basket-ball se sont vu interdire de pratiquer leur discipline.
Ce 8 juillet, cela fait quinze mois, jour pour jour, que notre confrère Olivier Dubois a été enlevé au Mali. En France, la mobilisation de ses proches et soutiens ne faiblit pas. Leur but : que les autorités maliennes et françaises mettent tout en œuvre pour obtenir sa libération.
Réunis à Accra, au Ghana, ce 3 juillet, les chefs d’État de l’institution sous-régionale ont levé les sanctions économiques et financières imposées depuis janvier. Une décision saluée par la classe politique de Bamako, qui appelle à tout faire pour un retour à l’ordre constitutionnel.