La date et les modalités de la cérémonie ont été fixées par la famille et les autorités de la transition. Mais des discussions se poursuivent sur d’autres points.
L’ancien président malien est décédé à Bamako, ce dimanche 16 janvier, à l’âge de 76 ans. Contraint à la démission en août 2020, il se tenait depuis à l’écart de la vie publique.
Face à la Gambie, dimanche, l’attaquant sera l’un des plus grands atouts de la sélection malienne. S’il évolue aujourd’hui en Moldavie, c’est en RDC que la carrière du joueur s’est accélérée.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale et de plusieurs villes du pays, ce vendredi 14 janvier, pour dire non aux sanctions drastiques imposées par la Cedeao. Des manifestants qui ont répondu à l’appel des autorités de transition.
Accusée par Bamako d’avoir violé l’espace aérien malien, l’armée française assure que ses vols ne sont pas concernés par les sanctions imposées au Mali par la Cedeao.
Alors que le Premier ministre fait face à de sévères sanctions de la Cedeao, sa gestion de la transition est de nouveau vivement remise en question par le mouvement dont il est issu. Explications.
Principale source de devises du pays, l’or malien paraît, en partie, protégé de l’embargo terrestre de la Cedeao. Mais le pays, malgré des cours en hausse, fait face à l’épuisement des ressources. Comment les opérateurs miniers peuvent-ils y remédier ?
En quarante-huit heures, le ciel du Mali s’est assombri. Vols déroutés ou annulés, « violation » de l’espace aérien… Les compagnies aériennes hors Cedeao ne savent plus sur quel pied danser.
En Afrique de l’Ouest, les sanctions décidées par la Cedeao sont loin de faire l’unanimité. Nombre de militants panafricanistes et anti-impérialistes expriment ouvertement leur solidarité avec les Maliens.
L’Algérie entend proposer de nouveau ses bons offices au Mali. Sa stratégie : sortir la junte au pouvoir de son isolement, tout en plaidant pour une transition courte.
Un avion militaire français a fait la liaison Abidjan-Gao, le 11 janvier, suscitant la colère des autorités maliennes, qui avaient annoncé la fermeture de leurs frontières. Une affaire qui a aussi pour enjeu l’approvisionnement de la force Barkhane.
La suspension du commerce de biens – et de son financement – depuis et à destination du Mali imposée par l’organisation régionale se fera-t-elle au détriment du Sénégal ? Et, par là même, au bénéfice de la Guinée et de la Mauritanie ? Pas si sûr. Explications.
Pékin et Moscou ont fait front, mardi 11 janvier, pour empêcher l’adoption par le Conseil de sécurité d’une résolution, présentée par la France, soutenant les sanctions imposées par la Cedeao au Mali.
Mamadi Doumbouya a décidé de ne pas appliquer les sanctions décidées par la Cedeao à l’encontre du Mali. Conakry maintient notamment ses frontières ouvertes à son voisin. Solidarité entre putschistes ou coup de poker ?
Au lendemain des lourdes sanctions décidées par la Cedeao pour faire plier la junte d’Assimi Goïta, le pouvoir malien a appelé ses ressortissants à descendre dans la rue. Et dirige sa colère contre la France, accusée de manœuvrer en coulisse.
Les sanctions économiques décidées le 9 janvier par la Cedeao auront des effets sur l’économie malienne – comme régionale – et la capacité de l’exécutif à assurer ses fonctions, dont le paiement des salaires. Si certaines « parades » existent, leur efficacité paraît incertaine. Le décryptage de Jeune Afrique.
La réaction de Bamako ne s’est pas fait attendre. Quelques heures après que la Cedeao a brutalement durci sa position vis-à-vis des autorités de transition, le porte-parole du gouvernement a répliqué à la télévision nationale. Il dénonce l’influence de « puissances extrarégionales ».
Le deuxième coup d’État du mois de mai et, surtout, l’annonce du report des élections – laquelle a entraîné la suspension de l’aide internationale – ont bloqué le rebond annoncé. Une situation que risque d’aggraver le blocus économique décidé par la Cedeao le 9 janvier.
Réunis en sommet extraordinaire à Accra ce dimanche, les dirigeants ouest-africains ont fait le choix de la fermeté et annoncé de lourdes sanctions économiques contre Bamako.
En affirmant vouloir prolonger la transition de cinq années supplémentaires, les autorités maliennes se sont aliéné une large partie de la communauté internationale. Les dirigeants de la Cedeao, qui se réunissent dimanche à Accra, n’excluent pas de sévir.
L’ACTUALITÉ VUE PAR… Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. À la veille du sommet extraordinaire de la Cedeao sur le Mali, l’ex-ministre de la Justice d’IBK réagit au nouveau calendrier du gouvernement de transition et alerte sur les risques d’isolement de son pays.
À trois jours du sommet de la Cedeao sur le Mali, les autorités tentent de convaincre que la transition doit durer cinq ans de plus. Mais ni dans la sous-région ni au sein des partis politiques, on ne se dit prêt à accepter ce calendrier.
Le 3 janvier, le chef de l’État ivoirien a reçu au palais présidentiel des ministres du président de la transition malienne venus lui présenter leur nouveau chronogramme.
Dans « Twist à Bamako », du Français Robert Guédiguian, l’acteur d’origine congolaise campe avec vigueur un personnage de révolutionnaire socialiste dans un Mali fraîchement indépendant.
Après seize mois au pouvoir, la junte d’Assimi Goïta continue de réfléchir, à voix haute, à la suite des évènements. Les résolutions des Assises nationales de la refondation n’alimentent-elle qu’un surplace ?
Le mandat de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) vient de s’achever. Après avoir écouté des milliers de victimes des crises maliennes successives, Ousmane Oumarou Sidibé, son président, dresse le bilan de plusieurs années d’un travail titanesque.
Vendredi, le président malien devait se rendre à Accra pour tenter de convaincre Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cedeao, de ne pas alourdir les sanctions contre son pays suite aux résolutions des Assises nationales préconisant un report de la présidentielle.
Entre « six mois et cinq ans » : c’est la durée de la transition préconisée jeudi soir par les Assises nationales. Une délégation conduite par Assimi Goïta doit se rendre au Ghana pour rencontrer le président en exercice de la Cedeao, Nana Akufo-Addo.
Adam Dicko s’est fait remarquer au sommet Afrique-France, en octobre dernier, en n’hésitant pas à critiquer Emmanuel Macron et son « paternalisme ». Au Mali, où elle réside, elle se bat depuis qu’elle a quinze ans en faveur des jeunes et de la démocratie.