L’armée malienne a affirmé vendredi soir dans un communiqué avoir tué « 203 combattants » de « groupes armés terroristes » lors d’une opération dans une zone sahélienne du centre du pays menée du 23 au 31 mars.
Connu pour son franc-parler, qualifié de « gilet pare-balles » du président, le Premier ministre malien est l’un des hommes forts de la transition. Mais alors que les critiques montent de toute part, ses jours à la tête du gouvernement semblent comptés.
Le président malien est prêt à ramener le délai de la transition à vingt-quatre mois, mais pas moins. Inacceptable pour les présidents ouest-africains, qui étaient réunis en sommet extraordinaire ce vendredi.
Face à la grave détérioration de l’état de santé de l’ancien Premier ministre, ses proches n’ont cessé de demander son évacuation à l’étranger. Assimi Goïta n’a pas voulu en entendre parler, laissant mourir un détenu qui ne cachait pas ses ambitions politiques.
Alors que s’ouvre un sommet extraordinaire de la Cedeao sur les situations au Mali, au Burkina Faso et en Guinée, le ministre togolais des Affaires étrangères a répondu à Jeune Afrique. Il plaide pour qu’un accord soit enfin trouvé avec Bamako.
Face à un Assimi Goïta qui refuse de céder le pouvoir, les chefs d’État ouest-africains avaient pris des sanctions fortes contre Bamako le 9 janvier dernier. Celles-ci viennent d’être suspendues par la Cour de justice de l’UEMOA.
Suspensions de médias étrangers, attaques contre la presse malienne, défense d’un journalisme « patriotique » soutenant les autorités… À Bamako, la liberté d’informer est de plus en plus menacée.
L’ancien ministre d’Ibrahim Boubacar Keïta, figure de la vie politique malienne, est décédé ce lundi à Bamako. Incarcéré depuis août 2021, il avait vu son état de santé se dégrader nettement ces dernières semaines, mais ses demandes d’évacuation sanitaire avaient été rejetées.
Goodluck Jonathan, le médiateur de l’organisation ouest-africaine, a quitté Bamako sans accord dimanche 20 mars. Les deux parties ne parviennent pas à s’entendre sur la durée de la transition, éloignant la perspective d’une levée des sanctions de la Cedeao sur le Mali.
Après de fortes tensions, les discussions reprennent entre la Cedeao et la junte malienne. Celle-ci souhaite faire une nouvelle proposition à Goodluck Jonathan, le médiateur ouest-africain, arrivé ce 18 mars à Bamako.
Exit Dakar, Abidjan ou Monrovia. Depuis le début du mois de janvier et les sanctions de la Cedeao, l’aéroport de Bamako n’est plus desservi que par une poignée de compagnies aériennes.
Ismaël Wagué, le ministre de la Réconciliation nationale est à Gao pour relancer le dialogue avec les groupes armés du nord du Mali. Ce déplacement a lieu alors que les ex-rebelles indépendantistes de l’Azawad font planer l’ombre d’une reprise des armes.
Après l’assassinat de citoyens mauritaniens au Mali, les présidents Mohamed Ould Ghazouani et Assimi Goïta se sont discrètement entendus pour éviter toute escalade entre leurs deux pays.
Après la diffusion de reportages mettant en cause les Fama et des mercenaires de Wagner dans des tueries de civils, Bamako a décidé d’interdire les deux médias français. Une décision qui intervient dans un contexte de pression croissante sur les journalistes au Mali.
Il est aussi secret que puissant. Le ministre de la Défense malien, que beaucoup décrivent comme le véritable homme fort de la transition, est aussi celui qui a ouvert les portes de son pays aux mercenaires de la société russe Wagner.
Après avoir refusé de reconnaître les procédures engagées contre lui par l’investisseur congolo-malien, le gouvernement ivoirien reprend l’initiative par l’intermédiaire de son ministre de l’Économie. Récit d’une guerre judiciaire dans laquelle chaque détail compte.
Après onze mois de captivité, l’otage français au Sahel détenu par le GSIM est apparu dans une vidéo non datée. Il remercie ses proches et exhorte le gouvernement français à « faire son possible » pour œuvrer à sa libération.
Un rapport de la division des droits de l’homme de la mission onusienne, consulté par Jeune Afrique, évoque l’implication de l’armée malienne et des mercenaires de la société russe Wagner dans le massacre d’une trentaine de personnes, début mars.
Selon les informations de Jeune Afrique, le ministre malien de la Défense et le chef d’état-major de l’armée de l’air se sont envolés pour la Russie en pleine guerre avec l’Ukraine.
Après la découverte d’au moins 35 corps calcinés près de Dogofry, au sud-ouest de Nampala, plusieurs sources locales accusent l’armée, qui mène des opérations avec les mercenaires russes de Wagner dans la région. Mais les Fama démentent.
Le 8 avril 2021, le journaliste français Olivier Dubois était enlevé au Mali, alors qu’il était à Gao, dans le nord du pays, pour un reportage. Onze mois plus tard, ses proches gardent espoir.
Une opération des soldats français de Barkhane a mené à la neutralisation fin février de Yahia Djouadi. Surnommé « l’émir du Sahara », cet Algérien était un haut cadre d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.
L’ancien parti de feu Ibrahim Boubacar Keïta, décédé le 16 janvier dernier, connaît une crise sans précédent. Au-delà des batailles judiciaires pour la prise de contrôle de l’appareil, c’est la lutte pour l’investiture à la prochaine présidentielle qui fait rage.
Les mauvaises idées naissent-elles au Mali ? La question est probablement injuste et outrancière dans le cas d’un pays confronté à des choix impossibles. Mais dans le domaine économique, les décisions de Bamako « interrogent ».
Ainea Ibrahim Camara a rejoint Freetown après une mise en garde des autorités ivoiriennes et des menaces de poursuites de Bamako. Le tout dans un contexte de tensions diplomatiques entre les deux pays.
Menées, selon certaines sources, par plusieurs centaines de jihadistes, l’attaque a fait au moins 27 morts et de nombreux blessés au sein des Forces armées maliennes, au moment où la France a annoncé la fin de l’opération Barkhane. L’armée malienne ne cesse depuis des semaines de proclamer des succès contre les terroristes.
Au moment où les tensions sont au plus haut entre Paris et Bamako, une organisation de la société civile malienne accuse le ministre français des Affaires étrangères de « complicité de prise illégale et favoritisme » dans l’attribution du marché de confection des passeports biométriques maliens.
Jusqu’au 31 mars, Bamako prend ses quartiers à Paris. Alors que les relations entre la France et le Mali se dégradent, les initiateurs de ces rencontres culturelles croient au dialogue avec les diasporas comme moteur de changement.