Emmanuel Macron a annoncé la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel. Il n’a pas encore dévoilé les détails du futur dispositif mais plusieurs pistes se dessinent.
Procureur intransigeant réputé « incorruptible », Mahamadou Kassogué vient d’être nommé ministre de la Justice. Au grand dam de ses détracteurs, qui l’accusent de s’être laissé séduire par les militaires.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a salué samedi des « évolutions positives » au Mali vers la restauration d’un pouvoir civil après un nouveau putsch en mai mais a exigé davantage de progrès pour réintégrer le pays dans ses instances.
À la « neutralisation » d’Abou Dardar, cadre du groupe État islamique au grand Sahara (EIGS), la France a préféré l’arrestation. Espère-t-elle voir jugé ce jihadiste, déjà libéré une première fois en échange de la libération des otages Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin ?
Paris annonce la capture de Dadi Ould Chouaïb, plus connu sous le nom d’Abou Dardar. Ce cadre de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) faisait partie de l’échange de prisonniers qui a permis la libération de Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin.
Pendant des mois, accusé d’avoir voulu déstabiliser la transition, il s’est caché. Désormais blanchi par la justice, le dernier Premier ministre d’Ibrahim Boubacar Keïta annonce à « Jeune Afrique » sa volonté de contribuer au redressement du pays, tout en insistant sur la nécessité d’organiser une présidentielle en février 2022, comme cela était prévu.
Quelles seront les conséquences du retrait des soldats français de l’opération Barkhane sur la situation sécuritaire au Mali ? Quelles raisons ont poussé Emmanuel Macron à choisir cette nouvelle stratégie dans le Sahel ? Chercheur au Centre FrancoPaix, Marc-André Boisvert livre son analyse.
Avant d’accéder au cœur du pouvoir, le chef du gouvernement s’est entouré d’hommes aux parcours politiques très différents, dont certains ont été nommés ministres le 11 juin.
Il a fallu cinq jours au nouveau Premier ministre pour former son gouvernement. Plusieurs militaires membres de l’ex-CNSP y figurent. Parmi les entrées remarquées, celle du procureur anticorruption Mahamadou Kassogué, nommé à la Justice.
Assimi Goïta, Bah N’Daw, dialogue avec les jihadistes, Barkhane, relation avec la France, avec la Russie… L’ancien président du Haut conseil islamique du Mali et ancienne « autorité morale » du M5-RFP livre son analyse des principaux sujets qui agitent le Mali.
Les militaires français ont tué Baye Ag Bakabo, le principal suspect dans le meurtre des deux envoyés spéciaux de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Il a été abattu lors d’une opération dans le nord du Mali.
Le président français a annoncé la fin de l’opération Barkhane « sous sa forme actuelle » et la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel.
Voilà deux mois, jour pour jour, que le journaliste français Olivier Dubois, collaborateur de « Jeune Afrique », « Libération » et « Le Point » a été enlevé à Gao dans le nord du Mali. À Bamako et à Paris, des rassemblements de soutien sont organisés, mardi 8 juin 2021.
Libérés dans la nuit du 26 au 27 mai, l’ancien président de la transition et son Premier ministre sont désormais en résidence surveillée. « Jeune Afrique » dévoile les détails de leur détention.
Fer de lance de l’opposition au régime d’IBK puis au Conseil national de transition, Choguel Kokalla Maïga a été nommé Premier ministre ce lundi 7 juin, quelques heures après l’investiture d’Assimi Goïta à la tête du pays.
Le chef de la junte qui a successivement renversé Ibrahim Boubacar Keïta et Bah N’Daw a prêté serment ce lundi 7 juin à Bamako. Il devient officiellement le nouveau président de la transition.
Reçue au palais présidentiel par le colonel Assimi Goïta, désormais président de la transition, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a conditionné son soutien à une série d’exigences.
Le 31 mai, le porte-parole du M5-RFP a présenté ses excuses à Mahmoud Dicko. Une « initiative personnelle » selon de nombreux leaders du mouvement, qui s’en désolidarisent. Explications.
Le 1er juin, le président bissau-guinéen a reçu le président du Conseil national de la transition (CNT), déjà en première ligne dans les négociations entre la junte malienne et la Cedeao en août 2020. Voici ce qu’ils se sont dit.
Déjà liée avec le Mali par des accords de coopération militaire, la Russie peut-elle profiter de la situation politique et sécuritaire pour avancer ses pions à Bamako ? Une frange de l’opinion publique malienne l’appelle en tout cas de ses vœux.
« Pragmatique ». Ainsi se définit l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga au lendemain du deuxième coup d’État au Mali, en moins d’un an. Il estime que sa candidature à la future présidentielle sera « dans l’ordre des choses ».
Si le Mali est suspendu des instances de la Cedeao, et que les chefs d’État ouest africains ont condamné le second coup d’État mené en moins d’un an par Assimi Goïta, ils sont restés silencieux sur la désignation de ce dernier au poste de président.
Une dizaine de chefs d’État ouest-africains arrivaient dimanche à Accra, la capitale du Ghana, pour trancher la question épineuse de leur réponse au nouveau coup de force des militaires maliens, lors d’un sommet extraordinaire.
La Cour constitutionnelle malienne a déclaré vendredi le colonel Assimi Goïta chef de l’État et président de la transition censée ramener les civils au pouvoir.
En première ligne depuis le coup de force d’Assimi Goïta, les chefs d’États ouest-africains se réunissent le 30 mai à Accra pour débattre d’éventuelles sanctions à l’encontre du pouvoir malien. Jeune Afrique livre les coulisses de ces négociations.
Incapable de répondre aux enjeux sécuritaires, l’armée malienne n’a pourtant pas hésité, une nouvelle fois, à entrer de force dans le jeu politique. Pour le pire.
Le vice-président de la transition a pris tout le monde de court en menant un deuxième coup d’État en neuf mois. Mais face à la pression internationale, jusqu’où pourra-t-il aller ?
Alors que la mission de la Cedeao espérait encore sauver sa tête, le président Bah N’Daw a démissionné le 26 mai. Pressions d’Assimi Goïta, bras de fer entre les militaires et Goodluck Jonathan… Récit exclusif d’une journée épique.
Un temps tenu à l’écart du processus de transition, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) pourrait accepter de proposer un nom pour le poste de Premier ministre. Et les militaires, très critiqués, auraient tout à y gagner.