Une série d’attaques a causé la mort d’au moins une cinquantaine de personnes, ce dimanche 8 août, dans le cercle d’Ansongo (région de Gao), au Nord du Mali. Dans cette zone dite des « trois frontières », les civils sont de plus en plus ciblés.
Éphémère Premier ministre d’Ibrahim Boubacar Keïta, Moussa Mara s’est déjà déclaré candidat à la présidentielle de février 2022. C’est donc un homme déjà en campagne que nous rencontrons à Paris, qui jure s’être assagi et n’exclut pas un dialogue avec « les insurgés » pour ramener la paix au Mali.
Le maire du district de Bamako a été placé sous mandat de dépôt par le pôle économique et financier. Officiellement, aucune information n’a filtré sur les raisons de cette nouvelle interpellation. Mais une source judiciaire évoque une affaire remontant à 2010.
Patron en vue dans les cercles économiques du Mali, souvent proche des pouvoirs, il a connu une carrière fulgurante. Au point de se voir aujourd’hui prendre la présidence.
Dispositif sécuritaire, gouvernance, corruption… Le Premier ministre Choguel Maïga déploie une feuille de route ambitieuse qui laisse certains observateurs dubitatifs.
Boubou Cissé, Mamadou Igor Diarra, Demba Traoré… Au sein du parti de feu Soumaïla Cissé, les candidats à l’investiture de l’URD se bousculent au portillon. À quelques mois de la présidentielle de février prochain, le parti n’a jamais connu de telles dissensions.
Avis de tempête sur le basket malien : Amadou Bamba, le sélectionneur de l’équipe féminine des moins de 19 ans, a été inculpé pour des abus sexuels présumés. Le président de la fédération, soupçonné de l’avoir couvert, a, lui, été suspendu.
Moussa Diawara, l’ancien directeur de la Sécurité d’État sous Ibrahim Boubacar Keïta, a été arrêté et inculpé pour « complicité de séquestration et d’enlèvement » dans l’affaire de la disparition de Birama Touré. Le fils de l’ancien président, Karim Keïta, est également cité dans l’affaire.
L’homme qui a tenté de poignarder le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, le 20 juillet dernier, est décédé en détention dimanche. Son identité n’a pas été dévoilée.
La création de ce dispositif a été validée le 7 juillet en conseil des ministres. Une décision à rebours de celle du gouvernement précédent, qui estimait le temps imparti trop court pour le mettre en place.
Le ministre malien des Affaires étrangères est l’un des acteurs de premier plan de cette dernière phase de transition. Et le chef de l’État, Assimi Goïta, espère bien bénéficier du carnet d’adresses de ce diplomate chevronné pour redorer son image sur la scène internationale.
Le chef de l’État malien célébrait la fête de la Tabaski dans la Grande mosquée de Bamako quand il a été victime d’une tentative d’assassinat au couteau. Retour sur cet évènement qui a secoué Bamako.
Le mandat d’arrêt international qui vise l’ancien député malien Karim Keïta, fils aîné de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta renversé en 2020 par un coup d’État, dans une enquête sur la disparition d’un journaliste, a pour fondement « une circonstance politique », ont dénoncé lundi ses avocats.
Alors que le Niger est en passe de devenir le pilier central de la stratégie militaire française au Sahel, Mohamed Bazoum s’est montré particulièrement offensif à l’égard d’Assimi Goïta. Bamako a protesté officiellement mais les autorités maliennes redoutant l’isolement ont appelé à unir les efforts contre le terrorisme.
Figure historique du cinéma africain, ancien ministre de la Culture et de l’Éducation nationale, Cheick Oumar Sissoko est l’un des membres emblématiques du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). Il exprime sans fard ses doutes quant à l’avenir incertain de son pays.
Bamako a vivement « protesté » samedi contre des propos critiques envers les militaires maliens putschistes du président nigérien Mohamed Bazoum, jugeant qu’ils allaient « à l’encontre des relations d’amitié et de fraternité » entre les deux pays.
La justice malienne a saisi Interpol et demandé l’émission d’un mandat d’arrêt international à l’encontre de Karim Keïta, que les juges veulent entendre dans une enquête sur la disparition mystérieuse d’un journaliste en 2016. Le retour à Bamako du fils d’IBK, réfugié en Côte d’Ivoire, est cependant encore plus qu’hypothétique.
La France, dont plus de 5 000 militaires sont déployés au Sahel, va reprendre ses opérations conjointes avec les forces armées maliennes, après avoir suspendu sa coopération bilatérale à la suite d’un second coup d’État au Mali en mai.
Serge Dergham, patron de Malivision, a saisi l’institution sous-régionale, qui a ouvert une instruction. Il accuse le groupe français de pratiques anticoncurrentielles… Explications.
Situation sécuritaire, assises nationales proposées par Choguel Maïga, prise du pouvoir par Assimi Goïta, calendrier électoral, loi d’amnistie pour les putschistes… Spécialiste des questions électorales et de gouvernance, Ibrahima Sangho, qui préside la coalition Synergie 22, livre un constat sans concession sur la situation politique du Mali.
Dans le nord du Mali, la proximité du camp de Casques bleus avec des habitations met en danger les populations civiles d’Aguelhok. Des collectifs de ressortissants de cette commune d’éleveurs touareg exigent sa délocalisation.
À huit mois de la présidentielle, l’ex-Premier ministre se place peu à peu comme le successeur du défunt président de l’URD. Voici les raisons de ce ralliement, qui suscite des remous dans les rangs du parti.
À quoi va servir le dialogue national que le Premier ministre malien veut organiser d’ici septembre ? Pour certains, il s’agit d’un prétexte pour prolonger la transition.
Si le récent coup d’État au Mali a été unanimement condamné, au Tchad, la prise du pouvoir des militaires après le décès du président Idriss Déby Itno n’a pas suscité le même émoi. Un paradoxe embarrassant.
Le Mali a connu vendredi une nouvelle journée sanglante avec deux attaques, l’une contre un poste militaire dans le Centre, qui a fait six morts, et l’autre contre une position temporaire de l’ONU au Nord, qui a fait 15 blessés.
Un projet de loi d’amnistie sera bientôt présenté devant le CNT, l’organe législatif de la transition. Le texte prévoit qu’Assimi Goïta, président de transition, et les membres l’ex-CNSP, l’ancienne junte qui tient une partie du pouvoir à Bamako, ne pourront pas être poursuivis en justice.
[Chronique] Soutenu à bout de bras par les bailleurs de fonds, le Mali semble pourtant un cas d’école de l’échec de l’aide internationale. À quand la fin de l’hypocrisie ?