Réformes institutionnelles, révision de la Constitution, organisation des élections… Six mois après le début de la transition, l’ancien ministre malien de l’Administration territoriale explique pourquoi il est indispensable de changer radicalement de mode de gouvernance pour sortir le pays de la crise.
Candidature interne ou parrainage pour la présidentielle de 2022, reconduction de Tiémoko Sangaré ou élection d’un nouveau chef de file fin mai… Les débats font rage au sein de l’Adema, faisant resurgir le spectre du rendez-vous manqué de 2018.
Jihadistes et chasseurs dozos ont signé un accord de cessez-le-feu avec l’aval des autorités maliennes dans le cercle de Niono, dans le centre du Mali. Pour Modibo Galy Cissé, anthropologue spécialiste des questions sécuritaires, c’est un premier pas.
La ministre française des Armées était à Bamako le 1er avril. Un déplacement qui survient en pleine polémique après la publication d’un rapport des Nations Unies faisant état de la mort de 19 civils lors d’une frappe menée par l’armée française début janvier. Paris réfute vigoureusement.
La frappe aérienne menée par Barkhane à Bounti, le 3 janvier, a créé une vive polémique. Tandis que les autorités françaises assurent avoir ciblé des jihadistes, des associations maliennes affirment que la majorité des victimes sont des civils. Un rapport de la Minusma vient de leur donner raison.
Le virtuose malien livre un nouvel album, Djourou, dans lequel il convoque huit invités. Un exercice subtil où le maître s’efface pour mieux faire briller la kora et l’ancrer dans la modernité.
Il y a tout juste trente ans, le 26 mars 1991, le régime de Moussa Traoré tombait après des semaines de manifestations violemment réprimées et un coup d’État mené par un jeune officier, Amadou Toumani Touré. Une séquence dans laquelle des femmes, engagées et très politisées, ont joué un rôle essentiel et méconnu.
Les attaques de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) dans « la zone des trois frontières » s’intensifient. Malgré plusieurs offensives, les forces de Barkhane et du G5 Sahel ne semblent toujours pas parvenir à contenir l’avancée des jihadistes. Retour sur l’expansion du groupe en cartes.
Il y a un an jour pour jour, Soumaïla Cissé était enlevé par des jihadistes dans le centre du Mali. Détenu pendant six mois, infecté par le Covid-19 dans les semaines qui ont suivi sa libération, l’ancien chef de l’opposition est décédé le 25 décembre dernier. « La Revue » avait recueilli ses confidences, que nous republions aujourd’hui.
Le journaliste malien Adam Thiam, collaborateur de nombreux titres de presse dont « Jeune Afrique », est mort dans la nuit de jeudi à vendredi. Son ami Ousmane Ndiaye lui rend ici hommage.
Le journaliste malien Adam Thiam, auteur pour de nombreux titres de presse dont « Jeune Afrique », est mort d’un arrêt cardiaque dans la nuit de jeudi 18 à vendredi 19 mars à l’âge de 67 ans. Directeur de la communication à la présidence malienne, il avait maintenu des liens d’amitié forts avec ses confrères.
Près de trois mois après la disparition brutale de Soumaïla Cissé, son parti lui cherche encore un successeur. Et à mesure que l’échéance de la présidentielle approche, si plusieurs noms sont évoqués, aucun ne semble faire consensus.
Le général Amadou Haya Sanogo, qui dirigeait la junte qui a mené le coup d’État contre Amadou Toumani Touré (ATT), ne sera pas poursuivi dans l’affaire de l’assassinat de 21 bérets rouges en 2012. Les juges de la Cour d’appel de Bamako ont prononcé l’abandon de la procédure, ce lundi 15 mars.
Traînant près d’un demi-milliard d’euros de dette – davantage que le budget de la Défense nationale –, la compagnie publique d’électricité ne cesse de creuser son déficit. Sortir de cette spirale infernale ne sera pas chose aisée.
Le 9 mars, le ministre malien des Affaires étrangères, Zeïni Moulaye, et le président togolais Faure Gnassingbé ont échangé en marge de la réunion du Groupe de suivi et de soutien de la transition au Mali, qui avait débuté la veille à Lomé.
La marge de manœuvre du président de la transition, Bah N’Daw, semble faible face à son vice-président, Assimi Goïta, dont les partisans le poussent à briguer la magistrature suprême en 2022.
Malgré l’annulation de la procédure pour « complot contre le gouvernement » par la cour d’appel de Bamako, l’activiste Ras Bath et ses coaccusés restent incarcérés, après un pourvoi en cassation du procureur général.
Le président togolais va accueillir le 8 mars la seconde rencontre du Groupe de suivi et de soutien à la transition au Mali, co-présidé par l’Union africaine et la Cedeao.
La Chambre d’accusation de la cour d’appel de Bamako a prononcé l’annulation des procédures visant sept personnalités poursuivies pour « complot contre le gouvernement », parmi lesquelles l’ancien Premier ministre Boubou Cissé et l’activiste Ras Bath. Ceux des prévenus qui étaient incarcérés seront remis en liberté.
Alors que le procès de l’ancien putschiste Amadou Haya Sanogo a été reporté au 11 mars, « Jeune Afrique » a eu accès à l’accord signé entre le gouvernement et les parties civiles. Voici ce que les autorités prévoient pour les familles des victimes.
Le procès de l’ancien putschiste Amadou Haya Sanogo, qui devait s’ouvrir ce jeudi, a été reporté au 11 mars, alors que de nombreuses sources évoquaient un accord et une possible exonération du général et ses coaccusés dans l’affaire de l’assassinat de 21 bérets rouges en 2012.
Figure de proue du Mouvement du 5 juin, Sy Kadiatou Sow n’a pas de mots assez durs pour critiquer les autorités de la transition, qu’elle accuse d’être soumises aux militaires qui ont mené le coup d’État contre IBK.
Arrêtés en décembre, l’activiste Ras Bath et plusieurs de ses coprévenus sont en détention, accusés de « complot contre le gouvernement » dans un dossier dans lequel l’ancien Premier ministre est également cité. Mais l’avocat général de la cour d’appel de Bamako a demandé « l’annulation des procédures et la levée des mandats de dépôt ».
En marge du sommet du G5 Sahel qui s’est ouvert lundi à N’Djamena, le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé l’envoi de 1 200 soldats dans la zone dite des « trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, pour lutter contre les jihadistes.
Contre un terrorisme aux relents insurrectionnels, les États doivent constamment rechercher le soutien des populations et intégrer le fait que le seul usage de la force ne saurait suffire.
Les chefs d’État membres du G5 Sahel vont se réunir dans la capitale tchadienne les 15 et 16 février. Le président français Emmanuel Macron, lui, participera au huis clos par visioconférence.
Alors que l’heure est à la défiance entre la classe politique et les autorités de la transition, le Premier ministre malien, Moctar Ouane, a échangé pendant plus de trois heures avec les partis politiques. Il a promis de présenter très bientôt le plan d’action de son gouvernement.
Le 9 février, le fils d’Ibrahim Boubacar Keïta a rejoint sa famille – dont son frère Karim – à Abidjan, alors que la situation de l’ancien président se normalise. Voici ce qui a débloqué la situation.
Présence française, élections, personnalités soupçonnées de « déstabilisation »… En retrait depuis le coup d’État d’août dernier, Tiébilé Dramé, l’ancien opposant devenu ministre des Affaires étrangères d’IBK, sort de son silence.