Deux semaines après l’annonce du retrait définitif des troupes de Barkhane, le chef de l’État français a décidé de retirer les coopérants français des ministères maliens.
La compagnie aérienne basée à Lomé a été sommée par la Côte d’Ivoire de suspendre ses liaisons entre Abidjan et Bamako. L’arrêt des vols vers cette dernière destination pourrait peser jusqu’à près de 8 % de son trafic.
Présents à Bamako et à Bangui, les mercenaires russes ont depuis quelques jours le regard tourné vers l’Ukraine. Des hommes y auraient été envoyés depuis la Centrafrique, où la propagande tourne à plein régime pour soutenir l’invasion de Poutine.
L’élection présidentielle malienne devait se tenir ce 27 février 2022. Assimi Goïta a finalement décidé de la repousser, déclenchant un bras-de-fer avec la Cedeao et Paris. Retour en dix dates sur dix-huit mois de transition.
Les discussions avaient repris entre une délégation de l’organisation ouest-africaine et la junte malienne. L’ancien président nigérian Goodluck Jonathan a quitté le pays, vendredi, sans obtenir de date pour de futures élections, mais de nouvelles rencontres sont prévues.
Contrairement à la junte malienne, le Conseil militaire que dirige Mahamat Idriss Déby Itno est pour l’instant largement épargné par les critiques de la communauté internationale. À cela plusieurs raisons, dont le « pré-dialogue inclusif » entre le pouvoir et les groupes politico-militaires tchadiens qui doit s’ouvrir au Qatar dans les jours à venir.
Très dépendante des troupes françaises, la Mission des Nations unies risque de se retrouver en difficulté face aux groupes terroristes mais aussi aux mercenaires russes de Wagner.
Engagés en Libye, en Centrafrique et au Mozambique ces dernières années, les hommes de Wagner ont investi le théâtre malien depuis trois mois, suscitant l’enthousiasme d’une partie de l’opinion. Mais ont-ils pour autant prouvé leur savoir-faire ?
Mandaté par Bamako, un collectif d’avocats a déposé deux recours auprès de l’Union économique et monétaire ouest-africaine en espérant obtenir la levée des sanctions décidées le 9 janvier.
Ce lundi 21 février, le Conseil national de transition a voté à l’unanimité un projet de révision de la charte de transition. Celle-ci pourra être prolongée de six mois à cinq ans.
Jusqu’au 6 mars, le 25hours Hotel accueille à Paris quelques pièces de la collection de Habi Diabira. Des objets de décoration du quotidien mais aussi des pièces exceptionnelles.
Les autorités maliennes de transition ont demandé vendredi à la France de « retirer sans délai » ses soldats du Mali, au lendemain de l’annonce du président Emmanuel Macron d’un retrait échelonné sur les prochains mois. Ce dernier l’a immédiatement rejetée.
L’actu vue par… Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. Ambassadrice de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture, la diva du Wassoulou continue d’œuvrer pour les populations fragilisées. L’instabilité qui mine son pays l’inquiète.
Après neuf ans d’intervention au Mali, les forces militaires françaises plient bagage dans un contexte de fortes tensions entre Paris et Bamako. Mais Barkhane n’est pas un échec, assure le porte-parole de l’état-major français. Il répond aux questions de Jeune Afrique.
Depuis plusieurs mois, les hommes de Wagner ont pris pied au Mali. Comment leur présence s’est-elle décidée ? Combien sont-ils et où sont-ils déployés ? Comment se financent-ils ? Jeune Afrique lève le voile sur le théâtre d’ombres de Moscou à Bamako.
Alors qu’Emmanuel Macron a acté ce jeudi 17 février la fin de l’opération militaire française, les réactions au Mali sont partagées. Pour certains, une forme de fierté patriotique prévaut, d’autres craignent de voir la situation sécuritaire se dégrader.
Le président français a annoncé ce jeudi que les militaires et leurs partenaires européens allaient quitter le pays dirigé par Assimi Goïta. Sans toutefois se désengager totalement de la région du Sahel.
Diffusé via la messagerie WhatsApp, l’enregistrement téléphonique attribué au président ivoirien et à l’ex-Premier ministre malien est en cours d’authentification par la justice malienne.
L’annonce a été faite ce jeudi 17 février par la présidence française par voie de communiqué. Les opérations Barkhane et Takuba vont entamer un « retrait coordonné du territoire malien ».
Cette semaine, le chef de l’État français, Emmanuel Macron, doit annoncer la fin de l’opération Barkhane et, par ricochet, celle de la force européenne Takuba. La France entend se repositionner au Niger et dans les pays côtiers.
L’un tient un discours nationaliste et prône un rapprochement avec la Russie, l’autre fait de son pays le chantre de la démocratie en Afrique de l’Ouest et estime la collaboration avec la France indispensable face au terrorisme. Récit d’un désaccord aussi personnel qu’idéologique.
D’abord refusée par l’Élysée, la fin de la suspension des vols de la compagnie française vers le Mali a été actée. Le fruit d’un intense lobbying. Explications.
Exclu des plateformes financières régionales en raison des sanctions de la Cedeao, Bamako accumule les défauts de paiement de dette. Le dernier non-remboursement – une créance de 27,5 milliards de F CFA – a fait doubler le montant des défauts de paiement enregistrés depuis janvier.
Le projet de nouvelle charte de transition prévoit que le président de la transition ne puisse pas prétendre à la magistrature suprême lors des prochaines élections, dont la date n’est toujours pas fixée.
Une conversation téléphonique non authentifiée, attribuée au président ivoirien et à l’ex-Premier ministre malien, agite la scène politique et judiciaire malienne. On y entend deux hommes échanger sur la position « intenable » du gouvernement de Bamako.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. Christopher Fomunyoh, directeur Afrique du NDI, think tank américain, analyse les causes profondes de la crise politique et sécuritaire que traverse l’Afrique de l’Ouest.
Réunis en coalition, plusieurs partis politiques annoncent qu’ils ne reconnaîtront plus la transition à compter du 25 mars. Et militent pour un régime plus inclusif.
Expulsion de l’ambassadeur de France, escalades verbales à propos de Wagner… Les tensions entre Bamako et Paris ne baissent pas, au risque d’affaiblir la lutte contre le terrorisme. Un spectacle qui afflige la jeunesse malienne, persuadée que les intérêts des populations ne sont pas réellement pris en compte.
Le chef d’état-major français a effectué, les 7 et 8 février, une visite en Côte d’Ivoire. Un déplacement hautement symbolique alors que les tensions entre Paris et Bamako pourraient entraîner le départ des soldats français présents au Mali depuis 2013.