Garantir la protection des civils, adopter une approche politique globale, sanctuariser l’accès humanitaire et lutter contre l’impunité. Telles sont les urgences qui s’imposent face à la crise, selon la nouvelle « Coalition citoyenne pour le Sahel ».
Le 23 juillet, Muhammadu Buhari, Mahamadou Issoufou, Alassane Ouattara, Nana Akufo-Addo et Macky Sall ont tenté de jouer les médiateurs à Bamako entre Ibrahim Boubacar Keïta et son opposition. En vain.
Muhammadu Buhari, Mahamadou Issoufou, Alassane Ouattara, Nana Akufo-Addo et Macky Sall ne sont pas parvenus à faire accepter à l’opposition malienne leur plan pour sortir le pays de la crise, mais ils restent « optimistes ». Un sommet extraordinaire de la Cedeao par visio-conférence est prévu lundi.
Les présidents Muhammadu Buhari du Nigeria, Mahamadou Issoufou du Niger, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Nana Akufo-Addo du Ghana et Macky Sall du Sénégal sont attendus ce jeudi à Bamako pour tenter de trouver une issue à la crise politique.
Si les chefs d’État de la Cedeao qui se rendent ce jeudi 23 juillet au chevet du Mali ne vont pas au-delà de la recommandation des recettes habituelles, les chances sont minces de mettre fin à la succession des impasses politiques, dangereuses pour le Mali comme pour tout le Sahel.
Alors que cinq présidents ouest-africains sont attendus ce jeudi à Bamako pour tenter de trouver une issue à la crise politique, la solution envisagée d’un « gouvernement consensuel d’union nationale » est-elle la plus pertinente ?
Devenu leader d’une opposition hétéroclite, l’imam malien a montré qu’il pouvait mobiliser la rue contre le pouvoir. Reste à savoir ce qu’il compte faire de cette influence.
Le mouvement de contestation au Mali a rejeté samedi 18 juillet un compromis proposé par la médiation ouest-africaine prévoyant le maintien au pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keïta, dont il continue de réclamer la démission.
Une médiation entre l’imam malien Mahmoud Dicko et le président Ibrahim Boubacar Keïta a été discrètement pilotée depuis Rabat. En voici les détails exclusifs.
L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo appelle les acteurs de la crise qui ébranle le Mali à trouver un compromis, et met en garde contre les risques que font peser une déstabilisation du pays sur l’Afrique de l’Ouest.
Des hommes de la Force spéciale antiterroriste (Forsat) ont été déployés face aux manifestants à Bamako lors des affrontements qui ont fait au moins 12 morts et 164 blessés. Qui en a donné l’ordre ? La polémique monte au Mali.
Les autorités maliennes ont relâché les leaders de la contestation qui réclame un changement de pouvoir, dans un apparent geste d’apaisement après les troubles sanglants qui ont agité la capitale Bamako en fin de semaine.
La Cour de La Haye jugera à partir du 14 juillet Al Hassan, pharmacien vétérinaire devenu commissaire de la police islamique à Tombouctou. Ce Malien est accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour des faits commis de 2012 à 2013 à Tombouctou.
Après deux jours d’affrontements meurtriers entre les manifestants anti-IBK et les forces de l’ordre à Bamako, l’UA, la Cedeao, l’ONU et l’UE se disent « très préoccupées » et « condamnent avec vigueur toute forme de violence comme moyen de règlement de crise ».
Après deux jours de vives tensions à Bamako, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé samedi une « dissolution de fait » de la Cour constitutionnelle.
Dans un message diffusé mercredi 8 juillet sur la chaîne publique nationale, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé le renouvellement de la Cour constitutionnelle ainsi que le déploiement d’une mission de la Cedeao pour revoir les règles de fonctionnement de l’institution.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a indiqué mardi 7 juillet qu’il pourrait nommer au Sénat des candidats malheureux qui briguaient un siège de député aux récentes élections. Mais ces derniers ont affirmé qu’ils n’étaient pas intéressés.
Lobbying, manifestations, rapports… Des associations peules dénoncent, en Afrique comme en France, la discrimination et les amalgames dont leur communauté fait l’objet.
Les leaders de la contestation annoncent une nouvelle manifestation vendredi 10 juillet pour réclamer le départ d’Ibrahim Boubacar Keïta, après une rencontre avec le président malien.
Au Mali, au Niger et au Burkina, nombre de jeunes Peuls ont rejoint les groupes jihadistes. Mais la majorité, soupçonnée à tort et prise pour cible, est à bout.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a rencontré le chef de file du mouvement qui le conteste, l’imam Mahmoud Dicko, après plusieurs semaines d’agitation politique.
« Ces maires africains fauchés en plein vol » (4/4) Remis en liberté le 22 mai, Adama Sangaré, le puissant maire de Bamako, a retrouvé sa place au sein de la majorité présidentielle. Mais la prison lui appris sur qui il pouvait compter.
Des vidéos privées de Karim Keïta, le fils du chef de l’État, qui le montrent prenant du bon temps en dehors du pays, font polémique. D’autant que son père fait aujourd’hui face à une importante contestation.
Dans l’intimité de leur huis clos au sommet de Nouakchott, le 30 juin, les chefs d’État du G5 Sahel et Emmanuel Macron ont longuement évoqué la crise socio-politique qui agite le Mali ces dernières semaines.
Noël Akossi-Bendjo, Léhady Soglo, Khalifa Sall, Adama Sangaré… Ils ont présidé au destin de grandes villes d’Afrique de l’Ouest et, à chaque fois, la chute a été brutale. Portraits croisés de quatre élus qui, du Sénégal au Bénin, en passant par la Côte d’Ivoire et le Mali, ont côtoyé les sommets avant de sombrer.
Une délégation de leaders de la majorité présidentielle s’est rendue le 23 juin au siège de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants (CMAS) de l’imam Mahmoud Dicko.
Quelle portée auront les propos de l’adolescente malienne qui vient de tancer les grands de ce monde au Conseil de sécurité ? Sa prestation a le mérite de réveiller des institutions anesthésiées pendant la récente pandémie.
L’actrice et chanteuse malienne s’est investie à 100 % dans un documentaire sur la grande muraille verte, cette ceinture d’arbres qui s’étire de Dakar à Djibouti. Et confirme son statut d’artiste engagée.