Réunis à Accra ce dimanche 3 juillet, les dirigeants ouest-africains ont décidé de supprimer la plupart des mesures coercitives imposées au Mali depuis janvier.
Les dirigeants ouest-africains se réunissent ce dimanche 3 juillet au Ghana pour réexaminer leur plan d’action face aux juntes arrivées au pouvoir par la force au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.
L’ambassadeur d’Espagne a été convoqué vendredi 1er juillet par le gouvernement malien après des propos du ministre espagnol des Affaires étrangères qui a dit « ne pas exclure » une intervention militaire de l’Otan dans le pays, selon le chef de la diplomatie malienne.
Il est l’ainé des cinq putschistes qui règnent sur le Mali et un habitué des coups d’État. En mai, les rumeurs l’ont même dit derrière une tentative de déstabilisation. Le président du Conseil national de transition aurait-il tenté de s’émanciper ?
Ce mercredi 29 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté en faveur du renouvellement du mandat de sa Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation au Mali (Minusma). Mais le scrutin a fait l’objet d’un face-à-face tendu.
L’État malien ne peut plus les payer ? Qu’à cela ne tienne ! Dans certaines zones, les hommes du groupe Wagner refusent de quitter leur camp et de patrouiller avec les Famas.
Après avoir promulgué la loi électorale, Assimi Goïta propose à la classe politique une nouvelle feuille de route qui met fin au pouvoir des militaires en 2024.
Le 24 juin, le président de la transition a promulgué la loi régissant les futurs scrutins. Ce texte clé lui permet notamment de se porter candidat à la future présidentielle. Jeune Afrique en détaille les principaux points.
Alors qu’un nouveau sommet de la Cedeao capital pour l’avenir du Mali doit se tenir ce dimanche 3 juillet, les tractations vont bon train dans la sous-région. Deux lignes s’opposent sur la position à adopter face à la junte malienne. Si le président nigérien prône la fermeté, son homologue togolais n’hésite pas à conseiller Assimi Goïta.
Dans une vidéo de propagande, le chef de la katiba Macina, affiliée à Al-Qaïda, donne sa version des faits sur l’opération militaire qui a endeuillé ce village du centre, fin mars.
Hier encore, il était un des fervents soutiens d’Assimi Goïta. Désormais, il est l’un de ses plus virulents critiques. Les dernières sorties de ce religieux influent et rassembleur annoncent-elles de prochaines heures sombres pour la junte au pouvoir ?
Présenté comme capital pour garantir un scrutin transparent, le projet de loi électorale suscite d’intenses débats au sein de la sphère politique malienne. Et cristallise les critiques contre le Premier ministre.
Si les massacres perpétrés ce week-end dans le centre du Mali n’ont pas encore été revendiqués, Bamako pointe la responsabilité de la katiba Macina, groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Confrontés aux difficultés de paiement des autorités maliennes, les mercenaires de la société militaire privée russe ne sont plus rémunérés depuis la fin d’avril, selon des sources françaises et maliennes. Une situation qui amène certains d’entre eux à protester.
L’explosion du prix du minerai a ouvert de nouvelles perspectives sur le continent. Mais, pour l’heure, la transformation de cette ressource devenue stratégique pour les entreprises technologiques est réalisée en majorité en dehors des terres africaines. Décryptage en infographies.
Dans la nuit du 11 au 12 juin, les soldats de l’opération Barkhane ont arrêté Oumeya Ould Albakaye, haut responsable de l’EIGS, très actif dans la zone des trois frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Les autorités maliennes dominées par les militaires ont annoncé la création d’une commission sous leur contrôle, chargée d’élaborer une nouvelle Constitution pendant une durée maximale de deux mois.
Alors que le Conseil de sécurité des Nations unies ouvrira les débats sur l’avenir de la Minusma le 13 juin, la bataille fait rage entre Paris et Moscou, qui menace d’utiliser son droit de veto. Plongée dans les coulisses, à New York.
Déjà interpellée en décembre, cette figure de la gauche fait l’objet d’une nouvelle procédure après avoir accusé l’armée d’exactions. Une affaire qui a poussé Oumar Mariko à disparaître.
« Dieu tout-puissant » (3/5). Grande figure religieuse de l’islam soufi, Bouyé Haïdara est devenu l’un des businessmen les plus riches du pays. Et une personnalité incontournable pour les hommes politiques ambitieux.
Alors que le sommet de la Cedeao du 4 juin à Accra n’a pas permis de trouver un consensus, reportant au 3 juillet les décisions concernant les sanctions à l’encontre de Bamako, JA fait le point sur l’action des autorités de transition visant à renflouer les caisses de l’État.
« Itinéraire d’un self-made-man » (1/2). Arrivé en Guinée à la fin des années 1990, l’homme d’affaires va nouer une relation quasi filiale avec l’ancien président guinéen. À la clé, de nombreux contrats qui vont en faire l’un des entrepreneurs les plus en vue en Afrique de l’Ouest. JA retrace son ascension de Bamako à Conakry.
Selon un décret signé par le président de la transition et rendu public dans la soirée du 6 juin, les militaires ont jusqu’à mars 2024 pour céder la place aux civils. La Cedeao a prévu de se réunir de nouveau le 3 juillet.
L’agence américaine de notation financière affirme que les défauts de paiements de Bamako exposent les banques régionales à des risques de liquidités et de crédits.
Il était l’un des hommes les plus puissants mais aussi les plus conspués du Mali d’Ibrahim Boubacar Keïta. Lui qui rêvait d’un destin présidentiel a été contraint à l’exil après la chute de son père. Mais à 43 ans, il ne compte pas en rester là.
Des consultations sont menées par le Conseil national de transition (CNT) au sujet d’un projet de loi électorale. Plusieurs points suscitent déjà des crispations.
Les faiblesses structurelles du régime de sanctions contre le Mali menacent l’idée même de coopération économique. Pour les institutions régionales, l’heure du quitte ou double approche.
Selon plusieurs sources, l’État malien, soumis aux sanctions de la Cedeao, peine à trouver des liquidités. Et à honorer ses contrats avec la société privée russe.