L’ancien président malien a quitté jeudi soir la clinique où il était hospitalisé depuis le 1er septembre. Il pourrait être évacué rapidement vers Dubaï, aux Émirats arabes unis.
Avec le financement du fonds Moringa, ComaFruits veut étendre son usine de transformation et diversifier ses produits finis. À moins que la crise ne retarde ses ambitions…
Les chefs de la junte assurent que la libération du chef de file de l’opposition malienne, enlevé le 25 mars, est une de leurs priorités. Mais le changement de régime pourrait aussi compliquer des négociations déjà délicates.
Fils spirituel d’Ali Farka Touré, le chanteur et guitariste malien livre après un long silence un nouvel album, « Lindé », qui appelle à la paix, à la solidarité et à l’unité.
Rachetée par la junior australienne Mali Lithium au géant canadien Barrick, la mine d’or malienne, dont les réserves paraissaient épuisées, s’apprête à produire de nouveau.
L’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta est hospitalisé dans une clinique privée de la capitale, où il a été transporté mardi 1er septembre en fin de journée.
Lancé par des blogueurs, #MaTransition se répand sur les réseaux sociaux. Avec ce hashtag, des milliers de jeunes Maliens veulent faire entendre leur voix sur les réformes à mener et sur l’avenir du pays.
L’opposant Choguel Maïga est l’un des leaders du Mouvement du 5 juin- Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). Devenu l’un des interlocuteurs de la junte, il souhaite que la transition soit dirigée par un civil mais regrette les sanctions décidées par la Cedeao.
Tandis que l’ancien président est en résidence surveillée dans sa résidence personnelle de Sébénikoro, son ancien Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale dissoute sont toujours aux mains de la junte à Kati.
Destinées à l’extraction minière, 3 050 tonnes de nitrate d’ammonium sont en cours d’acheminement au Mali. La découverte de cet énorme stock, similaire à celui dont l’explosion a ravagé Beyrouth, a suscité l’inquiétude au Sénégal.
Les militaires au pouvoir ont rencontré samedi des leaders du Mouvement du 5 juin dans leur base de Kati, près de Bamako, pour apaiser les tensions naissantes.
La junte militaire a octroyé les fonctions de chef d’État à son président Assimi Goïta par un « acte fondamental » publié au Journal officiel le 27 août. La Cedeao exige pour sa part une « transition civile immédiate ».
Libéré dans la nuit du 26 au 27 août, Ibrahim Boubacar Keïta a pu regagner sa résidence personnelle de Sébénikoro. Il s’y repose beaucoup et téléphone à ses anciens homologues. Sous étroite surveillance.
Transition, sanctions, libération d’IBK, négociations… Les chefs d’État ouest-africains doivent se réunir à nouveau ce vendredi pour évoquer le Mali. Entretien avec le représentant de la Cedeao à Bamako, Hamidou Boly, qui est au cœur de la médiation entre la junte et l’organisation régionale.
En amont du sommet de la Cedeao du 20 août, le Quai d’Orsay a fait parvenir une note à plusieurs chancelleries d’Afrique de l’Ouest. La diplomatie française y détaillait la vision de Paris, à savoir qu’un éventuel retour en fonction d’Ibrahim Boubacar Keïta était « irréaliste » et dangereux.
Dès les premières heures du coup d’État au Mali, les maisons de plusieurs personnalités proches de l’ancien président, Ibrahim Boubacar Keïta, ont été pillées. Parmi les villas ciblées, celle de l’ancien ministre de la Justice.
Un premier round de négociations entre les putschistes et la Cedeao s’est achevé à Bamako le 24 août, sans qu’un accord global n’ait été trouvé au sujet d’une transition. Jeune Afrique vous en dévoile les coulisses.
La perspective d’élections rapides est le moyen le plus sûr de faire ressortir ce que chacun des acteurs politiques maliens a de plus antinomique à l’intérêt général.
Selon nos informations, Macky Sall et Emmanuel Macron doivent se rencontrer le 26 août à Paris, lors d’une visite de deux jours du président sénégalais. Au menu, de l’économie, mais aussi le coup d’État au Mali.
Une délégation de la Cedeao est arrivée est samedi au Mali, où elle doit s’entretenir avec la junte et rencontrer le président déchu Ibrahim Boubacar Keïta.
Au lendemain de la démission forcée d’Ibrahim Boubacar Keïta, des milliers de personnes ont célébré vendredi à Bamako la « victoire du peuple malien ». Les putschistes ont entamé des discussions avec les partis politiques et la société civile.
Non, « l’ordre constitutionnel n’a pas été rompu » au Mali. C’est le leitmotiv des militaires du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui ont pris le pouvoir à Bamako, dont le porte-parole a accordé un entretien à Jeune Afrique.
Deux jours après le coup d’État qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, la Cedeao est restée inflexible sur son opposition aux putschistes. Mais en interne, des divergences sont apparues. Voici les coulisses de la réunion qui a réuni les chefs d’État, ce jeudi.
Ce jeune colonel se présente comme le président du Comité national pour le salut du peuple qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta. Il était jusque-là commandant d’un bataillon des forces spéciales basé dans le Centre.