Les autorités béninoises invoquent la nécessité de faire face à la propagation du risque jihadiste à leurs frontières. Et assurent qu’il ne faut pas voir dans leur retrait du Mali une marque de défiance à l’égard du régime d’Assimi Goïta.
Face à son homologue malien, Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères de Vladimir Poutine a dénoncé la « mentalité coloniale » française et européenne. Par opposition à l’aide russe, qui serait elle désintéressée…
C’était l’une des organisations régionales qui échappaient encore à la critique des colonels putschistes. Mais, dimanche 15 mai, le Mali a annoncé son retrait, car on lui en refusait la présidence.
Communiqués incendiaires visant l’Hexagone, la Cedeao ou les médias occidentaux, manifestations d’encouragement aux Forces armées maliennes… Depuis des mois, le CDM s’est placé aux avant-postes des combats pour la « souveraineté » du pays et le soutien au régime d’Assimi Goïta.
A-t-on vraiment tenté de renverser le régime militaire de Bamako ? Au regard de la tendance de la junte malienne à voir le mal partout, il y a des raisons d’en douter.
À l’occasion du séjour à Paris du président ivoirien, le chef d’État français a reçu son homologue à l’Élysée. Au centre des discussions : l’épineux dossier de Bamako.
Si le système financier malien semble totalement asphyxié par l’embargo décidé début janvier par la Cedeao, les banques locales font, au quotidien, preuve de résilience. Mais pour encore combien de temps ?
La junte malienne a-t-elle été l’objet d’une tentative de putsch dans la nuit du 11 au 12 mai ? De plus en plus de voix doutent de la version officielle et estiment qu’il pourrait s’agir d’un prétexte pour mener une purge dans l’armée, avec pour cible Malick Diaw.
Le Mali a annoncé dimanche soir son retrait du G5 Sahel et de sa force militaire antijihadiste pour protester contre le refus qui lui est opposé d’assurer la présidence de cette organisation régionale formée avec la Mauritanie, le Tchad, le Burkina et le Niger.
Drapeaux maliens et russes, slogans contre la présence militaire française : des milliers de personnes étaient dans la rue vendredi pour soutenir les militaires maliens. Et s’élever contre l’hypothèse de poursuites par la Cour pénale internationale (CPI).
« À bas la France, à bas la Minusma, à bas la Cedeao » : plusieurs centaines de Maliens se sont rassemblés vendredi 13 mai à Bamako pour soutenir la junte et la coopération militaire avec les Russes.
Devant les difficultés engendrées par l’embargo de la Cedeao, le Grain, une organisation de la société civile, presse l’État d’accélérer les réformes. Entretien avec son président, également fondateur du groupe hôtelier Azalaï.
Le verdict du tribunal a une fois de plus été reporté et devrait être connu dans trois semaines. Les proches de l’économiste se désespèrent de ces délais, qui contribuent à faire du chercheur un symbole de la répression des voix discordantes par la junte.
« Jean-Yves Le Drian – Business, famille, patrie » (2/2). En 2015, une entreprise basée en Bretagne, la région d’origine de l’actuel ministre français des Affaires étrangères, obtenait le marché de la fabrication des passeports biométriques au Mali. Selon plusieurs sources, elle aurait bénéficié du soutien actif de celui qui était alors ministre de la Défense.
Le 17 mai 2014, malgré toutes les voix qui tentent de l’en dissuader, le Premier ministre malien se rend dans la ville du Nord, alors sous le contrôle des rebelles. Il assiste à un bain de sang.
À Bamako, la guerre de l’information se poursuit. Dernière polémique en date : le financement, par l’UE, d’une formation destinée à des blogueurs. Certains soutiens de la junte y voient une manière de manipuler l’opinion.
La photo a enthousiasmé les réseaux sociaux : l’activiste franco-béninois a été reçu par le président malien de la transition. Shoot de nationalisme internationaliste…
À la fin de décembre 2021, ce célèbre militaire a été débarqué de l’Inspection générale des armées par Assimi Goïta. Entre rébellions dans le Nord et accords avec les gouvernements, il est pourtant, depuis trente ans, une personnalité incontournable au Mali. Mais à quoi joue cet électron libre ?
Bamako a franchi un nouveau cap dans son conflit avec Paris en demandant la révocation des accords de défense entre les deux pays. Une décision qualifiée « d’illégitime » par le chef d’état-major des armées françaises.
Après avoir pointé la responsabilité de combattants étrangers dans la mort de quelque 300 civils au Mali, l’ONG accuse des mercenaires russes de meurtres et de tortures en Centrafrique. Mais certains préfèrent parler de harcèlement de l’Occident envers le pays de Vladimir Poutine.
Sous la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta, le patron de la redoutée Sécurité d’État était l’un des hommes les plus puissants du pays. Désormais sous les verrous, il est toujours aussi craint.
Les autorités de transition ont réagi mardi aux accusations de Paris, qui a dénoncé la semaine dernière une opération de manipulation de Wagner visant à rendre l’armée française coupable d’avoir enterré des corps près de son ancienne base du Nord.
Au Burkina comme en Guinée, et comme cela avait auparavant été le cas au Mali, les ultimatums fixés par la Cedeao ont expiré sans que les militaires au pouvoir n’infléchissent leurs positions. Assimi Goïta, Mamadi Doumbouya et Paul-Henri Sandaogo Damiba… Portraits croisés de putschistes décomplexés.
Les forces armées ont annoncé dimanche la mort de six soldats dans trois assauts simultanés de groupes jihadistes ayant utilisé des « véhicules bourrés d’explosifs » contre trois camps des Fama dans le centre du pays.
Huit mois après avoir pris ses fonctions, le Premier ministre malien devait faire le bilan de son action face au Conseil national de transition. Il est apparu plus posé et moins va-t-en-guerre, et a promis des élections dans deux ans.