La photo a enthousiasmé les réseaux sociaux : l’activiste franco-béninois a été reçu par le président malien de la transition. Shoot de nationalisme internationaliste…
À la fin de décembre 2021, ce célèbre militaire a été débarqué de l’Inspection générale des armées par Assimi Goïta. Entre rébellions dans le Nord et accords avec les gouvernements, il est pourtant, depuis trente ans, une personnalité incontournable au Mali. Mais à quoi joue cet électron libre ?
Bamako a franchi un nouveau cap dans son conflit avec Paris en demandant la révocation des accords de défense entre les deux pays. Une décision qualifiée « d’illégitime » par le chef d’état-major des armées françaises.
Après avoir pointé la responsabilité de combattants étrangers dans la mort de quelque 300 civils au Mali, l’ONG accuse des mercenaires russes de meurtres et de tortures en Centrafrique. Mais certains préfèrent parler de harcèlement de l’Occident envers le pays de Vladimir Poutine.
Sous la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta, le patron de la redoutée Sécurité d’État était l’un des hommes les plus puissants du pays. Désormais sous les verrous, il est toujours aussi craint.
Les autorités de transition ont réagi mardi aux accusations de Paris, qui a dénoncé la semaine dernière une opération de manipulation de Wagner visant à rendre l’armée française coupable d’avoir enterré des corps près de son ancienne base du Nord.
Au Burkina comme en Guinée, et comme cela avait auparavant été le cas au Mali, les ultimatums fixés par la Cedeao ont expiré sans que les militaires au pouvoir n’infléchissent leurs positions. Assimi Goïta, Mamadi Doumbouya et Paul-Henri Sandaogo Damiba… Portraits croisés de putschistes décomplexés.
Les forces armées ont annoncé dimanche la mort de six soldats dans trois assauts simultanés de groupes jihadistes ayant utilisé des « véhicules bourrés d’explosifs » contre trois camps des Fama dans le centre du pays.
Huit mois après avoir pris ses fonctions, le Premier ministre malien devait faire le bilan de son action face au Conseil national de transition. Il est apparu plus posé et moins va-t-en-guerre, et a promis des élections dans deux ans.
Deux jours après avoir quitté sa base militaire au nord du pays, l’armée française affirme avoir filmé des mercenaires de Wagner en train d’enterrer des corps non loin pour, selon elle, l’accuser d’exactions.
Sécurité, élections, institutions publiques… Alors que le Premier ministre malien est entendu par le CNT, Jeune Afrique dresse le bilan des vingt mois de transition.
Estimant le Mali trop en retard quant à ses échéances de paiement de sa dette publique, la Banque mondiale a décidé de suspendre ses décaissements dans le pays. Un nouveau coup dur porté à l’économie malienne.
Après avoir quitté Tombouctou, Tessalit et Kidal fin 2021, les forces françaises de l’opération Barkhane sont parties ce mardi 19 avril de la base de Gossi, dans le nord-est du pays. Et certains habitants craignent de voir les groupes jihadistes se renforcer.
L’armée malienne a annoncé samedi avoir éliminé « une douzaine de terroristes », dont un « cadre » jihadiste franco-tunisien lors de deux frappes aériennes menées jeudi dans le centre du pays.
Avec ce 12e album à paraître le 29 avril, la diva malienne a choisi le blues pour chanter la nostalgie d’un pays perdu, qu’elle souhaite retrouver en renouant avec les traditions.
Bamako n’a toujours pas accès à ses avoirs financiers gelés, en dépit de la décision en sa faveur de la Cour de justice de l’UEMOA. Le bras de fer qui oppose le pays aux instances ouest-africaines menace de virer à l’imbroglio politico-juridique.
Depuis les coups d’État, les partis et leurs leaders sont confrontés à l’inflexibilité des militaires. Entre mobilisation discrète et critiques frontales, ont-ils encore leur mot à dire ?
Après que plusieurs centaines de personnes ont été tuées dans ce village du centre du Mali, la mission onusienne se heurte au refus des autorités de laisser ses hommes enquêter sur le terrain.
La Russie a bloqué vendredi une demande du Conseil de sécurité de l’ONU d’avoir des « enquêtes indépendantes » sur un massacre présumé de plusieurs centaines de civils fin mars à Moura, au Mali, par l’armée malienne et des paramilitaires russes.
Le journaliste indépendant, collaborateur de Libération, du Point et de Jeune Afrique, est retenu au Mali par un groupe jihadiste depuis un an. À ses proches qui veulent « faire du bruit » pour cet anniversaire, le président français a assuré que Paris était pleinement mobilisé pour mettre un terme à « l’insupportable séquestration » d’Olivier Dubois.
Sortie le 5 avril sur OCS, la série s’aventure dans la région de Mopti avec de jeunes engagés de l’armée française. Dans un contexte plutôt juste, la fiction dépeint l’intervention militaire et tous les problèmes qu’elle rencontre avec pertinence.
La multiplication des exactions attribuées à l’armée malienne et aux mercenaires de Wagner souligne la difficulté de la tâche qui incombe à la mission onusienne. Et ce d’autant plus qu’elle est tiraillée en interne.
L’opposant Oumar Mariko a été convoqué par les autorités après avoir critiqué la junte dirigée par Assimi Goïta et suggéré que l’armée s’était rendue coupable de tueries « inacceptables ».
Depuis un mois, plusieurs villages des environs de Gao ont été ciblés par les jihadistes de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Entre 300 et 500 personnes ont été tuées, principalement des civils. C’est le bilan le plus lourd jamais enregistré depuis le début du conflit.
Selon des sources concordantes, entre 200 et 400 personnes auraient été tuées la semaine dernière dans ce village du centre du Mali par des militaires maliens et des mercenaires russes de Wagner.
« L’Afrique selon Macron » (7/7). Entre le chef de l’État français et la junte malienne, les relations ont d’abord été plutôt prometteuses. Emmanuel Macron et Assimi Goïta devaient se rencontrer le 20 décembre à Bamako mais la visite a été annulée, consacrant la rupture entre les deux pays.