Les professionnels des médias au Mali se sont inquiétés dimanche des menaces que fait peser selon eux sur la liberté de la presse la restauration de l’état d’urgence, annoncée vendredi dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Le réseau social américain a supprimé plusieurs dizaines de faux comptes dédiés à la promotion de la politique étrangère française et à la critique de celle de la Russie. La campagne, visant le Mali et la Centrafrique, aurait été menée par « des individus associés à l’armée française ».
Alors que le nombre de cas de Covid-19 augmente au Mali, le personnel hospitalier dénonce le manque de moyens et l’absence de mesures plus strictes afin de freiner la propagation de la pandémie.
Serial-entrepreneur, l’homme d’affaires malien a sauté le pas en politique avec son parti l’Alliance démocratique pour la paix – Maliba. Arrivé en troisième position en 2018, il pourrait à nouveau être candidat lors de la présidentielle qui devrait se tenir au terme des 18 mois de transition.
À la tête de la puissante Union nationale des travailleurs du Mali, qui appelle à la grève du 14 au 18 décembre, Yacouba Katilé mène l’offensive sur le front social face aux autorités de la transition. Un combat qui n’est pas exempt d’arrière-pensées politiques, selon ses détracteurs.
Baptisé Djoliba, le réseau mutualisé du groupe devrait simplifier ses offres sur le marché B to B en Afrique de l’Ouest. Il promet aussi de désenclaver les pays non côtiers.
Élu président du Comité national de la transition le 5 décembre, le colonel Malick Diaw a troqué sa tenue militaire contre un boubou. Il devra user de ses talents de négociateur pour diriger cet organe clé, dont la composition est déjà contestée par une partie de la classe politique.
De retour à Bamako depuis le 21 octobre, Ibrahim Boubacar Keïta a une nouvelle fois été placé en résidence surveillée. Jeune Afrique dévoile les conditions de cette nouvelle vie sous contraintes.
La liste des 121 membres du Conseil national de transition, qui jouera le rôle de parlement, a été rendue publique jeudi, après un long bras de fer entre les militaires d’un côté et la classe politique et la société civile de l’autre.
Ancien chef d’état-major de l’armée de terre, le général de brigade Keba Sangaré est désormais le gouverneur de la région de Bougouni. Son profil, comme son parcours, cristallise les accusations de « militarisation » de l’administration.
Libéré le 8 octobre après six mois passés aux mains des jihadistes, l’ancien chef de file de l’opposition malienne voyage, réactive ses réseaux et réfléchit à son propre destin politique post-transition.
Alors que les cours s’envolent et que la production sud-africaine s’effondre, le Ghana, le Soudan, le Burkina Faso ou encore la RDC s’imposent comme des producteurs avec lesquels il faut compter. Trois infographies pour comprendre.
En quelques semaines, la France a annoncé avoir neutralisé plusieurs des chefs du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Choix stratégique ou tactique conjoncturelle ?
Depuis la libération de centaines de jihadistes au Mali, en octobre, les autorités s’inquiètent de l’identité de certains de ces éléments, qui pourraient menacer sa sécurité.
Pour Ibrahim Yacouba, ancien ministre nigérien des Affaires étrangères, l’échec de la lutte contre le terrorisme tient à l’absence d’une stratégie claire et ferme visant à en combattre les causes.
La dépouille de l’ancien président malien Amadou Toumani Touré, décédé en Turquie à l’âge de 72 ans, a été rapatriée samedi. Le pays lui rendra hommage lors de funérailles nationales mardi.
La classe politique et la société civile maliennes dénoncent l’inégale répartition des sièges du futur Conseil national de transition (CNT), déjà boycotté par plusieurs partis.
Élu deux fois président, renversé et exilé, pardonné et réhabilité… ATT, disparu le 10 novembre, reconnaissait ses limites. Tout en se disant fier de ses réussites.
Assiégé par des jihadistes présumés, le village de Farabougou, dans la région de Ségou, a été libéré le 22 octobre, selon l’armée malienne. Mais sur place, la tension demeure vive. Une situation qui met à rude épreuve les nouvelles autorités de Bamako.
L’ancien président malien Amadou Toumani Touré est décédé le 10 novembre à l’âge de 72 ans. Élu à la tête du pays en 2002, l’ancien militaire avait dû quitter le pouvoir en catastrophe, le 21 mars 2012, chassé par les putschistes dirigés par Amadou Haya Sanogo.
L’ancien président malien Amadou Toumani Touré, renversé par un coup d’État en 2012, est décédé dans la nuit de lundi à mardi en Turquie, où il avait été évacué pour raisons sanitaires.
La bataille que se livrent les deux entrepreneurs pour le fauteuil de patron des patrons a plongé le Conseil national du patronat du Mali (CNPM), seul interlocuteur du secteur privé du gouvernement, dans une complexe et âpre bataille judiciaire.
Trois ans après son appel à la « Résistance », le quatuor malien revient avec un nouvel album tout aussi militant et empreint d’espoir pour leur pays et pour le monde.
Libéré après six mois de captivité, Soumaïla Cissé aspire à un peu de repos. Mais l’opposant réfléchit déjà au rôle qu’il pourrait jouer sur une scène politique malienne en pleine recomposition.
Un mois après l’installation de Bah N’Daw comme président de la transition et la formation d’un gouvernement, l’organe législatif n’a pas encore été mis en place.
Les forces armées maliennes ont annoncé avoir repris le contrôle de Farabougou, un village du centre du pays qui était assiégé depuis deux semaines par des présumés jihadistes. Assimi Goïta, le vice-président de la transition, dirigeait les opérations.
Ibrahim Boubacar Keïta est rentré à Bamako, mercredi soir, après un séjour médical de près de deux mois à Abou Dhabi. L’ancien président malien a rejoint sa villa de Sébénikoro.
Quelques jours seulement après la libération des quatre otages en échange de quelque 200 présumés jihadistes, le Centre du Mali a été le théâtre d’une double attaque lors de laquelle douze civils et au moins autant de militaires maliens ont été tués.
Dans une mise en scène gargantuesque, Iyad Ag Ghaly a donné une grande réception pour les jihadistes récemment libérés par les autorités maliennes. Faisant grincer des dents…