Tandis qu’Amadou Kolossi a été libéré par ses ravisseurs le 10 mai, Soumaïla Cissé reste retenu par le même groupe jihadiste. De retour dans sa ville, le maire de Koumaïra a livré des détails sur leurs conditions de détention.
Depuis lundi, Kayes, l’une des principales villes de l’ouest du Mali, est le théâtre de violentes manifestations provoquées par la mort d’un jeune, tué par un policier. Une réunion de crise a eu lieu mardi à la présidence et une enquête a été ouverte.
Dans la région de Mopti, les attaques aux engins explosifs improvisés sont fréquentes. Mais le manque de moyens aériens handicape la surveillance de ce territoire vaste aux routes peu praticables, où les interventions et les évacuations de blessés se révèlent très compliquées.
Moussa Timbiné a été élu au perchoir de la nouvelle Assemblée nationale malienne. Issu des rangs du Rassemblement pour le Mali (RPM), il était premier vice-Président de l’Assemblée dans la législature précédente.
Dans plusieurs villes du Mali, des manifestants bravent le couvre-feu pour contester les résultats des législatives publiés le 30 avril par la Cour constitutionnelle. La nouvelle Assemblée a été convoquée la semaine prochaine pour une session extraordinaire.
Les forces de sécurité maliennes ont commis 101 exécutions extrajudiciaires entre le 1er janvier et le 31 mars, a affirmé jeudi 30 avril la Mission de l’ONU au Mali, la Minusma, qui accuse également l’armée nigérienne d’une trentaine d’exécutions extrajudiciaires sur le territoire malien pendant la même période.
Un incendie a ravagé mardi l’un des principaux camps informels de déplacés de Bamako, où plus de 1 000 personnes ayant fui les violences dans le centre du Mali avaient trouvé refuge.
Le parti présidentiel au Mali est en tête des résultats des élections législatives, avec 43 députés sur 147 à l’Assemblée nationale, pour une participation de plus de 35 %, selon les chiffres officiels provisoires publiés jeudi.
La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako a annulé mardi les poursuites à l’encontre de Mahamadou Camara. L’ancien ministre et ancien directeur de cabinet d’Ibrahim Boubacar Keïta était poursuivi pour « complicité de favoritisme » dans l’affaire de la surfacturation de matériel militaire.
Les électeurs maliens ont commencé à voter dimanche 19 avril pour le second tour des élections législatives. Le scrutin a été maintenu en dépit des violences jihadistes, du nouveau coronavirus et de l’enlèvement du principal opposant Soumaïla Cissé.
La décision du gouvernement d’appeler les Maliens aux urnes pour le second tour des législatives, dimanche 19 avril, a suscité des critiques dans un contexte de peur liée à la pandémie de Covid-19 et d’insécurité dans le centre et le nord du pays.
Alors que Soumaïla Cissé est entre les mains des jihadistes de la Katiba Macina depuis le 25 mars, Amadou Kolossi, le maire de Koumaïra, qui négociait sa libération, a lui aussi été kidnappé.
Les résultats provisoires du premier tour des législatives illustrent un recul du Rassemblement pour le Mali, parti du président Ibrahim Boubacar Keïta, et une faible participation, sur fond d’insécurité et d’inquiétudes liées à la pandémie de coronavirus.
Le chef de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé, « se porte bien », plus d’une semaine après son enlèvement, a déclaré vendredi 3 avril sa formation politique. Des négociations se poursuivent avec ses ravisseurs.
L’affaire de l’acquisition de l’avion présidentiel et celle portant sur l’achat de matériel militaire viennent d’être relancées au Mali. Classés sans suite en 2018, ces deux dossiers font l’objet d’une nouvelle information judiciaire. La Haute cour de justice est saisie, et un ancien directeur de cabinet d’Ibrahim Boubacar Keïta est derrière les barreaux.
Ibrahim Boubacar Keïta a décidé de maintenir les législatives du 29 mars, alors que le Mali est désormais confronté à l’expansion rapide du coronavirus. Aller voter ou rester chez soi ? Face au coronavirus, le taux d’abstention risque d’être élevé, malgré les mesures prises par les autorités.
Depuis l’enlèvement du chef de file de l’opposition malienne, plusieurs notables de la région de Tombouctou conduisent les négociations avec les ravisseurs. Selon plusieurs d’entre eux, Soumaïla Cissé est bien détenu par un groupe affilié à la Katiba Macina d’Amadou Koufa.
Entre volontarisme résiliant et menaces décuplées, entre coronavirus et terrorisme, le Mali prévoit d’assurer, dimanche la continuité de sa vie démocratique. Doit-il justifier la tenue de son scrutin législatif par les exemples français ou guinéen ?
Alors que le pays faisait jusqu’à présent figure d’exception, le Mali vient officiellement d’annoncer ses deux premiers cas de coronavirus. Si les spécialistes craignent que la menace ait été sous-évaluée et que le pays ne soit pas prêt à faire face à une propagation du virus, les autorités, elles, ont décidé de maintenir les législatives.
Porté disparu depuis mercredi après-midi alors qu’il était en campagne électorale dans la région de Niafunké, Soumaïla Cissé a bien été enlevé, ont confirmé le gouvernement ainsi que l’entourage du chef de file de l’opposition.
Le chef de file de l’opposition parlementaire malienne n’a plus donné de nouvelles depuis ce mercredi après-midi, alors qu’il devait se rendre dans un village de la circonscription électorale de Niafunké, dans le cadre de la campagne des législatives.
Extraite de la prison de Fleury-Mérogis pour des raisons de santé, l’artiste malienne pourra rester dans un appartement parisien le temps que se déroule sa procédure judiciaire dans le pays.
Plusieurs fois reportées depuis octobre 2018, les élections législatives se tiendront le 29 mars, dans un contexte sécuritaire et sanitaire particulièrement tendu. Très attendu par l’opposition, le scrutin sera surtout l’occasion pour IBK et son parti d’éprouver leur crédibilité. Sept millions et demi d’électeurs sont appelés aux urnes.
La chanteuse, écrouée en France à la prison de Fleury-Mérogis, poursuit sa grève de la faim entamée il y a une semaine. Les soutiens internationaux se multiplient.
L’influent imam, figure de proue des partisans du dialogue avec les jihadistes au Mali, dénonce la mauvaise gouvernance et répond à ses détracteurs qui lui reprochent de s’impliquer sur la scène politique.
Une étude est en cours pour évaluer le montant des investissements nécessaires à la réhabilitation de la ligne ferroviaire entre les capitales sénégalaise et malienne, sur laquelle plus aucun train ne roule depuis 2018.
En conflit avec son ancien compagnon sur la garde de leur fille de cinq ans, l’artiste malienne est sous le coup d’un mandat d’arrêt européen pour enlèvement, séquestration et prise d’otage. Depuis la prison de Fleury-Mérogis, elle a entamé une grève de la faim.
L’influent fils du chef de l’État malien est candidat aux législatives du 29 mars. Président de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale, il avait été élu député une première fois en 2013. Pour dynamiser sa campagne, celui qui est aussi homme d’affaires peut compter sur un quatuor de fidèles.
Les conditions imposées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) comme préalable à tout dialogue avec Bamako semblent inacceptables pour les autorités maliennes, comme pour leurs partenaires étrangers. Certains acteurs locaux veulent pourtant croire qu’un retrait militaire de la France et de l’ONU est envisageable.