2024 devait être l’année des scrutins présidentiels dans les deux pays. Mais ni la junte d’Assimi Goïta ni celle d’Ibrahim Traoré ne semblent vouloir mettre un terme à leurs régimes de transition.
Abou Houzeifa, dit Hugo, a été repéré puis tué par les Fama dans la région de la Ménaka. Washington avait mis sa tête à prix à 5 millions de dollars après l’attaque contre des forces spéciales américaines à Tongo Tongo au Niger, en 2017.
Si elle ne se prononce pas sur la délicate question de la fin de la transition, la Cour constitutionnelle malienne tente de redorer son blason à moindres frais en demandant des comptes sur les émoluments des membres du CNT.
Entre le président de la transition malienne et le chef d’État mauritanien, les tensions n’ont jamais été aussi fortes. Peuvent-ils éviter que la situation ne s’envenime davantage ?
Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi en RDC, affaire Veolia au Maroc, boycott de KFC en Algérie… Notre Brief hebdomadaire sur les infos qu’il ne fallait pas manquer cette semaine.
Deux cars de transport ont été détournés par des présumés jihadistes sur la RN 15 entre Bandiagara et Bankass, dans le centre du pays. Certains de leurs passagers ont été libérés, mais la plupart sont toujours détenus par leurs ravisseurs.
Ayant réussi à assainir ses ratios financiers, la filiale malienne du groupe marocain va verser des dividendes à ses actionnaires, une première depuis 2020.
Plus de 110 civils, qui voyageaient à bord de trois bus de transport, ont été enlevés la semaine dernière lors d’une attaque entre Bandiagara et Bankass, dans le centre du pays.
Le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, s’est engagé, le 31 décembre dernier, à améliorer la fourniture de l’électricité en pointant du doigt « des années de mauvaise gestion ». Avec parfois moins de six heures de courant par jour, et dans un contexte de canicule, les Maliens ne peuvent plus attendre.
Cette visite survient deux semaines après que la Mauritanie a accusé l’armée malienne et ses alliés russes du groupe Wagner d’avoir poursuivi en territoire mauritanien des hommes armés et d’avoir tué des civils.
Dissoute mercredi par Bamako, la plateforme de « l’Appel du 20 février pour sauver le Mali » balaye une décision « arbitraire » et réclame « la tenue de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais ».
La canicule qui a endeuillé le Mali et le Burkina Faso au début d’avril est bien liée à un changement climatique « d’origine humaine », affirme un réseau de scientifiques.
Les autorités ont annoncé mercredi 17 avril la dissolution de « l’Appel du 20 février pour sauver le Mali », opérant un nouveau tour de vis autoritaire contre l’opposition.
Pierre angulaire de l’avènement démocratique malien, l’Association des élèves et étudiants (AEEM) a été dissoute en mars par les colonels au pouvoir. Une décision qui, sous couvert de lutte contre la violence en milieu universitaire, révèle la volonté de démanteler un « État dans l’État » menaçant le pouvoir.
L’Union africaine a exhorté samedi les colonels au pouvoir au Mali à « travailler à une feuille de route visant à achever le processus de transition » dans le pays, où la perspective d’élections a été repoussée sine die.
Le Premier ministre de transition a justifié le non respect du délai du 26 mars pour le retour du pouvoir aux civils en invoquant des menaces extérieures.
Au Mali, la junte a annoncé la suspension des activités des partis politiques jusqu’à nouvel ordre. L’opposant en exil, farouche détracteur des militaires au pouvoir, appelle le peuple malien à se mobiliser contre un régime « illégal et illégitime ».
Critiquée pour le non-respect du chronogramme de la transition, la junte malienne invoque des défis sécuritaires afin de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les activités des partis politiques et associations assimilées.
Après la suspension des activités des partis politiques, la junte d’Assimi Goïta a interdit aux radios, télévisions et autres journaux de publier des informations à leur sujet.
Le gouvernement de transition a annoncé mercredi soir « suspendre » les activités des partis et associations politiques. Un tour de vis supplémentaire des colonels au pouvoir, qui refusent de le remettre aux civils comme ils s’y étaient engagés.
Les dizaines de milliers de Maliens, Burkinabè et Nigériens installés en France, parfois depuis des décennies, subissent de plein fouet les conséquences du divorce entre leur pays d’origine et leur pays d’accueil.
Le ministre malien de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale exige que des responsables d’anciens mouvements signataires de l’accord de paix d’Alger restituent des véhicules qui avaient été mis à leur disposition par Bamako.
Quelques jours après la fin de la période officielle de transition décrétée par Assimi Goïta en juin 2022, de multiples voix s’élèvent pour demander l’organisation de nouvelles élections.
Alors qu’un beau livre vient d’être publié sur l’œuvre du sculpteur malien, décédé en 2022, une exposition lui est consacrée à partir du 4 avril à la galerie Christophe Person (Paris).
Alors que la période de transition s’est théoriquement achevée le 26 mars, des magistrats ont demandé des comptes à la junte d’Assimi Goïta en déposant une requête auprès de la Cour constitutionnelle.
L’abrogation a été annoncée le 27 mars en Conseil des ministres. Deux mois plus tôt, les militaires au pouvoir à Bamako avaient annoncé la « fin avec effet immédiat » de cet accord signé en 2015 avec les groupes rebelles du Nord.
Les autorités de transition maliennes ont interdit les activités à Bamako d’une coalition d’opposants récemment créée, invoquant des « menaces de troubles à l’ordre public ».
Il y a deux ans, le 27 mars 2022, l’armée malienne et les mercenaires russes de Wagner faisaient irruption dans ce village du centre du Mali. Pendant cinq jours, ils y massacrent au moins 500 personnes – dont des vieillards, des femmes et des enfants. Jeune Afrique republie le témoignage de deux survivants, rencontrés après cette tuerie de masse sur laquelle la justice malienne n’a toujours pas lancé d’enquête sérieuse.