Le chef de l’État ghanéen, Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), est arrivé dimanche au Mali pour une visite officielle, cinq jours après la levée des sanctions ouest-africaines.
Béatrice Stockly, missionnaire suisse enlevée en 2016, « aurait été tuée » par ses ravisseurs, ont indiqué les autorités suisses, sur la base de renseignements fournis par l’ex-otage française Sophie Pétronin.
Quatre ex-otages, dont Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition malienne, ont été libérés après quatre jours d’incertitudes et de spéculations. « Jeune Afrique » vous dévoile en exclusivité les coulisses des négociations.
Soumaïla Cissé, le chef de l’opposition malienne enlevé en mars dernier, et Sophie Pétronin, l’humanitaire française kidnappée en 2016, ont été libérés par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) après un échange de prisonniers avec Bamako.
Après quatre années d’essor, l’élan de la Compagnie malienne pour le développement des textiles, acteur clé du coton, est menacé par l’effondrement de la production et l’incertitude politique.
Arrêté le 18 août lors du coup d’État militaire, Boubou Cissé a été libéré en même temps que 11 autres personnalités civiles et militaires qui étaient détenues par la junte.
L’organisation ouest africaine a décidé de la levée des sanctions qui pesaient sur le Mali au lendemain de la nomination d’un gouvernement de transition. Celui-ci est composé de militaires, qui y tiennent plusieurs postes-clés, de membres de groupes armés, de technocrates et de quelques personnalités issues du M5.
Spoliation, colonisation, migrations… Dans « Le Vol du boli », accessible gratuitement sur la plateforme de TV5 Monde Plus, le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako et le musicien britannique Damon Albarn abordent le temps d’un opéra flamboyant les sujets qui fâchent. Entretien.
Des habitants du cercle de Koro, dans la région de Mopti, ont signé une « paix » encore fragile avec les jihadistes présents dans la zone. Si l’accalmie est bien là, cet accord est vivement critiqué, notamment par la milice Dan Na Ambassagou.
[4/5] Assimi Goïta affirme ne pas vouloir du pouvoir, mais rien ne se décide sans qu’il ne soit consulté. Et il n’est pas sûr que le tombeur d’IBK, devenu vice-président de la transition en septembre 2020, accepte de s’effacer.
Le Mouvement du 5 juin, à la pointe de la contestation face à IBK pendant des mois, peine aujourd’hui à parler d’une même voix et ne parvient pas à s’imposer comme un interlocuteur incontournable des nouvelles autorités.
Nommé Premier ministre de la transition le 27 septembre, l’ex-ministre des Affaires étrangères est un diplomate reconnu. Sa neutralité politique sera un avantage pour former un gouvernement consensuel.
Le président de la transition, Bah N’Daw, a été officiellement investi le 25 septembre. La chercheuse Niagalé Bagayoko analyse les raisons de ce choix, sa marge de manœuvre, et les défis qui l’attendent.
Bah N’Daw, a prêté serment à Bamako comme président de transition malienne. Il a promis que le pouvoir sera remis à un gouvernement civil sous 18 mois.
Un débat se fait jour au lendemain de l’apparition d’Amadou Sanogo, en uniforme d’apparat, lors de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance du Mali.
[3/5] Désigné président de la transition malienne, Bah N’Daw a été investi le 25 septembre 2020. Son parcours lui vaut une réputation d’homme intègre et intransigeant, mais il lui faut se montrer conciliant pour sortir le pays de la crise.
Mossadeck Bally, le PDG du groupe hôtelier Azalaï, appelle à lutter contre la corruption, relancer l’attractivité du pays et soutenir la population pour assurer la réussite de la transition malienne.
De premières évaluations recueillies par Jeune Afrique permettent de mesurer l’impact des sanctions, décrétées par la Cedeao après le coup d’État, sur l’économie malienne.
L’ex-ministre sénégalais des Affaires étrangère a été choisi par l’Organisation internationale de la francophonie pour mener une mission de suivi de la situation au Mali.
Bah N’Daw est censé officier comme chef de l’État pendant plusieurs mois avant un retour des civils au pouvoir. Le colonel Assimi Goïta devient, pour sa part, vice-président.
Évacué le 6 septembre vers Abu Dhabi pour des raisons sanitaires, l’ancien président malien a quitté la clinique pour un hôtel et poursuit ses rendez-vous médicaux.
L’ancien ministre malien des Affaires étrangères, emprisonné plusieurs fois comme leader estudiantin et syndicaliste sous Moussa Traoré, évoque la mort du premier militaire à avoir fait un coup d’État au Mali et celle, dramatique, de Modibo Keïta, le président chassé du pouvoir en 1968. Un plaidoyer en faveur de la démocratie et de l’État de droit qui est aussi la première prise de parole publique de l’ancien ministre depuis le putsch du 18 août.
A l’issue de la rencontre de la Cedeao à Accra, l’organisation ouest-africaine a menacé la junte d’un « embargo total » si le pouvoir n’est pas rapidement remis à un président et un Premier ministre de transition civils. La junte affirme cependant que l’option d’un président militaire reste ouverte.
« Rendez-Vous chez Fatimata » : un tube légendaire dans les années 1960 né du voyage de musiciens maliens à La Havane. Dans le film « Africa Mia », qui sort ce 16 septembre, Richard Minier raconte leur épopée.
L’économiste et ancien banquier compte sur une levée prochaine des sanctions mises en place par la Cedeao et appelle à engager des réformes de fond pour sortir le pays de la crise.
Au pouvoir de 1968 à 1991, Moussa Traoré, qui avait été le tombeur de Modibo Keïta, le « père de l’indépendance », s’est éteint à Bamako à l’âge de 83 ans.
Le fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta a interpellé le chef de la junte sur ses conditions de détention, dans un courrier que « Jeune Afrique » a pu consulter.