Le duo malien, qui collabore avec les plus grands artistes internationaux, a hypnotisé une centaine d’écoliers de banlieue parisienne lors d’un atelier musical et pédagogique. Reportage.
Les prises de pouvoir successives en Afrique suscitent la naissance de fausses nouvelles. La confusion enfantant la confusion, celles-ci se propagent sur les réseaux sociaux…
Dix jours après le putsch, les chefs d’État ouest-africains se sont réunis à Accra. S’ils n’ont pas annoncé de nouvelles mesures contre Ouagadougou, ils réclament aux militaires un chronogramme dans les meilleurs délais.
Les sanctions économiques imposées au Mali accroissent la pression sur les deux banques de développement ouest-africaines qui, par le passé, ont régulièrement accordé des crédits aux structures publiques comme privées actives dans le pays.
C’est une escalade diplomatique inédite : après avoir demandé le départ des troupes danoises de la force Takuba, le Mali a sommé l’ambassadeur de France de quitter le pays. Va-t-on vers la fin de toute coopération entre Bamako et ses partenaires occidentaux ?
Ce discret banquier est devenu l’un des personnages clés du système mis en place par les militaires. Alors que le pays est placé sous sanctions et que le bras de fer avec les Occidentaux se durcit, le voilà, en tant que ministre de l’Économie, en première ligne.
L’annonce de l’expulsion de l’ambassadeur de France à Bamako, le 31 janvier, a encore fait monter d’un cran la tension entre Paris et Bamako. Une situation critique, mais qui a connu plusieurs précédents depuis l’indépendance. Décryptage.
Les sanctions de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest contre Bamako affectent sévèrement l’une des premières sources de revenus d’exportation du pays, après l’or.
À court ou moyen terme, les militaires français vont devoir se retirer du Mali, où leur présence n’est plus souhaitée. Mais la pire manière pour Paris serait d’y être contraint par la rue.
Après des semaines d’escalade verbale, Bamako a exigé le départ sous 72 heures de l’ambassadeur de France, Joël Meyer. Les relations entre les deux pays se sont fortement dégradées depuis que le pouvoir d’Assimi Goïta a annoncé vouloir repousser les élections, initialement prévues en février 2022.
Tandis que Bamako est isolé depuis le 9 janvier, l’UA vole au secours des autorités maliennes afin de tenter de relancer le dialogue avec les dirigeants de la Cedeao.
Le porte-parole du gouvernement malien a demandé à la ministre française des Armées de « faire sienne cette phrase d’Alfred de Vigny sur la grandeur du silence ». Bamako et Paris s’accusent mutuellement de « provocations ».
Il était un parfait inconnu lorsqu’il a pris la tête de la transition, en août 2020. Secret et discret, l’ancien commandant des Forces spéciales s’est engagé dans une épreuve de force sans précédent avec la Cedeao et la France. Est-il prêt à tout pour se maintenir au pouvoir ?
Bamako exige le départ des forces spéciales danoises qui ont rejoint Takuba mi-janvier. La raison ? Un non-respect des protocoles en vigueur. Ce dont Copenhague se défend.
Un an après le décès de son fondateur, l’Union pour la république et la démocratie est en proie à de vives luttes internes. Mais les tentatives de médiation se multiplient, notamment portées par la discrète Cissé Assitan Traoré.
Méconnu il y a encore quelques mois, l’attaquant malien a décroché la deuxième place du classement des buteurs de la Coupe d’Afrique des nations. Face à la Guinée équatoriale en 8e de finale, il sera un des principaux atouts de sa sélection.
Comment l’UE réagit-elle au coup d’État au Burkina ? Va-t-elle emboîter le pas à la Cedeao et sanctionner le Mali ? Entretien avec Emanuela Claudia Del Re, représentante de l’UE pour le Sahel, à la veille d’un sommet entre la diplomatie européenne et les pays du G5 Sahel.
Présidente du Réseau des femmes opératrices économiques du Mali, elle dirige aussi l’Association des femmes chefs d’entreprises et coordonne la sous-commission genre de la CVJR. Portrait d’une gagneuse engagée aux multiples casquettes.
Afin de continuer à desservir le Mali, où elle ne souhaite pas que ses équipages passent la nuit, la compagnie française avait imaginé les envoyer en Mauritanie… Mais cette possibilité a été écartée. Explications.
« Ce qui est à retenir, c’est que nous avons réussi à avancer », scandait Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), en 2018, quelques temps avant sa réélection à la présidence du Mali. Mais, en sept ans, qu’a-t-il accompli sur le plan économique ? Qu’a-t-il laissé derrière lui ? Quelles lacunes subsistent ?
Un an après le décès de l’opposant Soumaïla Cissé, son parti est fragilisé par des querelles intestines entre Gouagnon Coulibaly et Salikou Sanogo. En filigrane : la question de l’investiture pour la présidentielle.
Une attaque au mortier du camp militaire de l’opération Barkhane à Gao a tué un soldat et en a blessé neuf autres. Selon l’armée française, les assaillants ont été neutralisés.
Près de 2 000 personnes se sont rassemblées pour la cérémonie organisée ce vendredi à Bamako pour les obsèques d’Ibrahim Boubacar Keïta. Le Premier ministre Choguel Maïga était présent, au contraire du colonel Assimi Goïta, à la tête de la junte qui dirige le pays depuis le putsch d’août 2020.
Le pays, confronté à une crise énergétique, entend se concentrer sur le renouvelable pour améliorer sa production. Des investissements sont en cours, notamment dans le solaire, jugé plus facile à développer. Reste à mobiliser les financements.
Connu pour ses positions critiques contre le pouvoir malien, cet universitaire a été placé en garde à vue. Son interpellation, qui intervient après celles de plusieurs acteurs politiques, soulève de nombreuses interrogations.
Cette semaine, une délégation de la junte malienne a entamé une tournée de « remerciements » en Guinée, en Mauritanie et en Algérie. Une offensive diplomatique – et économique – auprès des pays qui continuent de soutenir Bamako.
Les autorités de Bamako ne sont pas les premières à se voir imposer des restrictions d’accès aux financements de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Durant la crise politico-militaire de 2010-2011, l’exécutif ivoirien avait reçu la même sanction. Pour le même résultat ?
Selon les informations de Jeune Afrique, Bamako fait pression sur les banques présentes dans le pays afin qu’elles ignorent les consignes de l’institution régionale pour le paiement des salaires en particulier et le financement de l’État en général. Une voie qui n’est pas sans danger.
Le Premier ministre malien a vivement critiqué les traités militaires qui lient Paris et Bamako, affirmant que le Mali « ne peut même pas survoler son territoire sans l’autorisation de la France ». Souhaite-t-il réellement les amender ou surfe-t-il sur le sentiment anti-français ?